Note de la fic : Non notée
Publié le 02/05/2009 à 12:18:50 par ArtShoot
Les soldats étaient rassemblés à l’étage, d’où ils pouvaient surveiller la rue empoussiérée et voir arriver d’éventuels assaillants. Ils discutaient de la suite des évènements :
-Bon, ces rebelles sont apparemment basés dans ce groupe de bâtiment, expliqua le sergent en désignant l’objectif par un trou dans le mur.
Riff jeta un œil dans cette direction, les bâtiments étaient au nombre de trois, deux bâtiments d’un seul étage et un petit immeuble d’une dizaine d’étages.
Tyre reprit la parole :
-Le plan est simple, puisqu’ils savent qu’on est là, on va les chercher directement dans leur base. Pour le moment, on va se frayer un chemin jusqu’à ces bâtiments en passant par les ruines. Une fois là-bas, on nettoie et on retrouve cette patrouille.
Personne ne contesta ce plan.
Riff sentait à présent les effets secondaires de l’E-wave, il se sentait las et fatigué. Cette drogue de combat était une lame à double tranchant, elle vous laissait une chape de plomb sur le corps autant que sur l’esprit dès que ses effets se dissipaient.
Il frissonna. Les images de sa première mission se bousculaient dans sa tête, à tel point qu’il en était pressé de se retrouver dans la tourmente des combats. Il avait hâte d’en finir et de rentrer chez lui.
Pour s’occuper avant le signal de départ, il fit l’inventaire de son équipement. Il lui restait encore deux doses d’E-wave, ses trois grenades dont une traçante et la plupart de ses munitions.
Le sergent se leva et, d’un hochement de la tête, donna le signal du départ.
Un par un, les soldats descendirent les escaliers. Ils s’apprêtaient à sortir du bâtiment lorsque le sergent les arrêta :
-J’ai dit par les ruines. Hart, je te fais confiance pour le mur. Dit-il sur un ton faussement neutre.
Riff esquissa un sourire, les rebelles ne les attendraient pas par là, le sergent était génial. Hart s’avança vers la cloison.
Il resta immobile devant quelques secondes puis, sans prévenir, décocha un direct dans le mur.
Le mur bien que vétuste et délabré, était encore solide et ne s’écroula pas. Hart gronda de contrariété.
Il recula comme si il abandonnait. Riff était étonné que quelqu’un du tempérament de Hart abandonne si facilement. Il allait lui demander ce qui se passait lorsque Hart se retourna et s’élança droit vers le mur.
Le mur, bien que résistant, vola en éclat sous le choc. Hart chuta lourdement de l’autre côté de la cloison, mais sans dommages apparents.
Il se releva. Il se trouvait dans ce qui avait été une ruelle entre deux immeubles.
L’ancienne ruelle avait l’avantage d’être bouchée à ses eux extrémités par des gravats. Ils avaient ainsi pu sortir du bâtiment sans être repérés par d’éventuels observateurs.
L’immeuble suivant était dans un moins bon état. Il ne subsistait que le premier étage et le mur qui les séparait de l’intérieur de l’édifice s’écroula rapidement sous les coups du géant de la TITAForce.
Ils entrèrent dans le second bâtiment. Il était vide. Riff avait observé que quatre bâtiments les séparaient de l’objectif alors qu’ils se trouvaient dans le bâtiment précédant, il en restait donc trois à traverser.
Le passage vers le troisième bâtiment se passa sans encombre, c’est au passage suivant que cela se corsa
Les rebelles avaient du les repérer car dès que Hart eu abattu le mur du bâtiment, ils furent accueilli par une pluie de balle en provenance de l’intérieur.
Leurs vies ne furent sauvées que par la capacité de leurs armures à encaisser les balles. Ils réussirent tant bien que mal à se retirer dans le bâtiment qu’ils venaient de quitter.
Riff, à couvert contre le mur juste à côté de la brèche, fit le point tout en s’injectant une dose d’E-wave.
