Note de la fic :
Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 53 : A la poursuite d'Aëlita
Publié le 22/10/2015 à 22:00:17 par 5xBan
J’étais toujours endormie lorsque les premiers rayons du soleil filtrèrent a travers mes rideaux, je m’étais assoupis sur mon fauteuil a bout de force.
Ma rencontre avec Chloé n’était désormais plus qu'un lointain souvenir, s’effaçant petit a petit comme un rêve. Cependant, je me souvenais parfaitement de ce qu'elle m'avait dit et j'avais bien l'intention de m'y tenir.
Le plus drôle dans tout cela c'est que je m’étais sûrement parlé a moi-même tout du long mais je voyais ces paroles comme la révélation dont j'avais besoin, la vrai Chloé était toujours a l’hôpital sans possibilité de visite et la police n'avait pas encore défoncé ma porte j'avais donc encore du temps, c'est un appel provenant de mon nouveau téléphone qui perturba mon sommeil, l'extirpant difficilement de ma poche j'allumai l’écran encore endormie, l'appel était masqué, mais j'avais déjà une idée de qui cela pouvait-être. Décrochant a la hâte je fus le premier a prendre la parole.
- Marc, c'est quoi le soucis, c'est a moi d'appeler quand je suis prêt non ?
-Je veux simplement vérifier comment va notre petit protégé. Répondit-il de sa voix si caractéristique
- C'est trop d'honneur, il vous suffit d'attendre mon appel, c'est tout.
- N'essaye pas de nous faire faux bond Joëlle.
Marc ne me laissa pas le temps de répondre et raccrocha par lui-même, je jetai le téléphone a l'autre bout du canapé en jurant, je n'aimais déjà pas ce Marc cela faisait maintenant une deuxième raison de le détester encore plus. Si il avait l'intention de me suivre partout ou j'allais cela risquait de compliquer mes plans, le but étant de retrouver Aëlita et de pouvoir l’éloigner avant qu'il ne mette la main dessus. Mais peut-être pourrait je faire d'une pierre deux coup, me frotter a un mafieux était un risque mais je pourrais sûrement trouver quelque chose. Sûrement.
Me grattant les cheveux, je bondis hors du canapé et me dépêchai de faire ma toilette, je n'avais pas l'habitude de le faire si souvent habituellement mais j'en avais besoin pour être prêt, le contact avec l'eau froide me fit frémir effaçant toutes traces de fatigue, j’étais en train de me sécher le visage quand un bruit sourd frappa contre la porte d'entrée. L'impact fut si forte que je fus capable de l'entendre depuis ma salle de bain. Penchant légèrement la tête je m'immobilisai pour être sur que j'avais bien entendu.
Le bruit se répéta après quelques secondes, non, je n'avais pas rêvé.
Avançant a pas de loup je fus devant la porte en un rien de temps, posant la main sur la poignée j’hésitai pendant un moment, je n'avais aucun moyen de savoir qui pouvait se trouver derrière la porte, quelqu'un de censé aurait simplement frappé, il y avait donc autre chose patientant que j'ouvre la porte. Cependant, je ne pouvais juste pas l'ignorer, débloquant la serrure, je tournais la poignée en prenant un inspiration. La première chose que je vis furent la flaque de sang répandu au sol, remontant les yeux vers mon visiteur mes yeux s'agrandirent de terreur.
- Aëlita ? Balbutiai-je y croyant a peine moi-même
Cette dernière ne réagit presque pas et se contenta de sourire a moitié, elle était dans un état déplorable, son visage, ses mains, ses jambes, elle avait du sang partout, comme si elle avait été prise dans une explosion. Son bras droit pendait dans le vide visiblement disloqué et elle tenait son équilibre sur sa jambe droite. Ce que j'avais entendu plus tôt c’était les coups d’épaules qu'elle avait mit en espérant attirer mon attention.
Son regard était perdu dans le vide, lavé de toutes émotions, mais qu'est-ce qui lui été arrivé ? Je ne savais pas quoi faire, j’étais paralysé sur place.
- Aëlita, mon dieu ! C'est tout ce que je fus capable de dire
Aëlita tenta de me répondre quelque chose, je vis ses lèvres remuer mais elle ne produisit aucun son, comment pouvait-elle encore tenir debout et comment avait-elle fait pour venir jusqu'ici sans que personne ne la remarque. Elle piqua alors de l'avant perdant son équilibre, sa main glissa le long de la porte laissant une longue trace. Je tendis les mains pour la rattraper mais l'instant ou elle tomba dedans elle disparut.
