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CHAPITRE 33 : La tristesse engendre la folie... La fin des Hapananas
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Enfin on le tient cet enfoiré !
Ce gros taré qui voulait faire de nous ses de zombies de compagnie !
Le pire c'est qu'il vient de nous dire qu'il nous attendais, il est assis posey dans son fauteuil, toujours avec son foutu masque avec le symbole Hapananas du 15-18

A quel point peut on devenir aussi taré pour vouloir contrôler le monde en utilisant un smiley à la con d'un forum à la con ?

Mais c'est quoi son problème à celui-là ? Vénérer un smiley, buter des gens, même moi je ferais pas un truc pareil

Le Messager : Avancez je vous prie, je sais que vous avez trouvé le moyen de contourner mon hypnose sur mes fidèles. Je vous félicites. Je suis seul à présent, n'ayez aucune crainte.

Gilbert continue d'avancer vers lui, lentement, il pointe son arme sur le Messager et se tient prêt à tirer.
On le suit, mais bien derrière, parce que là, la situation est comment dire... aussi tendu qu'un string de kikoopute

Gilbert : Qui êtes-vous à la fin et pourquoi avez vous commis toutes ses atrocités ?! Dans quel but ?! (">
Le Messager : Un but... Pourquoi systématiquement renvoyé un acte vers un but que l'on doit atteindre ?
Gilbert : Vous voulez me faire croire que vous agissez pour votre bon plaisir ?
Le Messager : J'agis et ne répond qu'envers une seule et même entité, le dieu Hapananas.
Gilbert : On sait très bien d'ou vient votre pseudo dieu, un smiley piqué sur un forum de jeunes.
Vous vous servez d'un vulgaire smiley pour justifier vos actes !
Le Messager : Un vulgaire smiley ?
Non ! C'est bien plus que ça !

Soudain, le Messager se lève de son siège.

Gilbert : Ne bougez pas !
Le Messager : Le dieu Hapananas existe ! Oui, je l'ai vu, il est venu à moi lorsque je me suis retrouvé seul... Lorsque la vie elle-même semblait m'avoir abandonné...
Je n'avais plus rien... Je voulais en finir... Mais il est apparu, et c'est moi qu'il a désigné pour cette quête

Tony : J'ai comme l'impression qu'il a une tare ce mec
Justine : Non à peine

Gilbert : Vous avez donc perpétré tout ça... Parce que vous avez cru voir un dieu vous...conférer une quête... Est-ce votre dieu qui as aussi ordonné de tuer un honnête homme, un père de famille et un ami de longue date, un homme sincère et fidèle ?! Il aimait son travail et par dessus tout... il... il aimait sa famille...
Et vous le lui avait enlevé...
Votre folie ne justifiera jamais toutes ces abominations, vous êtes complètement cinglé, rien de plus ! (">
Le Messager : Alors... C'est moi le méchant dans cette histoire ? J'aurais pu tuer sa femme et sa fille mais je les ai laissé en vie alors qu'elles auraient pu être au courant de quelque chose !
J'ai voulu rendre cette ville meilleure ! Je voulais rendre le MONDE meilleur !
Mais aucun d'entre vous n'a voulu me comprendre... non... aucun.... sauf un, le seigneur Hapananas...
Gilbert : Votre pseudo dieu n'existe pas, vous êtes fou ! (">

Suite à ces paroles, le Messager commence à enchaîner des mimiques bizarres, des mimiques de malade mental avec ses bras, il bouge dans tous les sens et frappe sur son bureau.

Le Messager : NON ! IL EXISTE ! JE L'AI VU !
Gilbert : Et aujourd'hui, ou est il votre dieu ? Pourquoi ne vous vient il donc pas en aide ?
Le Messager : Il a promit, oui il a promit de me le rendre !
Gilbert : De vous rendre qui
Le Messager : Mon fils, il a promit...
Gilbert : Votre f...

...

Julien : Gilbert ? Est-ce que tout va bien ?
Gilbert : Non... C'est... C'est impossible...

Gilbert semble avoir découvert quelque chose, il reste tétanisé sur place, il abaisse son fusil.
Il scrute le Messager, les yeux grand ouverts, sa respiration se fait de plus en plus forte.

Le Messager : Vous avez toujours été le meilleur d'entre nous Gilbert, toujours.

Soudain, le Messager porte ses mains sur son masque. Il attrape, du bout des doigts les deux côtés de celui-ci et commence à le retirer.

Enfin, le Messager se découvre devant nous. C'est un homme, la quarantaine, visage arrondie, un grain de beauté sur la joue droite. Il est brun, aux yeux noisette, il regarde Gilbert droit dans les yeux.

Le Messager : Bonsoir Gilbert.
Gilbert : Tu...
Le Messager : Tu te rends compte, tu t'en es sortie grâce à des enfants... Quelle ironie, sachant que c'est à cause d'eux que mon fils est mort
Gilbert : Philippe... Non...

Le Messager n'était autre que Philippe Latour, chef de police, mais aussi l'un des hommes que respectait le plus Gilbert, malgré leur nombreux différents.

Gilbert : Mais... Pourquoi... ?
Philippe : Pourquoi ? Tu me demande pourquoi ?

Son rire sonne faux, une larme coule de long de sa joue.

Philippe : Mon fils est mort à cause de jeunes morveux dans leur genre !
Tous ses petits salopards qui se croient permis de jouer avec les sentiments d'un autre !
Gilbert : Mais cela fait des années que ton fils est mort ! Les coupables ont eu ce qu'ils méritaient !
Philippe : Ho oui, des punitions, aussi efficace qu'envoyer son gosse au coin, ou de lui faire copier 100 fois, je ne dois pas casser les affaires des autres ! Mais est-ce pour autant que cela a eu pour effet de me rendre mon fils ? Non !