Macie était en face de lui de l’autre côté de l’ouverture, immobile. Le sergent et Hart était côte à côte derrière un tas de décombres surmonté d’un fragment de mur de bonne taille. Jungo quand à lui, était au fond de la pièce. Allongé derrière un meuble métallique, il avait armé son fusil de précision et il cherchait une cible. Soudain le fusil cracha une langue de feu et Riff devina qu’un pro-communiste s’était écroulé dans l’immeuble voisin, Jungo avait tiré a travers les deux brèches.
Riff dégoupilla une grenade et la lança au jugé vers l’autre bâtiment. Il croisa le regard de Macie, et, dès que l’explosion eu lieu, ils s’élancèrent ensemble.
Ils n’allèrent pas loin, ils se contentèrent de se placer autour de l’ouverture pratiquée dans le bâtiment occupé par l’ennemi. Hart et Tyre quittèrent leur position pour se placer là ou étaient Macie et Riff quelques instants plus tôt. Jungo resta là où il était.
Cette fois ce fut à Macie de dégoupiller une grenade. Répétant la même tactique, le binôme de tête s’élança dès que l’explosion eu lieu.
Riff sentit l’adrénaline monter, il discernait des formes mouvantes dans le nuage de poussière soulevé par la grenade, et, sans pitié aucune, il obliqua son canons vers elles et appuya sur la gâchette. A sa gauche, Macie faisait de même.
Il ne s’arrêta pas de tirer tant que toutes les ombres ne furent pas écroulées. Ne savant pas ce que le nuage de poussière leur cachait, ils se retirèrent et regagnèrent l’extérieur en attendant qu’il se dissipe.
Quelques minutes plus tard, le nuage avait pratiquement disparu et Riff jeta rapidement un œil à l’intérieur. Rien ne bougeait mais quelqu'un gémissait dans le fond de la pièce.
Ils entrèrent précautionneusement dans l’édifice.
Ils parcoururent la salle dévastée, et, chaque fois qu’ils croisaient un corps, lui envoyaient une balle dans la tête.
Riff détestait cette phase du combat mais c’étaient eux ou lui alors il n’hésitait pas. Il évitait tout de même de regarder ses victimes, certaines n’étaient que des enfants.
Soudain, un rebelle se releva et courut en direction de Macie en brandissant un coutelas.
-Salopards de capitalistes ! Je vais vous crevez sales fascistes assoiffés de sang !
L’homme avait crié assez fort pour que les soldats l’entendent à travers les casques. Macie se retourna.
Elle s’empara de sa dague et se campa sur ses jambes. Le rebelle attaqua au niveau de la gorge.
L’arme s’arrêta à quelques centimètres de sa jugulaire, elle avait paré le coup. Macie, féline, passa sous le bras de son adversaire en le tordant. Il y eu un craquement sourd et le rebelle lâcha son arme. Macie s’écarta de l’homme et commença à lui tourner autour, presque joueuse. Le rebelle la suivait du regard, son bras pendant lamentablement le long de son corps.
Riff ne put s’empêcher d’admirer l’adversaire de sa coéquipière, il savait qu’il avait largement le dessous, qu’il allait mourir et pourtant, son regard ne trahissait aucune peur, seulement une rage sourde.
-Vous pouvez tous nous tuer, nous éradiquer de la surface de Titan, cracha-t-il, jamais vous ne ferez disparaître nos idées, elles traverseront le temps. Votre grande erreur est là, vous pensez que tout disparaît dans le sang et les pleurs.
Sur ces mots, il éclata d’un grand rire. Terrifiant.
-Ta gueule. Cria Macie.
Elle bondit. Une gerbe de sang s’éleva dans les airs pour retomber au sol aussitôt, gelée. Les éclats de glace vermeille se répendirent dans la salle
Le crâne qui roula dans la poussière était orné d’un visage joyeux.