Pour être précis, je fus aveuglé par une petite lumière et lors du retour a la normal elle avait disparut, ça avait été brusque et rapide. M'attendant a sentir le poids d'Aëlita dans mes bras je fus pris par surprise et titubai en arrière me rattrapant de justesse, je fixai mes mains comme bloqué sur l'instant, Dieu merci ce n’était qu'un rêve, mais que serait-il passé si ça avait été la réalité, qu'est-ce que j’étais sensé ressentir ? Aëlita s’était mal conduite ces derniers temps mais elle n’était pas mon ennemie, du moins je le voyais comme cela. Le fait de voir Aëlita dans cet état ne pouvait pas être le fruit du hasard, peut-être que j’étais simplement en train de psychoter pour rien mais tout comme pour Chloé ça ne pouvait pas être du au simple hasard, Aëlita. Elle était forcement en danger, ou alors c’était une manière de me dire que je devais me dépêcher de la retrouver. Pourquoi n'est-elle pas revenue d'elle même, je pensais qu'elle ne me laisserait jamais seul, ça ne lui ressemblait pas, cela faisait maintenant plusieurs jours, le doute n’était plus permis. Aëlita était une battante, une folle et une sadique, mais elle restait mon amie. Il fallait que j'aille vérifier.
J’étais cependant conscient que si elle venait a me revoir elle ne me lâcherait plus, est-ce que jetais prêt a me la remettre sur le dos ?
N’était-elle pas mieux loin de moi ? Du moins tant que je n'aurais pas trouvé un moyen de la protéger de Marc. Cependant, si elle n’était toujours pas revenue c'est qu'elle était réellement en danger, l'heure n’était pas a l’égoïsme. Aëlita pourrait être n'importe ou mais il y avait cependant un lieu ou je pouvais me rendre, c’était plutôt loin mais j'avais les moyens désormais. Aucun signe de Daniel, j’étais donc seul sur ce coup.
C’était mieux ainsi, je n'avais pas besoin de lui, je voulais être seul avec Aëlita, je la voyais déjà courant a toute vitesse et me sautant dans les bras.
Je me surpris a sourire a cette pensée, après tout, Aëlita avait investit ma vie au point d'en devenir un élément essentiel, comment pourrais-je ne pas me sentir concerné en pensant a elle ? J'avais initialement prévue d'aller rendre visite a Chloé avant mais je ne pouvais de toute façon pas la voir et elle était prise en charge par des médecins compétents, je n'avais aucun soucis a me faire. Le seul gros soucis était bien évidemment ce foutu mafieux, il été resté très vague quand a ses motivations. Je n'en savais toujours pas plus sur le passé d'Aëlita malheureusement mais peut-être pourrais je me servir de lui pour soutirer les informations dont j'avais besoin ? Il me suffisait de le mettre en confiance et il n’hésiterais sûrement pas a tout me raconter. Ce n'est que l'instant ou je refermai la porte derrière moi que je fus pris de vertige, le même genre de sensation que lorsqu'on se relève trop vite après être resté assis, je sentis ma vue s'obscurcir comme de nombreuses fois avant et mes membres ne répondirent plus a mon commandement. Je fus emporté comme dans un torrent incapable de résister a cette sensation et fermai les yeux m'attendant au pire a mon réveil.
Je me voyais déjà dans un entrepôt, un cimetière, une morgue ou quelque chose dans le genre, cependant a ma grande surprise, je me réveillai presque en sursaut couché dans une sorte de tissus, aveuglé par de puissants halos je ne vis pas tout de suite l'endroit et du patienter que ma vue s'habitue, chose qui ne fut pas très longue. Au fur et a mesure que l'intensité des lumières baissèrent je reconnus pour y avoir moi-même passé pas mal de temps ce qui semblait être une chambre d’hôpital.
Tournant la tête autour de moi ça ne faisait aucun doute, j’étais encore paralysé comme sortant d'un profond sommeil mais je pouvais sentir mes membres me revenir les uns après les autres. Me tournant vers le lit je compris enfin ou j’étais. Couché et profondément endormie, il y avait la personne que j'avais prévue de venir voir.
- Chloé ? Dis-je a voix haute comme pour me convaincre moi-même
Pourquoi ici ? Comment avais-je fais pour entrer ? Depuis combien de temps était je ici ? Je m’étais visiblement endormie a ses cotés mais je n'avais plus aucun souvenir sur ce qu'il s’était passé avant. Même en partant du principe que mon corps s’était rendue de lui même ici des personnes m'auraient vue et questionné, surtout a l'entrée de l’hôpital.
Si ils m'ont laissé entrer c'est que j'ai du leur répondre, oui mais répondre quoi ? Je pensais les visites interdites, est-ce que ça aurait changé ?
Et si ce n’était qu'un rêve ? Une simple illusion ? Avec les événements de ces derniers mois je n’étais plus capable de différencier l'illusion de la réalité tant ces deux concepts étaient proches. Non, Chloé était bien la devant moi, dans ce lit d’hôpital ou je l'avais moi-même envoyé.
