Œil coquet aux cils hypnotiques
Tu jouis de la respiration lourde
D’un vieux poicreux alcoolique
Qui t’empoisonne les esgourdes

Que ton sceptre porteur de mort
S’abatte sur le gulliver creux
De ceux qui te feront du tort
Car tu es l’envoyé de Dieu

Viole donc cette devotchka
Qui hurle à en perdre la voix
Sous les yeux fous de son mari
Chante donc sous la pluie

Un dernier moloko et tu te lances
Dans une valse pleine de heurts
Ecoute Ludwig Van, danse !
Car la musique adoucit les meurtres

La terre est mécanique comme une orange
Tu viens en briser les rouages
Un beau sourire sur ta face d’ange
Toi Lucifer du nouvel-âge