_______________________________________________
Il y a, dans ce chapitre, un petit clin d'oeil à un jeu.(il déchire ce jeu)
Un granola pour celui qui le trouve.
-Bon, ces rebelles sont apparemment basés dans ce groupe de bâtiment, expliqua le sergent en désignant l’objectif par un trou dans le mur.
Riff jeta un œil dans cette direction, les bâtiments étaient au nombre de trois, deux bâtiments d’un seul étage et un petit immeuble d’une dizaine d’étages.
Tyre reprit la parole :
-Le plan est simple, puisqu’ils savent qu’on est là, on va les chercher directement dans leur base. Pour le moment, on va se frayer un chemin jusqu’à ces bâtiments en passant par les ruines. Une fois là-bas, on nettoie et on retrouve cette patrouille.
Personne ne contesta ce plan.
Riff sentait à présent les effets secondaires de l’E-wave, il se sentait las et fatigué. Cette drogue de combat était une lame à double tranchant, elle vous laissait une chape de plomb sur le corps autant que sur l’esprit dès que ses effets se dissipaient.
Il frissonna. Les images de sa première mission se bousculaient dans sa tête, à tel point qu’il en était pressé de se retrouver dans la tourmente des combats. Il avait hâte d’en finir et de rentrer chez lui.
Pour s’occuper avant le signal de départ, il fit l’inventaire de son équipement. Il lui restait encore deux doses d’E-wave, ses trois grenades dont une traçante et la plupart de ses munitions.
Le sergent se leva et, d’un hochement de la tête, donna le signal du départ.
Un par un, les soldats descendirent les escaliers. Ils s’apprêtaient à sortir du bâtiment lorsque le sergent les arrêta :
-J’ai dit par les ruines. Hart, je te fais confiance pour le mur. Dit-il sur un ton faussement neutre.
Riff esquissa un sourire, les rebelles ne les attendraient pas par là, le sergent était génial. Hart s’avança vers la cloison.
Il resta immobile devant quelques secondes puis, sans prévenir, décocha un direct dans le mur.
Le mur bien que vétuste et délabré, était encore solide et ne s’écroula pas. Hart gronda de contrariété.
Il recula comme si il abandonnait. Riff était étonné que quelqu’un du tempérament de Hart abandonne si facilement. Il allait lui demander ce qui se passait lorsque Hart se retourna et s’élança droit vers le mur.
Le mur, bien que résistant, vola en éclat sous le choc. Hart chuta lourdement de l’autre côté de la cloison, mais sans dommages apparents.
Il se releva. Il se trouvait dans ce qui avait été une ruelle entre deux immeubles.
L’ancienne ruelle avait l’avantage d’être bouchée à ses eux extrémités par des gravats. Ils avaient ainsi pu sortir du bâtiment sans être repérés par d’éventuels observateurs.
L’immeuble suivant était dans un moins bon état. Il ne subsistait que le premier étage et le mur qui les séparait de l’intérieur de l’édifice s’écroula rapidement sous les coups du géant de la TITAForce.
Ils entrèrent dans le second bâtiment. Il était vide. Riff avait observé que quatre bâtiments les séparaient de l’objectif alors qu’ils se trouvaient dans le bâtiment précédant, il en restait donc trois à traverser.
Le passage vers le troisième bâtiment se passa sans encombre, c’est au passage suivant que cela se corsa
Les rebelles avaient du les repérer car dès que Hart eu abattu le mur du bâtiment, ils furent accueilli par une pluie de balle en provenance de l’intérieur.
Leurs vies ne furent sauvées que par la capacité de leurs armures à encaisser les balles. Ils réussirent tant bien que mal à se retirer dans le bâtiment qu’ils venaient de quitter.
Riff, à couvert contre le mur juste à côté de la brèche, fit le point tout en s’injectant une dose d’E-wave.
