Note de la fic :
Ma coloc', cette folle
Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué
Chapitre 36
Publié le 07/08/2014 à 02:32:50 par LePatriarche
Enervé, outré et souillé, je décide de reprendre ma douche pou me changer les idées, après avoir pris soin de nettoyer le foutre au sol bien sûr. Je la maudis cette connasse, et puis son petit rire... Oui mes réactions font peut-être rageux ou connard en manque, mais faut comprendre quoi. On utilise pas les autres pour assouvir ces désirs chelou. Elle va l'apprendre à ces dépends, rien à foutre.
Une fois sorti de la douche, je prends quelques affaires, un double des clefs, et je sors. Sabrina m'oblige à lui dire où je vais, ce que je compte faire, pourquoi je pars. Sans même lui répondre, je me casse. Temporairement. Raison pense que le silence sera la meilleure arme pour la mettre dans tout ces états, la colère ou la violence ne résoudrons rien. Je lui fais confiance.
Après une heure où j'me suis dégourdi les jambes près d'un calme, profitant du silence ambiant et d'une brise d'air fraiche assis sur un banc, je reviens finalement au logis. Sabrina m'attendait presque près de la porte et s'interroge de mon silence, toujours avec un peu plus d'énervement.
- Dis moi ce que tu as ! Aller t'es frustré c'est ça ? Fais pas cette tête, c'était pour rire !
Sans même lui répondre, je ferme la porte de ma chambre. Le PC va m'aider à passer les nerfs. Après un tour sur FB où j'en profite pour publier les photos de Chris avec une banane dans la bouche, j'entends frapper. Sabrina encore. Je l'ignore. Moins je lui parlerai, plus la haine pourra s'évacuer moins difficilement.
Chris m'insulte par messages interposée et promets des représailles à sa prochaine soirée qui aura lieu en fin de semaine. Le rendez-vous est pris.
Le soleil se couche rapidement, je regarde par la fenêtre de ma chambre quelques gosses jouer au foot. J'aimerai tellement être comme eux, ne pas avoir des soucis de mentalité, ne penser à rien, juste vivre sans se prendre la tête avec des futilités. Le rêve.
Mon portable sonne, c'est Sabrina. Je regarde son message :
" - Arrête de m'ignorer, je sais que tu lis mes messages. T'es pas comme ça, je le sais =)
- Va te faire foutre.
-... Sors de ta chambre et t'aura le droit à un baiser. ;) "
Sur le coup, j'ai une idée de génie. Je sors de la chambre pour rejoindre Sabrina qui se morfond dans le salon, serrant un coussin dans ces bras, les jambes recroquevillées sur elle-même. En me voyant, son sourire d'antan lui revient instantanément. Elle s'approche pour m'embrasser. Difficilement, je pose mes deux mains sur ces épaules pour la retenir. Je dois pas céder. Avec ces conneries, je me suis attaché à elle, c'est comme devenu une sorte de drogue pour moi, un besoin vital de poser mes lèvres contre les siennes.
Je dois arrêter sinon ça me refera faire n'importe quoi, comme avec Alexia. Il m'est impossible de retomber deux fois dans le même panneau. Ego et Raison prendraient un malin plaisir à me le rappeler, les deux détestent que je cède bêtement à mes tentations sans prendre en compte leur avis.
- Mais je te taquinais... Tu aurais du me dire d'arrêter...
- Vu ta lancée, jamais tu te serais arrêté.
-... On pourra encore dormir ensemble ça veut dire ?
- Je sais pas. Tout dépend de toi.
Bizarrement, plus je l'ignore, moins elle m'attire. Ouais en fait c'est comme une drogue cette fille. Je pose les choses au clair : On est juste colocataires, rien de plus, on passe le temps comme de bons amis et tout ira bien.
- Non non tu peux pas me faire ça. Je t'en supplie. Fais pas ça. Je regrette de t'avoir fait de mal, tu le sais bien j'suis pas comme ça... J'ai besoin de toi, allez arrête...
Vu ces réactions disproportionnées, je commence à y voir un peu plus clair. Il ne serait pas étonnant qu'elle ait une sorte de dépendance au sexe. Ca existe chez certaines femmes qui ne peuvent s'empêcher de contenir leurs pulsions, leurs désirs, ça les rend malade d'arrêter ou d'être contenu. Putain, je me rend compte que c'est une drogue pour elle aussi, sauf que ça lui fait perdre la tête.
C'est peut-être pour ça que Sabrina paraissait si "bizarre" les premiers jours à mon arrivé ici, alternant sympathie et mépris + colère excessive. Comme elle était "en froid" à cette période là, il n'y avait personne pour l'aider à combler son manque sexuel. N'empêche, j'ai toujours pas digéré ce qu'elle m'a fait tout à l'heure, et la voir presque au bout du rouleau ne me procure aucune compassion pour le coup, j'y vois plutôt une raison d'utiliser son point faible à mon avantage pour me venger, ça me rend fier et fort de la voir dans cet état. Je deviendrai presque le type de monstre que je déteste, qui utilise leur pouvoir comme des cons. Je veux pas être comme ça mais elle m'y oblige. Ego souhaite l'humilier, Raison reste dubitatif, Fidélité veut l'aplatir de tout son poids et Furia veut la libérer de ces tourments sexuels. Putain ils sont pas tous d'accord, c'est rare que l'assemblée soit aussi...
Soudain, quelqu'un sonne. Sabrina en profite pour essuyer un début de larmes au coin des yeux, notre discussion reprendra tout à l'heure. J'en profite donc pour aller ouvrir moi-même. J'ouvre la porte, normalement, et le visage qu'il m'apparait juste derrière entraine un mélange de manque, de stupeur, de haine, de mépris, de joie, de honte, le tout à la fois. Sans même entendre le son de sa voix, je referme la porte directement. Sabrina fronce les sourcils, voyant dans quel état je suis... Putain... Qu'est-ce que cette connasse d'Alexia vient foutre ici...
