Note de la fic : Non notée
Publié le 24/04/2009 à 19:12:23 par ArtShoot
Deux jours plus tard, le groupe de Tyre était rassemblé dans un transporteur aérien.
Le pilote devait les larguer à un kilomètre de l’entrée principale des ruines. Les soldats étaient équipés pour survivre à une bataille.
Ils étaient caparaçonnés dans de lourdes armures qui avaient pour double effet de les protéger des températures invivables de Titan, et des balles. Ils étaient tous équipés d’un fusil d’assaut standard et de grenades. Jungo avait un fusil de précision accroché dans le dos. Macie avait emporté avec elle une longue dague acérée qui pouvait paraître obsolète, mais qui prenait toute son importance quand il s’agissait de trancher une gorge, point faible de la plupart des armures.
Le voyage se fit en silence, on n’entendait que le vrombissement des moteurs. Mais soudain la voix du pilote s’éleva :
-On approche de la zone de largage les gars, tenez-vous prêts ! J’ouvre le sas.
Le battant à l’arrière du transporteur s’ouvrit et les soldats s’introduisirent dans le sas. La première porte du sas se referma derrière eux tandis qu’une lumière rouge se mit à clignoter au plafond.
Lentement, la seconde porte du sas s’ouvrit et dévoila le paysage uniformément rougeâtre du Gigardh.
La lumière du plafond passa au vert alors que résonnait dans leur casque la voix du pilote :
-Go ! Bonne chance les gars, revenez vivant.
Les uns après les autres, les membres du commando sautèrent dans le vide.
Riff sentit l’adrénaline monter alors que sa chute s’accélérait. Il avait l’habitude de ces largages mais ne pouvait pas s’empêcher de penser à ce qui arriverait si les coussins ne se déployaient pas.
Les coussins étaient des petits modules que les soldats devaient activer juste avant la chute.. Dès que les coussins étaient activés, ils explosaient en délivrant une dizaine de mètres cubes de gel anti-choc. Le soldat se retrouvait alors emprisonné dans une bulle de gel qui absorbait l’essentiel du choc et lui évitait des dommages corporels trop importants. Les soldats devaient ensuite attendre une vingtaine de secondes que la bulle se décompose.
A environ 50 mètres du sol, Riff activa un coussin. Le choc n’en fut pas moins violent et les vingt secondes que prit la bulle pour se désintégrer ne furent pas de trop pour qu’il reprenne ses esprits.
Riff s’extirpa des restes de la bulle et jeta un œil autour de lui, les autres soldats faisaient de même. Ils se rassemblèrent, et, après avoir vérifié que personne n’était blessé, il se mirent en route en direction de la vieille Ville-Dôme.
La marche était rendue difficile par le poids de leur armure mais après 45 minutes de marche dans le désert, ils se trouvèrent face à l’entrée délabrée des ruines.
-Qu’est-ce qui peut pousser des gens à construire une Ville-Dôme ici ? Demanda Hart
Ce fut Jungo qui lui répondit :
-C’est une des premières à avoir été construite, c’était pendant les guerres de pouvoir. Ils ont construit là pour vivre à l’écart, loin des conflits, mais ça à pas plu aux autres. La ville à été bombardée et le dôme s’est brisé. Tout le monde est mort.
-Et, si rebelles il y a, comment ils font pour survivre sans dôme ? reprit Hart
Cette fois ce fut le sergent qui prit la parole :
-Les bâtiments à l’intérieur sont suffisamment solides pour qu’on y installe des dispositifs de survie bricolés. Bon on y va.
Le groupe franchit le portail déchiqueté et entra dans la ville.
Le sergent stoppa les soldats d’un geste de la main :
-La ville est trop étendue, chercher à cinq sera trop long. Macie, Jungo, avec moi, on part à gauche. Hart, avec Riff, vous partez à droite.
Les groupes se formèrent. Le sergent reprit :
-on cherche la patrouille amie, ok ? Ils avaient un char d’assaut léger, ça se cache pas facilement, on va trouver. Si un groupe trouve quelque chose, le second le rejoint le plus vite possible.
Les groupes se séparèrent et chacun partit de son côté.
-Char d’assaut léger, je t’en foutrai moi, grogna Hart, on va mettre au moins deux jours a ratisser ces foutus ruines.
-Ouais t’as raison, admit Riff, mais il y a peut-être des soldats encore vivants, et si j’étais à leur place je serais content qu’on vienne me chercher.
Hart consentit d’un grognement et s’arrêta pour défoncer la porte d’un bâtiment dans lequel il entra. Il alluma la torche de son arme, rien, a part de la poussière et des gravats. Il ressortit.
Le binôme inspecta encore quelques bâtiments et continua à avancer en silence dans les rues délabrées. La voix du sergent grésilla dans le casque de Riff :
-On a rien trouvé de notre côté pour le moment, et vous ?
-Rien sergent, a part de la poussière et des cailloux, on se dirige vers un groupe de batiments qui a l’air en meilleur ét…
Il y eut une détonation, et une balle s’enfonça dans le mur derrière les deux hommes.
