Pour entrée, Marie avait fait une salade composée. Il y avait des carottes, des tomates, des olives, de la salade verte et d’autres légumes. Maurice était en train de jongler avec les différents légumes, tout le monde l’applaudissaient sauf Marie qui le gronda:
‘On ne joue pas avec la nourriture’. Maurice arrêta et tous jetèrent un regard de rancune à Marie, même Baldor. Marie ne répondit pas à leurs regards.

- « quelles nouvelles nous apportez vous ? » demanda Baldor à son voisin, seigneur renard.
- « de bien tristes nouvelles… les Ulkos s’agitent en ce moment. Apparemment, ils essayent de faire une alliance avec les Nadraks. » Dit ce dernier d’un ton sinistre.
- « Une guerre se prépare ?!? » cria Baldor
- « Pour l’instant non, mais tous les soldats du Cherek se rassemblent et prennent les armes. » dit Bill.
- « Pas seulement les hommes du Cherek, les elfes aussi se préparent » renchérit Swan.
- « Ptin ! Tu parles les elfes sont juste en train de parler aux arbres comme toujours » dit Bill
À cette remarque toute la table se mit à rire, sauf Swan. Tout le monde savait que les elfes étaient très longs à prendre une décision.
- « La guerre n’est pas encore à nos portes, les deux camps cherchent juste à impressionner l’autre » termina vieux renard.
Cette phrase mit fin au sujet. Ils avaient bien avancé dans le diner, ils en étaient au dessert. Une pastèque fraiche et juteuse, elle était bien rouge. Elle se termina rapidement. Tout le monde aimait les pastèques.
- « Bien mes amis, il me semble que c’est à nous de jouer ! » dit fièrement le vieux renard.
Tout le monde se mit à applaudir et à taper sur la table. Le spectacle commença peu de temps après.
Ce fut Maurice qui commença, il commença à jongler avec des petites balles remplies de sable. Il arrivait à jongler avec 10 en même temps. Tout le monde le regardait et applaudissait. Puis Maurice, sans arrêter de jongler sauta sur la table et jongla en sautillant. Les hommes se mirent à taper sur la table. Au bout d’une trentaine de minutes, après avoir jonglé avec ses pieds, sa tête, il arrêta enfin son spectacle, trempé de sueur. Les hommes émirent un même gémissement de regret que ce spectacle fut fini.
Mais en fait, ils comprirent que c’était mieux, car la belle Swan avait directement reprit la suite. Elle était habillée juste de quelques tissus qui dissimulaient sa poitrine, son sexe, mais on voyait facilement les formes gracieuses qui étaient siennes. Tout le monde était subjugué par sa beauté. Elle avait des yeux et des cheveux bruns. Elle avait noué ses cheveux en une tresse qu’elle faisait voleter autour d’elle avec grâce et sensualité. Garion après avoir longuement regardé Swan, pensa tout à coup à Alliane. Il se retourna et la vit. Elle détourna vivement la tête apparemment contrariée, de voir Garion la bouche ouverte devant Swan. Garion ne comprit pas et regarda à nouveau le spectacle, il vit Bill jouer de son instrument en donnant tout ce qu’il pouvait. Le spectacle se termina et là, s’élevèrent des murmures de réprobations. Swan suite aux clameurs de ces hommes fit un tour en dansant autour d’eux puis partit à l’étage dans la chambre que Baldor lui avait réservé.
Le vieux renard rentra en scène à ce moment.
- « Apparemment le spectacle vous plait ! Que voulez vous que je vous raconte mes gaillards ? » Dit t’il tout joyeux en prenant une bonne gorgée de bière.
- « Une légende sur la guerre passée ! » dit Garion, il avait pensé à ça par rapport au sujet abordé plus tôt dans la soirée. Les hommes se regardèrent et acceptèrent l’idée de Garion.
- « bien ! Donc va pour la guerre d’il y a 5000 ans ! Appelée, la guerre des dieux. » Dit le vieux renard en baissant le ton. Tous s’étaient approchés comme ils pouvaient. Le vieux renard avait fait un blanc. Tous étaient pendus à ses lèvres. Le vieux renard regarda tous son public, puis content de son résultat commença son histoire.
- « Tout commença il y a 7000 ans, à l’époque les dieux étaient tous amis et se respectaient. Sango à force de voyager rencontra un enfant. Cet enfant avait été rejeté par sa famille, il était voué à mourir. Sango pris de pitié pour lui, l’accueillit. Il lui donna une partie, infime, de ses pouvoirs.
