Note de la fic : 
Les péripéties d'un branleur (SAISON 1)
Par : GeneralJVC1
Genre : Nawak, Action
Statut : Terminée
Chapitre 38
Publié le 04/01/2016 à 21:59:09 par GeneralJVC1
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CHAPITRE 38 : Au delà des différences [PARTIE 1/2] 
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2 semaines qu'on a reprit les cours, j'ai jamais pu appeler Sarya... Vous savez pourquoi ?
Parce qu'entre temps, j'ai réussi à péter mon portable
(">
Comment ? Bah j'y viens, doucement lecteur impatient
C'était il y'a 5 jours de ça, il était à peut près 19H30 et je marchais dans la rue en direction d'une grosse soirée chez un pote pleins d'alcool pleins de meufs et tout
...
Ouais bon ok en fait c'était pour faire les courses
Ma mère voulait que j'aille acheter du P.Q parce qu'on était en rade
Pour une fois j'étais pas mécontent d'aller acheter quelque chose parce que ma mère m'avait autorisé à me prendre des paquets de bonbons
Le magasin le plus proche était un 8 à Huit, et celui-ci fermait à 20H00. Au début je pensais que ça irait et que je pourrais y arriver sans soucie, problème, en arrivent au bout de la rue, le magasin au fond en visuel, il était déjà 19H59
Je m'était donc mis à courir comme un taré, comme si le Pitbull enragé de mon voisin était à mes trousses ! Mais en traversant la route comme un vagabond, un vieux au volant avec 0 de vue à chaque œil n'avait pas remarqué ma présence et m'avait percuté de plein fouet
J'étais un peut sonné en me relevant mais j'étais encore entier, c'était le principal... jusqu'à ce que j'aperçoive les morceaux de mon portable éparpillés aux quatre coins de la route
A ce moment là, je me suis dis que j'aurais encore préféré perdre une jambe et un rein plutôt que ça...
J'ai cherché ma carte SIM, peut-être que par miracle, elle avait survécu à cet accident ?
Mais non, brisée en deux, tous mes numéros contenus à l'intérieur sont parties en fumés... rejoindre monsieur Iwata dans le ciel
Et le pire c'est que ça avait servie à rien, le magasin était fermé et le vieux croûton avait déjà reprit sa route, surement pour éviter les problèmes.
Je suis par la suite rentré chez moi, me suis fais engueulé par ma mère, pour n'avoir rien ramené mais aussi parce que j'avais réussi à faire un gros trou dans mon jean
Enfin bref, fin de journée de merde
Depuis j'ai pas pu rappeler Sarya, dégoutté... Tant pis, faut passer à autre chose
Marc : Tony ?
Tony : Mhmhmhm ?
Marc : Bah alors tu rêves ? Ça a sonné c'est l'heure de la pause
On est jeudi aujourd'hui, l'un des pires jours de la semaine, vous savez pourquoi ? Parce que ce jour maudit est situé entre le mercredi et le vendredi, deux des meilleurs jours de la semaine !(">
Il est 10H05, on sort tout juste d'un cours de math, c'est fou ce que j'aime cette matière
On a prit l'habitude de se rendre au foyer pour s'acheter des trucs à graille et du café, fin' moi je prend du chocolat, parce que le café, sérieusement, c'est vraiment dégueulasse
Pour une fois, le foyer n'est pas bondé d'ados à la con qui viennent se remplir le bide dés le matin, Momo passe en premier et ce prend un twix, il est suivi de Marc qui se prend un sandwich jambon fromage, putain mais comment il fait pour se rendre ça dés le matin ce mec ?