Je me suis toujours dis que j'aurais du mal a contenir mes émotions si je venais a voir Chloé dans son lit d’hôpital mais j’étais étrangement indifférent. Le tableau n’était pas aussi glauque que je me l’étais imaginé cependant, Chloé n'avait pas de tuyaux dans la bouche ou je ne sais quelles horreurs de ce genre, a l'exception d'un seul fil ou deux, elle était simplement endormie dans son lit. La voir aussi sereine me fit du bien, j’étais soulagé de pouvoir enfin la voir par moi-même. Quand je pense que tout cela aurait pu être évité si je n'avais pas perdu le contrôle de moi-même ce jour la, l'heure n’était pas aux remords cependant, je ne pouvais plus rien y changer et la vérité était la devant moi. Tendant le bras, je saisis doucement la main de Chloé, elle avait la peau douce et agréable comme je m'en souvenais, au premier contact la chaleur de son corps sembla se propager en moi, je pouvais pratiquement sentir un fluide partant de sa main vers moi. Mais une fois encore j’étais simplement en train de délirer.
Ce n’était pas plus mal que Chloé était endormie, malgré ce que je m’étais dis hier soir je n’étais pas sur qu'elle aurait été très ravie de me voir, du moins pas tout de suite. Il y avait encore beaucoup de choses que je devais faire avant de revenir vers elle. C'est a cet instant qu'un détail ressurgit dans ma mémoire. Aëlita, je voulais retrouver Aëlita et mon corps a comme refusé cette idée m'emmenant de lui-même vers Chloé. Dans un sens je trouvais ça a mon bénéfice car je n'avais même pas eu a débattre avec les médecins et je m’étais littéralement fais téléporter au lieu dit.
Cependant, si ce phénomène venait a se répéter de plus en plus cela finirait par me poser un problème, si je venais a perdre le contrôle de mon propre corps il ne resterait plus grand chose de moi. J'allais devoir en parler a Clayden, cependant le principal pour l'instant était Chloé. J’étais enfin face a elle mais je ne savais pas quoi dire, elle avait toujours les cheveux bouclés comme lors de la fête, la Chloé que j'avais vu avait les cheveux lisses cependant, j'avais l'impression de voir deux personnes totalement différentes, il était pourtant question de la même Chloé. Les infirmières avaient au moins eu l'intelligence de lui enlever ses bijoux et son maquillage, elle était bien plus propre que lorsque je l'ai emmené ici la première fois. Elle avait quelques pansements ici et la sur le visage et le reste semblait avoir cicatrisé, étant recouverte par une couverture je ne pouvais cependant rien en dire pour le reste de son corps et de sa blessure en particulière. L'idée de lui retirer sa couverture me traversa furtivement l'esprit avant de disparaître aussitôt. Alors je restai planté la sans rien dire, focalisé sur sa respiration je finis vite par perdre la notion du temps, seul les chuintements de la machine a coté de Chloé venait perturber le silence.
Le temps semblait figé dans cette pièce, j'avais eu cette sensation lors de mon séjour ici et je l'avais encore toujours maintenant même après plusieurs semaines. Ce n’était peut être que moi mais les chambres d’hôpital avait le don de me mettre mal a l'aise. Si ce n’était pas pour Chloé je serais déjà partit depuis un moment déjà. Aëlita pourrait sûrement très bien attendre encore un peu, elle était redoutable et capable de se défendre d’elle-même, bien que l'hallucination de tout a l'heure ne me mettait pas en confiance, je devais me concentrer sur Chloé.
Les paroles de cette dernière me revinrent a l'esprit, cette détermination, Chloé pensait vraiment que je pourrais solutionner la situation. Malheureusement, bien que son discours m'avait motivé, je ne savais absolument pas comment j'allais m'y prendre, en somme, l’énergie que j'avais ressentis a mon réveil avait totalement disparue. Si Chloé venait a hurler en me voyant qu'est-ce que je devrais faire dans ce cas la ? Et si elle venait a raconter ce que j'avais fais, la police aurait assez de preuves pour m'avoir et je ne pourrais jamais retrouver Mars. Ce que Aëlita m'avait dit cette même soirée ne m'avait quitté depuis. J'avais tenté tant bien que mal de chasser cette pensée de mon esprit mais je ne pouvais rien y faire.
Aëlita savait que Chloé allait sûrement me dénoncer une fois sortit de son coma, c'est pour cette raison qu'elle avait insisté pour se débarrasser de Chloé. Ce jour la, la tristesse a obstrué ma capacité a penser et je n'ai pas réfléchie jusqu'au bout, sur l'instant je voulais juste sauver Chloé, rien de plus. Non, je ne devais pas commencer a avoir ce genre de pensées, je n'avais aucun regret a avoir, j'avais fais le bon choix. Du moins j'osais espérer que j'avais fais le bon choix. Dans le cas contraire, le prix a payer serait lourd. J'avais le regard fixé sur Chloé quand quelqu'un pénétra dans la pièce.
- Tiens donc, si ce n'est pas mon ancien patient.
Cette voix ne m’était pas étrangère, je l'avais déjà entendu ici même.
En me retournant, il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître la personne se trouvant devant moi. Bien que je n’étais plus trop sur pour son prénom, je m'y risquai tout de même.
