Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Je suis un ex no-life


Par : Non-Lus
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 41


Publié le 24/01/2009 à 11:48:54 par Non-Lus

http://www.radioblogclub.com/open/99323/final_fantasy_piano/Final_Fantasy_8_-_Sad_Piano_Theme

Tout a toujours été difficile depuis le début, les difficultés se sont élevées contre moi sous toutes les formes. Elles me dépassaient à chaque fois, je m’en sortais que très rarement d’ailleurs la plus part du temps j’étais obligé de poser un genou à terre…. Anéantit.


Dès la naissance j’étais destiné à me battre pour le simple faite d’avoir le droit d’exister, le cordon ombilical m’entourant le coup mettait un terme à mes premières inspirations d’oxygènes dans le monde réel. Miraculé peut être, mais sans avoir eu le luxe de naître comme tout le monde.


A l’âge de trois ans, mes parents s’inquiétaient beaucoup pour moi, ils avaient l’impression que j’étais incapable de voir ce qu’ils me montraient. En effet, combattre pour naître n’était pas suffisant, il fallait aussi substituer une vue correct par une myopie d’une rare force et me voila désormais le très jeune Florian, on se souviendra de moins comme un jeune binoclard qui gardait le sourire malgré tout.


Depuis tout petit, je me sentais très différent, trop différent, les médecins me conseillèrent même de mettre des lentilles à l’âge de 7 ans… Eux aussi, voyaient bien que moralement pour un gosse il était dur de porter des verres pareils. Je refusais d’en porter, j’ai toujours refusé d’en porter ! Pourquoi devrais-je me soumettre aux autres ? Je n’avais pas le droit simplement de vivre sans devoir me mettre aux normes ? Je faisais de mal à personne, j’avais des amis que je faisais rire, des notes convenable à cet âge là, une vie paisible, alors de quels droits me donnaient – on ce genre de conseils ?


Et à chaque fois que je posais cette question, les regards résignés de mes parents, du médecin, se baissaient comme résignés de mon sort. Comme si le futur était tout tracé, je le sentais dans leurs regards… Je compris dès le début, tout sera toujours difficile…


Mes amis aussi me regardaient différemment, quand je jouais au foot avec eux ou quand je leur parlais. Ma place était avec ceux qui préfère jouer aux jeux vidéos et parler de films et dessins animés toute la journée, c’était une logique et cela dérangeait quelques uns de mon non respect envers ces….règles.


La seule personne qui ne m’a jamais jugé comme tous les autres était une personne que l’on rencontre que très rarement. Le genre à vous apprécier pour votre personnalité… C’est également à l’âge de 7 ans que je l’avais rencontrée. Elle était mignonne avec ses cheveux châtain et ses yeux verts, elle avait beaucoup d’ami(e)s et était très sollicitée. Son regard était toujours le même, celui d’une personne qui vous apprécie pour ce que vous êtes, elle voyait en moi ce que j’étais à l’intérieur. Je la trouvais extraordinaire, c’était une exception, quelqu’un de finalement…pas comme tout le monde. Mais je ne la voyais pas souvent, elle n’était pas dans la même école que moi malheureusement.


A l’âge de 11 ans, j’étais invité à mes premières petites fêtes ou les enfants commencèrent leurs premiers slow, j’étais invité parce que je savais faire rire, c’est la seule qualité que les gens arrivaient à me trouver car c’est vrai, peur eux, tout le reste c’est l’image qui compte….


Alors je me posais sur un canapé plongé dans l’obscurité et je regardais les gens normaux vivre une vie normale et faite pour eux. Des gens qui s’étaient simplement contenter de naître, sans cordon mortel autour du coup, sans forte myopie, sans regard résigné, sans réflexions sur le monde qui les entoure. Juste des enfants qui ouvraient les yeux le matin, s’habillaient et revenaient plus tard le soir pour s’endormir. Ma vie était vraiment, toute tracée….


Au début de l’adolescence, 14 ans, les jeunes de mon âge commençaient à bien s’exhiber avec leurs copines, à les embrasser en publique et raconter qu’ils avaient déjà eu des relations. Quant à moi, je m’étais résigné, que pouvais-je faire face au reste du monde ? Alors mes nouveaux amis étaient des geeks, qui ne sortaient pas avec des filles et qui aimaient parler de jeux vidéo. C’était mon entourage quotidien. La seule fois ou je sortais de ce monde, c’était quand je voyais cette fille… Qui, en adolescente était devenue très jolie. Toujours le même regard posé sur moi, à m’apprécier tel que j’étais… Elle n’avait pas honte de se promener avec moi en ville, peut importe ce que les gens disaient, j’étais devenu son ami d’enfance, elle adorait me dire ça, au plus profond de moi je sentais qu’elle méritait mieux qu’un type qu’on case avec les moches du bahut.