Moi je me prend des crunchs, des mars, des lions et un coca. Ben quoi ? J'ai faim
On part ensuite vers le coin fumeur pour Momo et Amélia qui s'y est mit y'a peut de temps, je sais pas si c'est à cause de l’hospitalisation de Justine ou tout simplement parce que c'est juste une grosse conne qui suit le mouvement comme un bon petit mouton auprès du troupeau
Justine est toujours à l'hôpital, à cause de la balle qu'elle a reçu, elle doit tous les jours effectuer une petite séance de remise en forme au niveau de ses jambes, elle a du mal à marcher depuis, elle se retrouve contrainte d'utiliser des béquilles, des fois quand les médecins ne la surveille pas, elle en profite pour utiliser un fauteuil roulant et se balader avec dans les couloirs
Quand on vient la voir les week-ends on s'organise des courses de fauteuil roulant, le dernier arrivé paie un kebab à chacun d'entre nous
Vu que c'est Marc qui perd toujours, c'est toujours à lui de nous en prendre
Momo : On a quoi après
Julien : Art Appliqué
Pour ceux qui ne sont pas encore au lycée, ou les gogoles qui n'y sont jamais allés, ne dites jamais à un prof d'Art Appliqué que c'est la même chose que l'Art Plastique, conseil d'ami m'voyez
Tony : Putain j'en ai marre de cette matière de merde, ch'ui nul en dessin en plus
Amélia : Moi ça va j'aime bien c'est sympa je trouve
Tony : J't'ai pas demandé ton avis
Momo : Gaël ce bâtard il gère trop en dessin, vous avez vu quand on a fait les autoportraits la semaine dernière ?
Tony : N'importe quoi il est nul
Marc : Tu dis ça parce qu'il t'as fais un gros nez ?
Tony : Il m'a caricaturé puisse 9000 cet enfoiré
Amélia : Je l'ai trouvé très réaliste son dessin moi
Julien : Faut avouer qu'il y'avait une grosse ressemblance
Tony : Allez tous niquer vos mères !
Alors que Momo jette sa clope plus loin, la sonnerie retentit, et allez, c'est partie pour deux heures d'ARP
Tient, pour une fois le prof. est en avance
Mr. Breton : Bien, je vois que tout le monde est là
Aujourd'hui nous allons nous rendre à l’amphithéâtre, vous n'êtes pas au courant mais notre lycée a été sollicité pour participer à des séances auprès de jeunes de votre âge ayant pour particularité d'avoir un handicap chacun. Cette décision a été prise pour vous montrer que malgré les apparences, malgré ce qui peut vous différencier, nous restons tous les même, et qu' aucun d'entre eux ne méritent d'être jugé comme inférieur à nous
Dylan : Ouais en gros on va voir des SEGPA ?
Blaize : M'sieur j'ai pas envie d'êt' contaminé
Tiens, deux des blaireaux de la classe qui ouvrent leur gueule
Mr. Breton : Rien à voir jeunes gens, les personnes avec lesquels vous allez interagir ont tous un handicap différent, des amputés, des grand brûlés, certains ont des troubles mentaux...
Dylan : Ouais bah des SEGPA quoi
Blaize : On pourra prendre une douche à l'eau de javel après ?
Mr. Breton : Encore une remarque comme celle-ci et c'est deux heures de colles chacun compris ?
Dylan : Ça va on rigole
Mr. Breton : Je compte sur vous pour adopter une tenue irréprochable, faites en sorte que cette séance se passe bien, ils ont décidés de venir nous voir de leur plein gré, alors ne me décevez pas !
Nous commencerons par vous mettre en binôme avec chacun d'entre eux pour la première demi-heure, ensuite, nous vont partagerons entre différents ateliers
Des questions ?
Tony : On est obligé de le faire ?
Mr. Breton : Oui, ça ne vous fera pas de mal je pense
Lèa : Y'a des filles ou pas ?
Mr. Breton : Oui il y'en a je crois ne t'inquiète pas.
Dylan : Elles sont bonnes au moins ? Parce que les trizo j'y touche pas !
Blaize :
Mr. Breton : T'as gagné tes deux heures de colle Dylan...
Putain de merde... Déjà que j'aime pas parler aux mecs que je connais pas, là c'est le pompom, devoir supporter des handicapés pendant deux heures(">
On suit le prof jusqu'à l'amphithéâtre, il nous demande patienter et entre en premier.
L'autre abrutis de Dylan essaie de regarder par la fenêtre.
Blaize : Tu vois quet' chose ?
Dylan : Bah y'a juste le prof. qui parle avec des gens
Tony : Hey ça se peut on va voir Justine avec ses béquilles
Amélia : C'est pas drôle
Tony : Ta gueule
Julien : Je suis impatient de faire leur connaissance
Tony : T'es bizarre toi
Julien : Je ne vois pas ce qu'il y'a de bizarre, je trouve ça bien d'essayer de nous sensibiliser à ce genre de chose, à voir un handicap d'un œil nouveau
Tony : Bah moi j'aimerais pas les voir du tout justement
Momo : T'as peur de tomber sur le fou qui t'avait poursuivit dans l'hôsto ?