- Laurence, c'est cela ? Lui dis-je
- Tiens, tu te souviens de mon prénom ?
- Vous semblez étonné ?
- Souvent, mes patients oublie vite qui je suis une fois qu'ils sortent d'ici. Répondit-il en souriant
Il me tendit ensuite sa main que je serrai sans trop réfléchir, cela faisait étrange de le revoir après tout ce temps, et malgré le fait que j'avais passé un bout de temps ici je n'avais plus grand souvenir de mes entretiens avec Laurence. Ce dernier après m'avoir salué se tourna vers Chloé et déclara.
- Ne t'en fais pas pour ton amie, elle est sauvé désormais, il faut juste qu'elle se repose un peu désormais.
Entendre un médecin le dire, c’était bien plus rassurant que se le dire a soi-même, j’étais maintenant sur qu'elle allait s'en sortir. Ça faisait un doute de moins. Cependant ça n’était pas tout.
- Vous savez quand elle va se réveiller ? Lui demandai-je
- Difficile a dire, cela pourrait-être maintenant comme dans plusieurs semaines.
- Elle ne va pas dormir pendant des années quand même ?
- Oh ne t'en fais pas, ça ne risque pas, ce genre de chose c'est soit dans les films ou alors pour des cas bien plus graves et spécifiques.
- Je vois. Murmurai-je en reportant mon regard vers Chloé.
Laurence sembla le remarquer et ce dernier posa une main sur mon épaule.
- Elle serait contente de savoir que tu viens la voir, tout comme elle est venue pour toi.
- Je connais la vérité, inutile de me mentir désormais. Précisai-je
- Je te demande pardon ?
- Je sais qu'elle n'est pas venue me voir tout les jours.
- Qu'est-ce que tu raconte, bien sur que si. Rajouta le docteur comme ne comprenant pas ce que j’étais en train de raconter.
- Elle a avoué elle même ne pas être venue me voir aussi souvent qu'elle l'aurait prétendue.
- Et bien elle a du te mentir dans ce cas car je m'en souviens très bien, elle rentrant tôt le matin et repartant une fois que les visites étaient terminées.
- Ce n'est pas possible, elle m'a dit l'inverse. Rétorquai-je
- J'ignore pourquoi elle t'a dit cela alors, les cameras pourront te le prouver, elle venait même avec son cours parfois et il m'est arrivé de la retrouver endormie a coté de toi la tête dans ses feuilles.
Aux paroles de Laurence, un affreux doute se glissa en moi, qui des deux avait raison, la logique voudrait que cela soit Chloé, elle était tout de même capable de savoir ce qu'elle avait elle même fait. Cependant Laurence semblait si sincère, cela ne faisait pas de sens. Pourquoi me mentir ? Il lui aurait suffit de me dire qu'Aëlita n'avait pas raison et j'aurais peut-être mieux réagit. Alors pourquoi avoir avoué qu'elle s’était servit de moi ? A moins que... Non ça ne faisait pas de sens.
- Promettez moi que vous n’êtes pas en train de me mentir. Demandai-je presque suppliant
- Quel intérêt aurait-je a te mentir ? Répondit-il
- Mais alors, si Chloé est bien venue me voir tout les jours.
Je n'achevai pas ma phrase, je n'avais aucune preuve pour avancer ma théorie a part la bonne parole de Laurence mais une vérité était en train de se former devant moi, une vérité difficile a admettre. Ce passage me défila rapidement en tête, le jour ou je l'ai confronté a ce qu'Aëlita m'avait dit d'elle et de sa relation avec Vincent, je me souviens du silence qui a précédé sa réponse, la manière dont elle avait inspiré avant de tout me dire. Ce jour la, j'ai cru qu'elle avait fait ça parce qu'elle savait qu'elle n'avait plus d'échappatoire. Mais désormais avec ces nouveaux éléments il y avait une alternative. En réalité, Chloé ne m'a jamais trompé avec Vincent.
Elle a simplement joué le jeu, elle s'est délibérément mise en tord toute seule. Ça semblait dingue, mais je ne voyais que ça. Cependant je ne savais toujours pas pourquoi, je me ressassais les différents moments important de cette soirée et je me braquai soudainement sur mon grand coming-out avec Aëlita. Juste avant de monter sur scène, je me souviens m’être retourné pour appeler Chloé mais cette dernière avait disparu.
Non, elle n'a pas disparu, elle est partit d'elle même, après avoir détruit ce qui restait de notre relation elle est simplement partit, elle a quitté la scène. Elle a avoué une faute qu'elle n'avait pas commise pour se descendre a mes yeux et elle est partit par la suite. Et dans le souterrain, ce serait-elle volontairement mise en travers de mon chemin ? Être prise par la main de celle qu'elle aime ? Non, non, j'allais trop loin. Pourtant dans mon esprit tout semblait si logique. J'ai cru au début qu'Aëlita avait réussit a avoir l'avantage sur Chloé mais en realité j’étais loin de la vérité.
