Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Mélancholia


Par : -AtantoinE-
Genre : Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 1


Publié le 20/10/2009 à 10:17:55 par -AtantoinE-

Voilà, j’aimerais offrir cette histoire à la fille que j’attends encore à notre rendez-vous, malgré son retard…




Prologue :



Ça me revient, maintenant…

C’est elle qui m’avait appelé, je ne m’y attendais qu’à moitié. Mes parents m’ont donné le téléphone. Elle m’invitait à sa fête d’anniversaire. Rares étaient les garçons invités, c’était vraiment ‘‘la honte’’, et c’était bien la première fois qu’elle avait demandé ma venue depuis les quelques années où nous nous connaissions pourtant déjà bien. Pourquoi maintenant ? Grand mystère ; j’ai peut-être changé. On change vite à cette période de la vie. Quoi qu’il en soit, j’avais accepté, tout euphorique, son invitation. Puis nous sommes restés au téléphone, à ne rien dire, pendant un long moment. Chacun attendait que l’autre fasse quelque chose, lance une phrase, peu importe. Notre honte grandissait à chaque seconde de silence. Je pouvais même entendre son souffle par instants… C’est moi qui lui ai finalement dis au revoir.



Ce n’était vraiment pas mon genre…











I



-Tu te souviens de ton enfance ?
-Bien sûr…
-Quand tu repenses à tout ça, l’école, les copains, les sorties… Ça ne t’arrive pas d’avoir un peu de nostalgie ?
-Et comment ! Ça rappelle tant de souvenirs…
-Au point… D’en être parfois émue ?
-Emue ? Non, peut-être pas jusque là.



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Je me souviens…

Je montais la petite impasse pavée, un après-midi, seul. Notre drapeau flottait haut sur la bâtisse, dont les larges portes vomissaient des enfants par dizaines, tous les jours, à la même heure. Je m’appuyais contre une barrière, les bras croisés et regardais attentivement ce spectacle. De tous petits enfants étaient là, en train de rire jaune devant le menu de la cantine affiché dehors ; d’autres se donnaient rendez-vous samedi chez l’un, dimanche chez l’autre, puis rejoignaient leurs parents. Enfin, au terme de quelques longues minutes, la rue se déserta petit à petit. Les derniers enfants qu’il restait jouaient en riant. Frais, roses, insouciants. Et dire qu’il n’y a pas quelques années de cela, je les imitais, alors qu’aucun d’eux n’était né. Je n’imaginais pas me retrouver à nouveau, un jour, dans cette impasse à regarder tous ces petits à qui je ressemblais tant…
Mais je remarquais rapidement qu’ils avaient mis fin a leur jeu et étaient en train de se concerter sérieusement. Puis, au bout de quelques minutes, l’un d’eux vint me voir, tout penaud :

-Monsieur… Pourquoi tu pleures ?

Le bel enfant ! Il ne se rend sans doute pas compte de sa chance. Lui, peut encore pleurer sans avoir de peine…



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-Et toi ?
-Oui, ça m’arrive, parfois…


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