Note de la fic : Non notée
Publié le 20/12/2009 à 21:53:28 par Kaïm
Parmi ceux qui sont morts dans la tragédie deux cents ans plus tôt, il y avait sa femme et sa fille.
Des dizaines de femmes et des centaines d'enfants qu'il avait eus tout au long de sa vie éternelle, la femme et l'enfant qu'il avait ici comptaient particulièrement.
À cette époque, Kaïm travaillait au port.
Il n'y avait qu'eux trois : lui, sa femme, et leur petite fille. Ils menaient une vie simple et heureuse.
Personne ne pensait au lendemain. Les jours passaient et se ressemblaient. Tout le monde dans la ville vivait ainsi, la femme et la fille de Kaïm aussi, bien sûr.
Mais pour Kaïm, les choses étaient différentes. Justement parce-que sa propre vie était éternelle et que, par conséquent, il avait dû endurer la souffrance provoquée par d'innombrables adieux, Kaïm savait trop bien que dans la vie quotidienne des humains, il n'y avait jamais de « toujours ».
La vie que menait sa famille devait s'arrêter un jour. Elle ne pourrait pas continuer infiniment. Pourtant, ce n'était en aucun cas une raison d'être triste. N'ayant aucune emprise sur l'éternité, les humains savaient comment aimer et chérir l'instant présent.
Kaïm aimait tout particulièrement montrer des fleurs à sa fille, plus elles étaient fragiles et éphémères, mieux c'était.
Les fleurs qui naissaient avec l'aube et mouraient avant le crépuscule étaient partout dans cette ville portuaire : de jolies fleurs blanches qui foisonnaient au début du printemps.
Sa fille adorait les fleurs. C'était une enfant douce qui n'aurait jamais interrompu l'épanouissement de fleurs qui avaient lutté si fort pour éclore. Elle préférait les admirer des heures durant.
Cette année-là aussi...
Des dizaines de femmes et des centaines d'enfants qu'il avait eus tout au long de sa vie éternelle, la femme et l'enfant qu'il avait ici comptaient particulièrement.
À cette époque, Kaïm travaillait au port.
Il n'y avait qu'eux trois : lui, sa femme, et leur petite fille. Ils menaient une vie simple et heureuse.
Personne ne pensait au lendemain. Les jours passaient et se ressemblaient. Tout le monde dans la ville vivait ainsi, la femme et la fille de Kaïm aussi, bien sûr.
Mais pour Kaïm, les choses étaient différentes. Justement parce-que sa propre vie était éternelle et que, par conséquent, il avait dû endurer la souffrance provoquée par d'innombrables adieux, Kaïm savait trop bien que dans la vie quotidienne des humains, il n'y avait jamais de « toujours ».
La vie que menait sa famille devait s'arrêter un jour. Elle ne pourrait pas continuer infiniment. Pourtant, ce n'était en aucun cas une raison d'être triste. N'ayant aucune emprise sur l'éternité, les humains savaient comment aimer et chérir l'instant présent.
Kaïm aimait tout particulièrement montrer des fleurs à sa fille, plus elles étaient fragiles et éphémères, mieux c'était.
Les fleurs qui naissaient avec l'aube et mouraient avant le crépuscule étaient partout dans cette ville portuaire : de jolies fleurs blanches qui foisonnaient au début du printemps.
Sa fille adorait les fleurs. C'était une enfant douce qui n'aurait jamais interrompu l'épanouissement de fleurs qui avaient lutté si fort pour éclore. Elle préférait les admirer des heures durant.
Cette année-là aussi...