Chloé a fait en sorte qu'Aëlita puisse gagner.
Ma rencontre avec Chloé n’était désormais plus qu'un lointain souvenir, s’effaçant petit a petit comme un rêve. Cependant, je me souvenais parfaitement de ce qu'elle m'avait dit et j'avais bien l'intention de m'y tenir.
Le plus drôle dans tout cela c'est que je m’étais sûrement parlé a moi-même tout du long mais je voyais ces paroles comme la révélation dont j'avais besoin, la vrai Chloé était toujours a l’hôpital sans possibilité de visite et la police n'avait pas encore défoncé ma porte j'avais donc encore du temps, c'est un appel provenant de mon nouveau téléphone qui perturba mon sommeil, l'extirpant difficilement de ma poche j'allumai l’écran encore endormie, l'appel était masqué, mais j'avais déjà une idée de qui cela pouvait-être. Décrochant a la hâte je fus le premier a prendre la parole.
- Marc, c'est quoi le soucis, c'est a moi d'appeler quand je suis prêt non ?
-Je veux simplement vérifier comment va notre petit protégé. Répondit-il de sa voix si caractéristique
- C'est trop d'honneur, il vous suffit d'attendre mon appel, c'est tout.
- N'essaye pas de nous faire faux bond Joëlle.
Marc ne me laissa pas le temps de répondre et raccrocha par lui-même, je jetai le téléphone a l'autre bout du canapé en jurant, je n'aimais déjà pas ce Marc cela faisait maintenant une deuxième raison de le détester encore plus. Si il avait l'intention de me suivre partout ou j'allais cela risquait de compliquer mes plans, le but étant de retrouver Aëlita et de pouvoir l’éloigner avant qu'il ne mette la main dessus. Mais peut-être pourrait je faire d'une pierre deux coup, me frotter a un mafieux était un risque mais je pourrais sûrement trouver quelque chose. Sûrement.
Me grattant les cheveux, je bondis hors du canapé et me dépêchai de faire ma toilette, je n'avais pas l'habitude de le faire si souvent habituellement mais j'en avais besoin pour être prêt, le contact avec l'eau froide me fit frémir effaçant toutes traces de fatigue, j’étais en train de me sécher le visage quand un bruit sourd frappa contre la porte d'entrée. L'impact fut si forte que je fus capable de l'entendre depuis ma salle de bain. Penchant légèrement la tête je m'immobilisai pour être sur que j'avais bien entendu.
Le bruit se répéta après quelques secondes, non, je n'avais pas rêvé.
Avançant a pas de loup je fus devant la porte en un rien de temps, posant la main sur la poignée j’hésitai pendant un moment, je n'avais aucun moyen de savoir qui pouvait se trouver derrière la porte, quelqu'un de censé aurait simplement frappé, il y avait donc autre chose patientant que j'ouvre la porte. Cependant, je ne pouvais juste pas l'ignorer, débloquant la serrure, je tournais la poignée en prenant un inspiration. La première chose que je vis furent la flaque de sang répandu au sol, remontant les yeux vers mon visiteur mes yeux s'agrandirent de terreur.
- Aëlita ? Balbutiai-je y croyant a peine moi-même
Cette dernière ne réagit presque pas et se contenta de sourire a moitié, elle était dans un état déplorable, son visage, ses mains, ses jambes, elle avait du sang partout, comme si elle avait été prise dans une explosion. Son bras droit pendait dans le vide visiblement disloqué et elle tenait son équilibre sur sa jambe droite. Ce que j'avais entendu plus tôt c’était les coups d’épaules qu'elle avait mit en espérant attirer mon attention.
Son regard était perdu dans le vide, lavé de toutes émotions, mais qu'est-ce qui lui été arrivé ? Je ne savais pas quoi faire, j’étais paralysé sur place.
- Aëlita, mon dieu ! C'est tout ce que je fus capable de dire
Aëlita tenta de me répondre quelque chose, je vis ses lèvres remuer mais elle ne produisit aucun son, comment pouvait-elle encore tenir debout et comment avait-elle fait pour venir jusqu'ici sans que personne ne la remarque. Elle piqua alors de l'avant perdant son équilibre, sa main glissa le long de la porte laissant une longue trace. Je tendis les mains pour la rattraper mais l'instant ou elle tomba dedans elle disparut.