-A couvert !!! beugla Hart.
Le pilote devait les larguer à un kilomètre de l’entrée principale des ruines. Les soldats étaient équipés pour survivre à une bataille.
Ils étaient caparaçonnés dans de lourdes armures qui avaient pour double effet de les protéger des températures invivables de Titan, et des balles. Ils étaient tous équipés d’un fusil d’assaut standard et de grenades. Jungo avait un fusil de précision accroché dans le dos. Macie avait emporté avec elle une longue dague acérée qui pouvait paraître obsolète, mais qui prenait toute son importance quand il s’agissait de trancher une gorge, point faible de la plupart des armures.
Le voyage se fit en silence, on n’entendait que le vrombissement des moteurs. Mais soudain la voix du pilote s’éleva :
-On approche de la zone de largage les gars, tenez-vous prêts ! J’ouvre le sas.
Le battant à l’arrière du transporteur s’ouvrit et les soldats s’introduisirent dans le sas. La première porte du sas se referma derrière eux tandis qu’une lumière rouge se mit à clignoter au plafond.
Lentement, la seconde porte du sas s’ouvrit et dévoila le paysage uniformément rougeâtre du Gigardh.
La lumière du plafond passa au vert alors que résonnait dans leur casque la voix du pilote :
-Go ! Bonne chance les gars, revenez vivant.
Les uns après les autres, les membres du commando sautèrent dans le vide.
Riff sentit l’adrénaline monter alors que sa chute s’accélérait. Il avait l’habitude de ces largages mais ne pouvait pas s’empêcher de penser à ce qui arriverait si les coussins ne se déployaient pas.
Les coussins étaient des petits modules que les soldats devaient activer juste avant la chute.. Dès que les coussins étaient activés, ils explosaient en délivrant une dizaine de mètres cubes de gel anti-choc. Le soldat se retrouvait alors emprisonné dans une bulle de gel qui absorbait l’essentiel du choc et lui évitait des dommages corporels trop importants. Les soldats devaient ensuite attendre une vingtaine de secondes que la bulle se décompose.
A environ 50 mètres du sol, Riff activa un coussin. Le choc n’en fut pas moins violent et les vingt secondes que prit la bulle pour se désintégrer ne furent pas de trop pour qu’il reprenne ses esprits.
Riff s’extirpa des restes de la bulle et jeta un œil autour de lui, les autres soldats faisaient de même. Ils se rassemblèrent, et, après avoir vérifié que personne n’était blessé, il se mirent en route en direction de la vieille Ville-Dôme.
La marche était rendue difficile par le poids de leur armure mais après 45 minutes de marche dans le désert, ils se trouvèrent face à l’entrée délabrée des ruines.
-Qu’est-ce qui peut pousser des gens à construire une Ville-Dôme ici ? Demanda Hart
Ce fut Jungo qui lui répondit :
-C’est une des premières à avoir été construite, c’était pendant les guerres de pouvoir. Ils ont construit là pour vivre à l’écart, loin des conflits, mais ça à pas plu aux autres. La ville à été bombardée et le dôme s’est brisé. Tout le monde est mort.
-Et, si rebelles il y a, comment ils font pour survivre sans dôme ? reprit Hart
Cette fois ce fut le sergent qui prit la parole :
-Les bâtiments à l’intérieur sont suffisamment solides pour qu’on y installe des dispositifs de survie bricolés. Bon on y va.
Le groupe franchit le portail déchiqueté et entra dans la ville.
Le sergent stoppa les soldats d’un geste de la main :
-La ville est trop étendue, chercher à cinq sera trop long. Macie, Jungo, avec moi, on part à gauche. Hart, avec Riff, vous partez à droite.
Les groupes se formèrent. Le sergent reprit :
-on cherche la patrouille amie, ok ? Ils avaient un char d’assaut léger, ça se cache pas facilement, on va trouver. Si un groupe trouve quelque chose, le second le rejoint le plus vite possible.
Les groupes se séparèrent et chacun partit de son côté.
-Char d’assaut léger, je t’en foutrai moi, grogna Hart, on va mettre au moins deux jours a ratisser ces foutus ruines.
-Ouais t’as raison, admit Riff, mais il y a peut-être des soldats encore vivants, et si j’étais à leur place je serais content qu’on vienne me chercher.
Hart consentit d’un grognement et s’arrêta pour défoncer la porte d’un bâtiment dans lequel il entra. Il alluma la torche de son arme, rien, a part de la poussière et des gravats. Il ressortit.
Le binôme inspecta encore quelques bâtiments et continua à avancer en silence dans les rues délabrées. La voix du sergent grésilla dans le casque de Riff :
-On a rien trouvé de notre côté pour le moment, et vous ?
-Rien sergent, a part de la poussière et des cailloux, on se dirige vers un groupe de batiments qui a l’air en meilleur ét…
Il y eut une détonation, et une balle s’enfonça dans le mur derrière les deux hommes.
-A couvert !!! beugla Hart.
Commentaires
- hui
24/04/2009 à 19:27:04
sweet