Une fois sorti de la douche, je prends quelques affaires, un double des clefs, et je sors. Sabrina m'oblige à lui dire où je vais, ce que je compte faire, pourquoi je pars. Sans même lui répondre, je me casse. Temporairement. Raison pense que le silence sera la meilleure arme pour la mettre dans tout ces états, la colère ou la violence ne résoudrons rien. Je lui fais confiance.
Après une heure où j'me suis dégourdi les jambes près d'un calme, profitant du silence ambiant et d'une brise d'air fraiche assis sur un banc, je reviens finalement au logis. Sabrina m'attendait presque près de la porte et s'interroge de mon silence, toujours avec un peu plus d'énervement.
- Dis moi ce que tu as ! Aller t'es frustré c'est ça ? Fais pas cette tête, c'était pour rire !
Sans même lui répondre, je ferme la porte de ma chambre. Le PC va m'aider à passer les nerfs. Après un tour sur FB où j'en profite pour publier les photos de Chris avec une banane dans la bouche, j'entends frapper. Sabrina encore. Je l'ignore. Moins je lui parlerai, plus la haine pourra s'évacuer moins difficilement.
Chris m'insulte par messages interposée et promets des représailles à sa prochaine soirée qui aura lieu en fin de semaine. Le rendez-vous est pris.
Le soleil se couche rapidement, je regarde par la fenêtre de ma chambre quelques gosses jouer au foot. J'aimerai tellement être comme eux, ne pas avoir des soucis de mentalité, ne penser à rien, juste vivre sans se prendre la tête avec des futilités. Le rêve.
Mon portable sonne, c'est Sabrina. Je regarde son message :
" - Arrête de m'ignorer, je sais que tu lis mes messages. T'es pas comme ça, je le sais =)
- Va te faire foutre.
-... Sors de ta chambre et t'aura le droit à un baiser. ;) "
Sur le coup, j'ai une idée de génie. Je sors de la chambre pour rejoindre Sabrina qui se morfond dans le salon, serrant un coussin dans ces bras, les jambes recroquevillées sur elle-même. En me voyant, son sourire d'antan lui revient instantanément. Elle s'approche pour m'embrasser. Difficilement, je pose mes deux mains sur ces épaules pour la retenir. Je dois pas céder. Avec ces conneries, je me suis attaché à elle, c'est comme devenu une sorte de drogue pour moi, un besoin vital de poser mes lèvres contre les siennes.
Je dois arrêter sinon ça me refera faire n'importe quoi, comme avec Alexia. Il m'est impossible de retomber deux fois dans le même panneau. Ego et Raison prendraient un malin plaisir à me le rappeler, les deux détestent que je cède bêtement à mes tentations sans prendre en compte leur avis.
- Mais je te taquinais... Tu aurais du me dire d'arrêter...
- Vu ta lancée, jamais tu te serais arrêté.
-... On pourra encore dormir ensemble ça veut dire ?
- Je sais pas. Tout dépend de toi.
Bizarrement, plus je l'ignore, moins elle m'attire. Ouais en fait c'est comme une drogue cette fille. Je pose les choses au clair : On est juste colocataires, rien de plus, on passe le temps comme de bons amis et tout ira bien.
- Non non tu peux pas me faire ça. Je t'en supplie. Fais pas ça. Je regrette de t'avoir fait de mal, tu le sais bien j'suis pas comme ça... J'ai besoin de toi, allez arrête...
Vu ces réactions disproportionnées, je commence à y voir un peu plus clair. Il ne serait pas étonnant qu'elle ait une sorte de dépendance au sexe. Ca existe chez certaines femmes qui ne peuvent s'empêcher de contenir leurs pulsions, leurs désirs, ça les rend malade d'arrêter ou d'être contenu. Putain, je me rend compte que c'est une drogue pour elle aussi, sauf que ça lui fait perdre la tête.
C'est peut-être pour ça que Sabrina paraissait si "bizarre" les premiers jours à mon arrivé ici, alternant sympathie et mépris + colère excessive. Comme elle était "en froid" à cette période là, il n'y avait personne pour l'aider à combler son manque sexuel. N'empêche, j'ai toujours pas digéré ce qu'elle m'a fait tout à l'heure, et la voir presque au bout du rouleau ne me procure aucune compassion pour le coup, j'y vois plutôt une raison d'utiliser son point faible à mon avantage pour me venger, ça me rend fier et fort de la voir dans cet état. Je deviendrai presque le type de monstre que je déteste, qui utilise leur pouvoir comme des cons. Je veux pas être comme ça mais elle m'y oblige. Ego souhaite l'humilier, Raison reste dubitatif, Fidélité veut l'aplatir de tout son poids et Furia veut la libérer de ces tourments sexuels. Putain ils sont pas tous d'accord, c'est rare que l'assemblée soit aussi...
Soudain, quelqu'un sonne. Sabrina en profite pour essuyer un début de larmes au coin des yeux, notre discussion reprendra tout à l'heure. J'en profite donc pour aller ouvrir moi-même. J'ouvre la porte, normalement, et le visage qu'il m'apparait juste derrière entraine un mélange de manque, de stupeur, de haine, de mépris, de joie, de honte, le tout à la fois. Sans même entendre le son de sa voix, je referme la porte directement. Sabrina fronce les sourcils, voyant dans quel état je suis... Putain... Qu'est-ce que cette connasse d'Alexia vient foutre ici...
Commentaires
- DovahFish
07/08/2014 à 02:49:15
j'aime bien, pourtant c'est pas du tout mon style d'habitude