Pour être précis, je fus aveuglé par une petite lumière et lors du retour a la normal elle avait disparut, ça avait été brusque et rapide. M'attendant a sentir le poids d'Aëlita dans mes bras je fus pris par surprise et titubai en arrière me rattrapant de justesse, je fixai mes mains comme bloqué sur l'instant, Dieu merci ce n’était qu'un rêve, mais que serait-il passé si ça avait été la réalité, qu'est-ce que j’étais sensé ressentir ? Aëlita s’était mal conduite ces derniers temps mais elle n’était pas mon ennemie, du moins je le voyais comme cela. Le fait de voir Aëlita dans cet état ne pouvait pas être le fruit du hasard, peut-être que j’étais simplement en train de psychoter pour rien mais tout comme pour Chloé ça ne pouvait pas être du au simple hasard, Aëlita. Elle était forcement en danger, ou alors c’était une manière de me dire que je devais me dépêcher de la retrouver. Pourquoi n'est-elle pas revenue d'elle même, je pensais qu'elle ne me laisserait jamais seul, ça ne lui ressemblait pas, cela faisait maintenant plusieurs jours, le doute n’était plus permis. Aëlita était une battante, une folle et une sadique, mais elle restait mon amie. Il fallait que j'aille vérifier.
J’étais cependant conscient que si elle venait a me revoir elle ne me lâcherait plus, est-ce que jetais prêt a me la remettre sur le dos ?
N’était-elle pas mieux loin de moi ? Du moins tant que je n'aurais pas trouvé un moyen de la protéger de Marc. Cependant, si elle n’était toujours pas revenue c'est qu'elle était réellement en danger, l'heure n’était pas a l’égoïsme. Aëlita pourrait être n'importe ou mais il y avait cependant un lieu ou je pouvais me rendre, c’était plutôt loin mais j'avais les moyens désormais. Aucun signe de Daniel, j’étais donc seul sur ce coup.
C’était mieux ainsi, je n'avais pas besoin de lui, je voulais être seul avec Aëlita, je la voyais déjà courant a toute vitesse et me sautant dans les bras.
Je me surpris a sourire a cette pensée, après tout, Aëlita avait investit ma vie au point d'en devenir un élément essentiel, comment pourrais-je ne pas me sentir concerné en pensant a elle ? J'avais initialement prévue d'aller rendre visite a Chloé avant mais je ne pouvais de toute façon pas la voir et elle était prise en charge par des médecins compétents, je n'avais aucun soucis a me faire. Le seul gros soucis était bien évidemment ce foutu mafieux, il été resté très vague quand a ses motivations. Je n'en savais toujours pas plus sur le passé d'Aëlita malheureusement mais peut-être pourrais je me servir de lui pour soutirer les informations dont j'avais besoin ? Il me suffisait de le mettre en confiance et il n’hésiterais sûrement pas a tout me raconter. Ce n'est que l'instant ou je refermai la porte derrière moi que je fus pris de vertige, le même genre de sensation que lorsqu'on se relève trop vite après être resté assis, je sentis ma vue s'obscurcir comme de nombreuses fois avant et mes membres ne répondirent plus a mon commandement. Je fus emporté comme dans un torrent incapable de résister a cette sensation et fermai les yeux m'attendant au pire a mon réveil.
Je me voyais déjà dans un entrepôt, un cimetière, une morgue ou quelque chose dans le genre, cependant a ma grande surprise, je me réveillai presque en sursaut couché dans une sorte de tissus, aveuglé par de puissants halos je ne vis pas tout de suite l'endroit et du patienter que ma vue s'habitue, chose qui ne fut pas très longue. Au fur et a mesure que l'intensité des lumières baissèrent je reconnus pour y avoir moi-même passé pas mal de temps ce qui semblait être une chambre d’hôpital.
Tournant la tête autour de moi ça ne faisait aucun doute, j’étais encore paralysé comme sortant d'un profond sommeil mais je pouvais sentir mes membres me revenir les uns après les autres. Me tournant vers le lit je compris enfin ou j’étais. Couché et profondément endormie, il y avait la personne que j'avais prévue de venir voir.
- Chloé ? Dis-je a voix haute comme pour me convaincre moi-même
Pourquoi ici ? Comment avais-je fais pour entrer ? Depuis combien de temps était je ici ? Je m’étais visiblement endormie a ses cotés mais je n'avais plus aucun souvenir sur ce qu'il s’était passé avant. Même en partant du principe que mon corps s’était rendue de lui même ici des personnes m'auraient vue et questionné, surtout a l'entrée de l’hôpital.
Si ils m'ont laissé entrer c'est que j'ai du leur répondre, oui mais répondre quoi ? Je pensais les visites interdites, est-ce que ça aurait changé ?
Et si ce n’était qu'un rêve ? Une simple illusion ? Avec les événements de ces derniers mois je n’étais plus capable de différencier l'illusion de la réalité tant ces deux concepts étaient proches. Non, Chloé était bien la devant moi, dans ce lit d’hôpital ou je l'avais moi-même envoyé.