Macie était en face de lui de l’autre côté de l’ouverture, immobile. Le sergent et Hart était côte à côte derrière un tas de décombres surmonté d’un fragment de mur de bonne taille. Jungo quand à lui, était au fond de la pièce. Allongé derrière un meuble métallique, il avait armé son fusil de précision et il cherchait une cible. Soudain le fusil cracha une langue de feu et Riff devina qu’un pro-communiste s’était écroulé dans l’immeuble voisin, Jungo avait tiré a travers les deux brèches.
Riff dégoupilla une grenade et la lança au jugé vers l’autre bâtiment. Il croisa le regard de Macie, et, dès que l’explosion eu lieu, ils s’élancèrent ensemble.
Ils n’allèrent pas loin, ils se contentèrent de se placer autour de l’ouverture pratiquée dans le bâtiment occupé par l’ennemi. Hart et Tyre quittèrent leur position pour se placer là ou étaient Macie et Riff quelques instants plus tôt. Jungo resta là où il était.
Cette fois ce fut à Macie de dégoupiller une grenade. Répétant la même tactique, le binôme de tête s’élança dès que l’explosion eu lieu.
Riff sentit l’adrénaline monter, il discernait des formes mouvantes dans le nuage de poussière soulevé par la grenade, et, sans pitié aucune, il obliqua son canons vers elles et appuya sur la gâchette. A sa gauche, Macie faisait de même.
Il ne s’arrêta pas de tirer tant que toutes les ombres ne furent pas écroulées. Ne savant pas ce que le nuage de poussière leur cachait, ils se retirèrent et regagnèrent l’extérieur en attendant qu’il se dissipe.
Quelques minutes plus tard, le nuage avait pratiquement disparu et Riff jeta rapidement un œil à l’intérieur. Rien ne bougeait mais quelqu'un gémissait dans le fond de la pièce.
Ils entrèrent précautionneusement dans l’édifice.
Ils parcoururent la salle dévastée, et, chaque fois qu’ils croisaient un corps, lui envoyaient une balle dans la tête.
Riff détestait cette phase du combat mais c’étaient eux ou lui alors il n’hésitait pas. Il évitait tout de même de regarder ses victimes, certaines n’étaient que des enfants.
Soudain, un rebelle se releva et courut en direction de Macie en brandissant un coutelas.
-Salopards de capitalistes ! Je vais vous crevez sales fascistes assoiffés de sang !
L’homme avait crié assez fort pour que les soldats l’entendent à travers les casques. Macie se retourna.
Elle s’empara de sa dague et se campa sur ses jambes. Le rebelle attaqua au niveau de la gorge.
L’arme s’arrêta à quelques centimètres de sa jugulaire, elle avait paré le coup. Macie, féline, passa sous le bras de son adversaire en le tordant. Il y eu un craquement sourd et le rebelle lâcha son arme. Macie s’écarta de l’homme et commença à lui tourner autour, presque joueuse. Le rebelle la suivait du regard, son bras pendant lamentablement le long de son corps.
Riff ne put s’empêcher d’admirer l’adversaire de sa coéquipière, il savait qu’il avait largement le dessous, qu’il allait mourir et pourtant, son regard ne trahissait aucune peur, seulement une rage sourde.
-Vous pouvez tous nous tuer, nous éradiquer de la surface de Titan, cracha-t-il, jamais vous ne ferez disparaître nos idées, elles traverseront le temps. Votre grande erreur est là, vous pensez que tout disparaît dans le sang et les pleurs.
Sur ces mots, il éclata d’un grand rire. Terrifiant.
-Ta gueule. Cria Macie.
Elle bondit. Une gerbe de sang s’éleva dans les airs pour retomber au sol aussitôt, gelée. Les éclats de glace vermeille se répendirent dans la salle
Le crâne qui roula dans la poussière était orné d’un visage joyeux.
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Il y a, dans ce chapitre, un petit clin d'oeil à un jeu.(il déchire ce jeu)
Un granola pour celui qui le trouve.