Tony : On a dis qu'on reparlerait plus jamais de ça
Marc : TU VE FER UN ENFEN ?!
Momo :
Tony : J'vais te défoncer la gueule !
Marc : Non pas taper !
Tient, voilà le prof. qui revient
Mr.Breton : Vous pouvez entrer, et dans le calme !
Les blaireaux kikoo de la classe entrent en premier, Dylan, le plus débile de tous se met à exécuter ce qui semblerait être... une imitation grotesque du monstre de Frankenstein
Dylan : Mwa segpa, mwa veu des amis
Blaize :
Mr. Breton : Je vous présentes les personnes en charges de cette journée un peut spécial
Dylan : mwa ma mamen di ke ze souis spécial
Blaize :
Le prof. nous as présentés chacun des organisateurs, ensuite ils nous ont conduits dans la salle à côté.
Une vingtaine d'ados sont assis à leur place.
Chaque tables sont séparés et en face d'eux, des places libres qui nous sont destinés.
En jetant un coup d’œil rapide, je peut distingué pas mal de cas, un mongole avec les yeux qui se barrent en couilles et la bave aux lèvres, une fille, tête baissé, utilisant ses longs cheveux pour masquer sa moitié de visage entièrement brûlé, un gars en fauteuil roulant et sans jambes
Mr. Breton : Vos places ne sont pas attribués, choisissez avec qui vous voulez vous mettre et tâchez de faire connaissance
Tony : Putain fais chier...
Personne n'ose avancer, un petit sentiment de malaise se met en place, mais Julien décide d'ouvrir le bal et se place avec le mec sans jambes, il le salut et commence déjà à discuter avec lui.
Les autres commencent petit à petit à y aller eux aussi, sans se presser, je regarde attentivement chacun d'entre eux, sans convictions, je me dis que je pourrais simuler un mal de bide, une gastro
Soudain, mon regard se porte sur une jeune fille tout au fond, ses yeux bleus restent fixés en face et elle fait défiler ses doigts le long des pages d'un bouquin.
Non d'un screamer cactus ! C'EST SARYA !
CHAPITRE 38 : Au delà des différences [PARTIE 1/2] __________________________________________________________________________
2 semaines qu'on a reprit les cours, j'ai jamais pu appeler Sarya... Vous savez pourquoi ?
Parce qu'entre temps, j'ai réussi à péter mon portable
(">Comment ? Bah j'y viens, doucement lecteur impatient
C'était il y'a 5 jours de ça, il était à peut près 19H30 et je marchais dans la rue en direction d'une grosse soirée chez un pote pleins d'alcool pleins de meufs et tout
...
Ouais bon ok en fait c'était pour faire les courses
Ma mère voulait que j'aille acheter du P.Q parce qu'on était en rade
Pour une fois j'étais pas mécontent d'aller acheter quelque chose parce que ma mère m'avait autorisé à me prendre des paquets de bonbons
Le magasin le plus proche était un 8 à Huit, et celui-ci fermait à 20H00. Au début je pensais que ça irait et que je pourrais y arriver sans soucie, problème, en arrivent au bout de la rue, le magasin au fond en visuel, il était déjà 19H59
Je m'était donc mis à courir comme un taré, comme si le Pitbull enragé de mon voisin était à mes trousses ! Mais en traversant la route comme un vagabond, un vieux au volant avec 0 de vue à chaque œil n'avait pas remarqué ma présence et m'avait percuté de plein fouet
J'étais un peut sonné en me relevant mais j'étais encore entier, c'était le principal... jusqu'à ce que j'aperçoive les morceaux de mon portable éparpillés aux quatre coins de la route
A ce moment là, je me suis dis que j'aurais encore préféré perdre une jambe et un rein plutôt que ça...
J'ai cherché ma carte SIM, peut-être que par miracle, elle avait survécu à cet accident ?
Mais non, brisée en deux, tous mes numéros contenus à l'intérieur sont parties en fumés... rejoindre monsieur Iwata dans le ciel
Et le pire c'est que ça avait servie à rien, le magasin était fermé et le vieux croûton avait déjà reprit sa route, surement pour éviter les problèmes.