Je me suis toujours dis que j'aurais du mal a contenir mes émotions si je venais a voir Chloé dans son lit d’hôpital mais j’étais étrangement indifférent. Le tableau n’était pas aussi glauque que je me l’étais imaginé cependant, Chloé n'avait pas de tuyaux dans la bouche ou je ne sais quelles horreurs de ce genre, a l'exception d'un seul fil ou deux, elle était simplement endormie dans son lit. La voir aussi sereine me fit du bien, j’étais soulagé de pouvoir enfin la voir par moi-même. Quand je pense que tout cela aurait pu être évité si je n'avais pas perdu le contrôle de moi-même ce jour la, l'heure n’était pas aux remords cependant, je ne pouvais plus rien y changer et la vérité était la devant moi. Tendant le bras, je saisis doucement la main de Chloé, elle avait la peau douce et agréable comme je m'en souvenais, au premier contact la chaleur de son corps sembla se propager en moi, je pouvais pratiquement sentir un fluide partant de sa main vers moi. Mais une fois encore j’étais simplement en train de délirer.
Ce n’était pas plus mal que Chloé était endormie, malgré ce que je m’étais dis hier soir je n’étais pas sur qu'elle aurait été très ravie de me voir, du moins pas tout de suite. Il y avait encore beaucoup de choses que je devais faire avant de revenir vers elle. C'est a cet instant qu'un détail ressurgit dans ma mémoire. Aëlita, je voulais retrouver Aëlita et mon corps a comme refusé cette idée m'emmenant de lui-même vers Chloé. Dans un sens je trouvais ça a mon bénéfice car je n'avais même pas eu a débattre avec les médecins et je m’étais littéralement fais téléporter au lieu dit.
Cependant, si ce phénomène venait a se répéter de plus en plus cela finirait par me poser un problème, si je venais a perdre le contrôle de mon propre corps il ne resterait plus grand chose de moi. J'allais devoir en parler a Clayden, cependant le principal pour l'instant était Chloé. J’étais enfin face a elle mais je ne savais pas quoi dire, elle avait toujours les cheveux bouclés comme lors de la fête, la Chloé que j'avais vu avait les cheveux lisses cependant, j'avais l'impression de voir deux personnes totalement différentes, il était pourtant question de la même Chloé. Les infirmières avaient au moins eu l'intelligence de lui enlever ses bijoux et son maquillage, elle était bien plus propre que lorsque je l'ai emmené ici la première fois. Elle avait quelques pansements ici et la sur le visage et le reste semblait avoir cicatrisé, étant recouverte par une couverture je ne pouvais cependant rien en dire pour le reste de son corps et de sa blessure en particulière. L'idée de lui retirer sa couverture me traversa furtivement l'esprit avant de disparaître aussitôt. Alors je restai planté la sans rien dire, focalisé sur sa respiration je finis vite par perdre la notion du temps, seul les chuintements de la machine a coté de Chloé venait perturber le silence.
Le temps semblait figé dans cette pièce, j'avais eu cette sensation lors de mon séjour ici et je l'avais encore toujours maintenant même après plusieurs semaines. Ce n’était peut être que moi mais les chambres d’hôpital avait le don de me mettre mal a l'aise. Si ce n’était pas pour Chloé je serais déjà partit depuis un moment déjà. Aëlita pourrait sûrement très bien attendre encore un peu, elle était redoutable et capable de se défendre d’elle-même, bien que l'hallucination de tout a l'heure ne me mettait pas en confiance, je devais me concentrer sur Chloé.
Les paroles de cette dernière me revinrent a l'esprit, cette détermination, Chloé pensait vraiment que je pourrais solutionner la situation. Malheureusement, bien que son discours m'avait motivé, je ne savais absolument pas comment j'allais m'y prendre, en somme, l’énergie que j'avais ressentis a mon réveil avait totalement disparue. Si Chloé venait a hurler en me voyant qu'est-ce que je devrais faire dans ce cas la ? Et si elle venait a raconter ce que j'avais fais, la police aurait assez de preuves pour m'avoir et je ne pourrais jamais retrouver Mars. Ce que Aëlita m'avait dit cette même soirée ne m'avait quitté depuis. J'avais tenté tant bien que mal de chasser cette pensée de mon esprit mais je ne pouvais rien y faire.
Aëlita savait que Chloé allait sûrement me dénoncer une fois sortit de son coma, c'est pour cette raison qu'elle avait insisté pour se débarrasser de Chloé. Ce jour la, la tristesse a obstrué ma capacité a penser et je n'ai pas réfléchie jusqu'au bout, sur l'instant je voulais juste sauver Chloé, rien de plus. Non, je ne devais pas commencer a avoir ce genre de pensées, je n'avais aucun regret a avoir, j'avais fais le bon choix. Du moins j'osais espérer que j'avais fais le bon choix. Dans le cas contraire, le prix a payer serait lourd. J'avais le regard fixé sur Chloé quand quelqu'un pénétra dans la pièce.
- Tiens donc, si ce n'est pas mon ancien patient.
Cette voix ne m’était pas étrangère, je l'avais déjà entendu ici même.
En me retournant, il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître la personne se trouvant devant moi. Bien que je n’étais plus trop sur pour son prénom, je m'y risquai tout de même.
- Laurence, c'est cela ? Lui dis-je
- Tiens, tu te souviens de mon prénom ?