Cela provoqua le scandale 1000 ans après. Les dieux avaient remarqué que cet homme était toujours au côté de son maitre et vieillissait peu. Sango après maints efforts pour les convaincre, abandonna la partie et resta dans sa tour avec son disciple.
Après des années, Morak forma trois disciples, Chturchik, Evon et malZeit. Paliaf forma à son tour un disciple, Poigne-de-fer, un personnage un peu brusque et simple. Zanzig et Ibniss n’en voulurent pas et s’amusaient toujours en organisant des fêtes avec leur peuple. D’après certaines légendes, Khanïr forma des nains à la magie sans leur accorder un peu de son pouvoir. Sango recueillit toujours en sa demeure des enfants orphelins ou rejetés même sans l’accord de ses frères. Mais ils ne sortirent pas de son marécage. Les dieux et leurs disciples voulaient montrer aux autres qu’ils étaient les meilleurs. La tension commença à monter peu à peu jusqu’à il y a 5000 ans.
La guerre éclata. Elle fut d’une violence inouïe. Les dieux montèrent des armées juste pour les envoyer se faire tuer. Au bout d’un certain temps des alliances se formèrent entre les hommes, les nains et les elfes. Puis les Ulkos s’allièrent à des peuples oubliés tels les Maras, les Ourouks. Ils avaient comme dieux Marass et Sarum. La guerre se passait au Chïr, dans le Cherek. Les hommes et leurs alliés reculèrent jusqu’à Riva. La forteresse tenu 100 ans devant les attaques incessantes. Finalement Sarum, le plus pressé de tous, attaqua avec ses disciples la forteresse. Ils réussirent à rentrer. Brendir, le capitaine des hommes sortit pour l’affronter. Tout le monde pensait qu’il n’avait aucune chance. Un homme se battre contre un Dieu !
Au plus grand étonnement de tous, cet humain possédait des pouvoirs dignes d’un Dieu. Il combattit farouchement Sarum. Tous les combats alentours s’étaient arrêtés devant ce spectacle. Au prix d’une mort certaine, Brendir arracha la vie au Dieu.
Les Ourouks à la vue de leur dieu mort se firent massacrés par les hommes restant de la citadelle. Enfin au bout de 100 ans, les hommes récupérèrent leurs terres. Ils se stabilisèrent devant Mal zeit. Les dieux cette fois allèrent tous au front. Ces puissances magiques ouvrirent une brèche en plein Uvon. L’eau s’y engouffra et engloutit sous les flots le peuple Maras.
Désormais, le dieu Marass erre dans ce monde. On entend des fois ses lamentations passées. Cette guerre finie, les nains ayant subi d’énormes pertes, rentrèrent dans leurs montagnes et ne voulurent plus jamais en sortir. Les elfes regagnèrent leur forêt pour pleurer leurs amis perdus. Les dieux pleurèrent leur frère, Zaïten les gronda une fois encore. Sango ne vint pas. Ainsi pris fin la guerre des Dieux. Ainsi prend fin mon histoire. ». Enfin le vieux renard s’arrêta.
Le silence fit place à un grand brouhaha. La soirée se finit plus tard. Tout le monde était autour du feu, Bill jouait de la guitare au milieu. La musique berçait Garion. Il regarda par la fenêtre, les astres brillaient à cette heure avancée de la nuit. Il s’arrêta à une étoile rouge vif. Il était en train de s’endormir lorsqu’il vit l’étoile bougeait. Il bondit sur place.
- « une étoile bouge !!! » s’écria garion
Le vieux renard courra jusqu'à la fenêtre, enfin essaya de courir il avait tellement bu qu’il se prit le mur à côté pour enfin jeter un œil à cet étoile. Son regard s’agrandit soudain.
- « tous dans la cave !!! Ce n’est pas une étoile ! C’est un dragon ! » Cria à son tour le vieux renard.
Ce fut la cohue. Tout le monde courait pour s’abriter dans la cave, à part quelques personnes saoulent qui heurtaient le mur, comme ce bon vieux bill ou encore le vieux renard. Enfin tous rentrèrent dans la cave.
- « Mais que fait un serviteur de Morak ici ? » dit le vieux Baldor
- « apparemment Morak se prépare à la guerre. » déduisit Maurice.
Ils entendirent des battements d’aile puis plus rien. Tout le monde resta un moment dans la cave avant de remonter. Apparemment le dragon ne faisait que passer. Mais tous savaient maintenant que la guerre était proche.