Je suis par la suite rentré chez moi, me suis fais engueulé par ma mère, pour n'avoir rien ramené mais aussi parce que j'avais réussi à faire un gros trou dans mon jean
Enfin bref, fin de journée de merde
Depuis j'ai pas pu rappeler Sarya, dégoutté... Tant pis, faut passer à autre chose
Marc : Tony ?
Tony : Mhmhmhm ?
Marc : Bah alors tu rêves ? Ça a sonné c'est l'heure de la pause
On est jeudi aujourd'hui, l'un des pires jours de la semaine, vous savez pourquoi ? Parce que ce jour maudit est situé entre le mercredi et le vendredi, deux des meilleurs jours de la semaine !
(">Il est 10H05, on sort tout juste d'un cours de math, c'est fou ce que j'aime cette matière
On a prit l'habitude de se rendre au foyer pour s'acheter des trucs à graille et du café, fin' moi je prend du chocolat, parce que le café, sérieusement, c'est vraiment dégueulasse
Pour une fois, le foyer n'est pas bondé d'ados à la con qui viennent se remplir le bide dés le matin, Momo passe en premier et ce prend un twix, il est suivi de Marc qui se prend un sandwich jambon fromage, putain mais comment il fait pour se rendre ça dés le matin ce mec ?
Moi je me prend des crunchs, des mars, des lions et un coca. Ben quoi ? J'ai faim
On part ensuite vers le coin fumeur pour Momo et Amélia qui s'y est mit y'a peut de temps, je sais pas si c'est à cause de l’hospitalisation de Justine ou tout simplement parce que c'est juste une grosse conne qui suit le mouvement comme un bon petit mouton auprès du troupeau
Justine est toujours à l'hôpital, à cause de la balle qu'elle a reçu, elle doit tous les jours effectuer une petite séance de remise en forme au niveau de ses jambes, elle a du mal à marcher depuis, elle se retrouve contrainte d'utiliser des béquilles, des fois quand les médecins ne la surveille pas, elle en profite pour utiliser un fauteuil roulant et se balader avec dans les couloirs
Quand on vient la voir les week-ends on s'organise des courses de fauteuil roulant, le dernier arrivé paie un kebab à chacun d'entre nous
Vu que c'est Marc qui perd toujours, c'est toujours à lui de nous en prendre
Momo : On a quoi après
Julien : Art Appliqué
Pour ceux qui ne sont pas encore au lycée, ou les gogoles qui n'y sont jamais allés, ne dites jamais à un prof d'Art Appliqué que c'est la même chose que l'Art Plastique, conseil d'ami m'voyez
Tony : Putain j'en ai marre de cette matière de merde, ch'ui nul en dessin en plus
Amélia : Moi ça va j'aime bien c'est sympa je trouve
Tony : J't'ai pas demandé ton avis
Momo : Gaël ce bâtard il gère trop en dessin, vous avez vu quand on a fait les autoportraits la semaine dernière ?
Tony : N'importe quoi il est nul
Marc : Tu dis ça parce qu'il t'as fais un gros nez ?
Tony : Il m'a caricaturé puisse 9000 cet enfoiré
Amélia : Je l'ai trouvé très réaliste son dessin moi
Julien : Faut avouer qu'il y'avait une grosse ressemblance
Tony : Allez tous niquer vos mères !
Alors que Momo jette sa clope plus loin, la sonnerie retentit, et allez, c'est partie pour deux heures d'ARP
Tient, pour une fois le prof. est en avance
Mr. Breton : Bien, je vois que tout le monde est là
Aujourd'hui nous allons nous rendre à l’amphithéâtre, vous n'êtes pas au courant mais notre lycée a été sollicité pour participer à des séances auprès de jeunes de votre âge ayant pour particularité d'avoir un handicap chacun. Cette décision a été prise pour vous montrer que malgré les apparences, malgré ce qui peut vous différencier, nous restons tous les même, et qu' aucun d'entre eux ne méritent d'être jugé comme inférieur à nous
Dylan : Ouais en gros on va voir des SEGPA ?
Blaize : M'sieur j'ai pas envie d'êt' contaminé
Tiens, deux des blaireaux de la classe qui ouvrent leur gueule
Mr. Breton : Rien à voir jeunes gens, les personnes avec lesquels vous allez interagir ont tous un handicap différent, des amputés, des grand brûlés, certains ont des troubles mentaux...