- Vous semblez étonné ?
- Souvent, mes patients oublie vite qui je suis une fois qu'ils sortent d'ici. Répondit-il en souriant
Il me tendit ensuite sa main que je serrai sans trop réfléchir, cela faisait étrange de le revoir après tout ce temps, et malgré le fait que j'avais passé un bout de temps ici je n'avais plus grand souvenir de mes entretiens avec Laurence. Ce dernier après m'avoir salué se tourna vers Chloé et déclara.
- Ne t'en fais pas pour ton amie, elle est sauvé désormais, il faut juste qu'elle se repose un peu désormais.
Entendre un médecin le dire, c’était bien plus rassurant que se le dire a soi-même, j’étais maintenant sur qu'elle allait s'en sortir. Ça faisait un doute de moins. Cependant ça n’était pas tout.
- Vous savez quand elle va se réveiller ? Lui demandai-je
- Difficile a dire, cela pourrait-être maintenant comme dans plusieurs semaines.
- Elle ne va pas dormir pendant des années quand même ?
- Oh ne t'en fais pas, ça ne risque pas, ce genre de chose c'est soit dans les films ou alors pour des cas bien plus graves et spécifiques.
- Je vois. Murmurai-je en reportant mon regard vers Chloé.
Laurence sembla le remarquer et ce dernier posa une main sur mon épaule.
- Elle serait contente de savoir que tu viens la voir, tout comme elle est venue pour toi.
- Je connais la vérité, inutile de me mentir désormais. Précisai-je
- Je te demande pardon ?
- Je sais qu'elle n'est pas venue me voir tout les jours.
- Qu'est-ce que tu raconte, bien sur que si. Rajouta le docteur comme ne comprenant pas ce que j’étais en train de raconter.
- Elle a avoué elle même ne pas être venue me voir aussi souvent qu'elle l'aurait prétendue.
- Et bien elle a du te mentir dans ce cas car je m'en souviens très bien, elle rentrant tôt le matin et repartant une fois que les visites étaient terminées.
- Ce n'est pas possible, elle m'a dit l'inverse. Rétorquai-je
- J'ignore pourquoi elle t'a dit cela alors, les cameras pourront te le prouver, elle venait même avec son cours parfois et il m'est arrivé de la retrouver endormie a coté de toi la tête dans ses feuilles.
Aux paroles de Laurence, un affreux doute se glissa en moi, qui des deux avait raison, la logique voudrait que cela soit Chloé, elle était tout de même capable de savoir ce qu'elle avait elle même fait. Cependant Laurence semblait si sincère, cela ne faisait pas de sens. Pourquoi me mentir ? Il lui aurait suffit de me dire qu'Aëlita n'avait pas raison et j'aurais peut-être mieux réagit. Alors pourquoi avoir avoué qu'elle s’était servit de moi ? A moins que... Non ça ne faisait pas de sens.
- Promettez moi que vous n’êtes pas en train de me mentir. Demandai-je presque suppliant
- Quel intérêt aurait-je a te mentir ? Répondit-il
- Mais alors, si Chloé est bien venue me voir tout les jours.
Je n'achevai pas ma phrase, je n'avais aucune preuve pour avancer ma théorie a part la bonne parole de Laurence mais une vérité était en train de se former devant moi, une vérité difficile a admettre. Ce passage me défila rapidement en tête, le jour ou je l'ai confronté a ce qu'Aëlita m'avait dit d'elle et de sa relation avec Vincent, je me souviens du silence qui a précédé sa réponse, la manière dont elle avait inspiré avant de tout me dire. Ce jour la, j'ai cru qu'elle avait fait ça parce qu'elle savait qu'elle n'avait plus d'échappatoire. Mais désormais avec ces nouveaux éléments il y avait une alternative. En réalité, Chloé ne m'a jamais trompé avec Vincent.
Elle a simplement joué le jeu, elle s'est délibérément mise en tord toute seule. Ça semblait dingue, mais je ne voyais que ça. Cependant je ne savais toujours pas pourquoi, je me ressassais les différents moments important de cette soirée et je me braquai soudainement sur mon grand coming-out avec Aëlita. Juste avant de monter sur scène, je me souviens m’être retourné pour appeler Chloé mais cette dernière avait disparu.
Non, elle n'a pas disparu, elle est partit d'elle même, après avoir détruit ce qui restait de notre relation elle est simplement partit, elle a quitté la scène. Elle a avoué une faute qu'elle n'avait pas commise pour se descendre a mes yeux et elle est partit par la suite. Et dans le souterrain, ce serait-elle volontairement mise en travers de mon chemin ? Être prise par la main de celle qu'elle aime ? Non, non, j'allais trop loin. Pourtant dans mon esprit tout semblait si logique. J'ai cru au début qu'Aëlita avait réussit a avoir l'avantage sur Chloé mais en realité j’étais loin de la vérité.
Chloé a fait en sorte qu'Aëlita puisse gagner.