A 15 ans, je me rebellais contre tout ce qui m’entourait. J’arrêtais de voir cette fille, je haïssais chaque habitants sur terre, l’école, j’en avais plus rien à faire. J’avais rien fait pour mériter tout ça et je me retrouvais systématiquement seul ou forcé de fréquenté des gens qui soit disant étaient comme moi ! Mais je n’étais pas comme eux, personne ne me laissait dévoilé ma personnalité, je n’y avais pas droit, je me rendais compte que quand on n’était pas comme tout le monde, on n’avait pas le droit à la parole ….


Devenant de plus en plus insociable chaque jour qui passait, je finis par arrêter mes études…. J’étais seul…Comme d’habitude… Finalement peut être que je n’étais pas fait pour vivre, c’est vrai après 15 ans de vie on ne pouvait pas dire que le bilan était vraiment positif. La vie ne sera jamais meilleures, les gens comme moi ne méritaient pas d’être heureux, il fallait se résigner. J’aurais pu essayer de soigné mon image mais à quoi bon, personne n’était là pour saluer mes performances, et même si certains la voyaient, ils se moqueraient même si le résultat pourrait être pas mal, uniquement car… J’étais différent. Alors que faire ? Tous les tuer ? Se suicider ?.....


- Florian… J’en ai marre que tu reste dans ta chambre, dans quelques semaines tu pars en Allemagne et tu y es obligé c’est compris ?





[…]


Je prenais le bus vers un restaurant / lounge de cuisine asiatique assez coté de la ville, je m’étais habillé assez classe, enfin, plus classe que d’habitude :sarcastic:


Une belle chemise rayé bleu, mes chaussures de cuire brune et un pantalon Hugo boss en terminant par ce parfum que je venais d’acheter. J’avais rendez – vous avec quelqu’un que je n’avais plus vu depuis très longtemps, Paola, une très jolie vie aux cheveux châtains et les yeux verts, une personne de mon passé que je souhaitais préserver.


Le bus s’arrêta, je descendais les deux marches qui me séparaient du trottoir et je m’approchais sûrement vers le restaurant, mon portable vibrait… Sûrement Natalia, j’ai pas le temps pour elle, puis je m’arrêta net en le voyant. Cette magnifique fille… Elle était encore plus belle qu’avant, elle me cherchait en regardant à droit et gauche … Elle ne me reconnaissait pas, c’était amusant, je m’approchait un peu plus, je vais l’aider à me trouver :sarcastic:


- Paola je suis là ! :)

- ….Flo…Florian ? waaaa :ouch:


Nous commandions des sushis dans le restaurant et je lui racontais toute mon histoire, je lui racontai mon mal être d’antan, elle me répondit qu’elle s’en doutait un petit peu puis je lui racontais en détails mes aventures en Allemagne. Je lui parlais de mes copines, de Valentine, Mia ou Margaux et je lui parlais de ce qui se passait en ce moment avec Natalia. Elle me souriait, son regard n’avait toujours pas changé, toujours le même bien qu’un peu interloqué, c’était vraiment une personne d’une rareté incroyable.


Je m’excusai de pas avoir été la voir directement en revenant d’Allemagne, je m’étais laissé entraîner ailleurs. Enfin, je passais une très agréable soirée avec une vraie amie, quelqu’un qui comptait vraiment… J’étais heureux.


- Florian, tu sais pour Natalia, tu devrais arrêter de la voir, elle a déjà des vues sur un américain dans mon école

- De toutes façons, elle va bientôt être viré du groupe alors j’essaie juste de profiter un peu encore de sa présence, je sais que ca va mal finir

- Ne t’attache pas trop, ça pourrait te faire beaucoup de mal


Je lui proposai de sortir quelques fois avec nous, elle accepta avec un grand sourire, je reconstruisais ma vie avec assurance, c’est bizarre n’est – pas ?



On pourrait presque croire que… Je m'étais contenté de naître..


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