Dylan : Ouais bah des SEGPA quoi
Blaize : On pourra prendre une douche à l'eau de javel après ?
Mr. Breton : Encore une remarque comme celle-ci et c'est deux heures de colles chacun compris ?
Dylan : Ça va on rigole
Mr. Breton : Je compte sur vous pour adopter une tenue irréprochable, faites en sorte que cette séance se passe bien, ils ont décidés de venir nous voir de leur plein gré, alors ne me décevez pas !
Nous commencerons par vous mettre en binôme avec chacun d'entre eux pour la première demi-heure, ensuite, nous vont partagerons entre différents ateliers
Des questions ?
Tony : On est obligé de le faire ?
Mr. Breton : Oui, ça ne vous fera pas de mal je pense
Lèa : Y'a des filles ou pas ?
Mr. Breton : Oui il y'en a je crois ne t'inquiète pas.
Dylan : Elles sont bonnes au moins ? Parce que les trizo j'y touche pas !
Blaize :
Mr. Breton : T'as gagné tes deux heures de colle Dylan...
Putain de merde... Déjà que j'aime pas parler aux mecs que je connais pas, là c'est le pompom, devoir supporter des handicapés pendant deux heures
(">On suit le prof jusqu'à l'amphithéâtre, il nous demande patienter et entre en premier.
L'autre abrutis de Dylan essaie de regarder par la fenêtre.
Blaize : Tu vois quet' chose ?
Dylan : Bah y'a juste le prof. qui parle avec des gens
Tony : Hey ça se peut on va voir Justine avec ses béquilles
Amélia : C'est pas drôle
Tony : Ta gueule
Julien : Je suis impatient de faire leur connaissance
Tony : T'es bizarre toi
Julien : Je ne vois pas ce qu'il y'a de bizarre, je trouve ça bien d'essayer de nous sensibiliser à ce genre de chose, à voir un handicap d'un œil nouveau
Tony : Bah moi j'aimerais pas les voir du tout justement
Momo : T'as peur de tomber sur le fou qui t'avait poursuivit dans l'hôsto ?
Tony : On a dis qu'on reparlerait plus jamais de ça
Marc : TU VE FER UN ENFEN ?!
Momo :
Tony : J'vais te défoncer la gueule !
Marc : Non pas taper !
Tient, voilà le prof. qui revient
Mr.Breton : Vous pouvez entrer, et dans le calme !
Les blaireaux kikoo de la classe entrent en premier, Dylan, le plus débile de tous se met à exécuter ce qui semblerait être... une imitation grotesque du monstre de Frankenstein
Dylan : Mwa segpa, mwa veu des amis
Blaize :
Mr. Breton : Je vous présentes les personnes en charges de cette journée un peut spécial
Dylan : mwa ma mamen di ke ze souis spécial
Blaize :
Le prof. nous as présentés chacun des organisateurs, ensuite ils nous ont conduits dans la salle à côté.
Une vingtaine d'ados sont assis à leur place.
Chaque tables sont séparés et en face d'eux, des places libres qui nous sont destinés.
En jetant un coup d’œil rapide, je peut distingué pas mal de cas, un mongole avec les yeux qui se barrent en couilles et la bave aux lèvres, une fille, tête baissé, utilisant ses longs cheveux pour masquer sa moitié de visage entièrement brûlé, un gars en fauteuil roulant et sans jambes
Mr. Breton : Vos places ne sont pas attribués, choisissez avec qui vous voulez vous mettre et tâchez de faire connaissance
Tony : Putain fais chier...
Personne n'ose avancer, un petit sentiment de malaise se met en place, mais Julien décide d'ouvrir le bal et se place avec le mec sans jambes, il le salut et commence déjà à discuter avec lui.
Les autres commencent petit à petit à y aller eux aussi, sans se presser, je regarde attentivement chacun d'entre eux, sans convictions, je me dis que je pourrais simuler un mal de bide, une gastro
Soudain, mon regard se porte sur une jeune fille tout au fond, ses yeux bleus restent fixés en face et elle fait défiler ses doigts le long des pages d'un bouquin.
Non d'un screamer cactus ! C'EST SARYA !