Gilbert : Alors c'est ça... Tu es tombé dans la folie suite à sa mort... Et tu n'as jamais su faire ton deuil...
Ton fils est mort Philippe, et rien ni personne ne pourra le ramener, tu le sais tout autant que moi !
Philippe : LA FERME ! LA FERME !

Le Messager finit par éclater en sanglot, il sert les dents et continue de nous fixer tous hostilement.
Gilbert nous fais signe de nous reculer.

Philippe: Il allait me rendre mon fils... ET VOUS AVEZ TOUS FOUTU EN L'AIR ! LE SEIGNEUR HAPANANAS NE ME LE PARDONNERA JAMAIS !

Suite à ces paroles, le fou dangereux sort une arme et la pointe dans notre direction, on tente de reculer mais Philippe nous en empêche.

Philippe : Ne bougez pas ou je vous descends tous !
Gilbert : Ne fais pas ça ! Ce ne sont que des enfants !
Philippe : Mon fils aussi n'était encore qu'un enfant !

Justine : Tony j'ai peur !
Julien : Ne fais pas un pas de plus, il faut le calmer avant que ça ne dégénère !
Tony : On a rien à voir avec ton histoire vieux timbré alors laisse nous partir !
Julien : Tu veux qu'il nous tue tous ou quoi ?

Gilbert : Philippe, regarde-moi, je pose mon arme au sol, tu vois ?
Philippe : (">
Gilbert : Je sais à quel point la mort de ton fils a pu te faire souffrir...
Philippe : Non tu n'en sais rien ! (">
Gilbert : Bien sûr que je le sais ! J'ai perdu des proches moi aussi, je sais ce que ça fait de perdre quelqu’un que l'on aime... Mais malgré tout, j'ai su continué à avancer, je me suis accroché !
Et aujourd'hui, je suis encore là, devant toi, tu es l'un des hommes que je respecte le plus au monde !
Philippe : Arrête tes conneries... Je ne serais jamais aussi solide que toi... Tu as toujours été le meilleur Gilbert, toujours...
Gilbert : Le meilleur ? Je me suis fais avoir comme un débutant en venant ici et je m'en suis sortie uniquement grâce à des gosses de lycée...
Mon renvoi d'il y'a quelques semaines, c'était pour m'éloigner d'ici n'est-ce pas ? Et la mort de Gaden te permettait de le faire sans éveiller le moindre soupçons. Qui a été le plus malin dans cette histoire ?
Philippe : ...

Le Messager commence à abaisser son arme, il s'arrête de sangloter...
Justine commence à s'avancer vers lui, mais qu'est-ce qu'elle fait ?

Justine : Vous êtes chef de police c'est ça ?
Je me disais bien que je vous avez déjà vu quelque part
Philippe : Tu m'as... déjà vu ? ....
Justine : C'était il y'a quelques années, ma mère et moi étions partis faire quelques courses dans un petit magasin pas loin de chez nous
On était venu acheté des croquettes pour notre chat, je l'ai appelé Scar en rapport avec un personnage d'un manga que j'apprécie
Arrivé à la caisse, j'ai supplie ma mère de me prendre des bonbons, au début elle ne voulait pas, alors j'ai piqué ma petite crise de jeune râleuse
Ça a duré une bonne dizaine de minutes, et finalement, elle a finit par céder.
Mais au moment de payer, un homme masqué est entré violemment dans le magasin, il était cagoulé, une arme à la main, il nous as ordonné de nous mettre à terre. Bien entendu ce qui l’intéressait, c'était le contenu de la caisse.
J'était terrifiée, je pleurais toute les larmes de mon corps, ma mère me suppliait de me taire, mais impossible, à la fin, mes pleurs on commencé à agacer le voleur alors il m'a tiré par la veste et m'a jeter un allé plus loin.
Ma mère s'est levé pour l'empêcher de me faire du mal, mais il l'a frappé avec la crosse de son arme.
Il s'est ensuite approché de moi et a braqué son arme sur moi.
Ma mère l'a supplié, il ne voulait rien entendre.
Ce jour-là, j'aurais pu mourir, mais le destin en a voulu autrement, car à cet instant précis, un agent de police est intervenue immédiatement et a tiré sur le braqueur avant qu'il n'est eu le temps de faire quoi que ce soit. Et cet agent, c'était un certains Philippe Latour, c'est votre nom n'est-ce pas ?
Si je n'avais pas supplié ma mère de me prendre des sucreries, jamais nous ne nous serions retrouvé aux prises avec cet homme, malgré tout, la vie semblait encore tenir à moi, car c'est vous, ce jour là, qu'elle a envoyé me sauver

Là je dois avouer qu'elle m'impressionne, le gourou c'est finalement calmé.
Elle pose ses mains sur les siennes, ressentent le froid de son revolver parcourir la paume de ses mains, d'un ton rassurant, elle le regarde droit dans les yeux :

Philippe : Oui... Je... Je m'en souviens...
Justine : Vous n'êtes pas quelqu’un de mauvais, ni d'incapable, vous êtes un homme bon et juste.
Et c'est cet homme que je vois à nouveau devant moi.
Lâchez cette arme, elle n'est plus d'aucune utilité
Philippe : Je...
Justine : Ne refaite pas les mêmes erreurs, ce n'est pas ce que votre fils aurait voulu

Soudain, le visage de Philippe se refroidit d'un coup, il fixe d'un regard terrifiant celui de Justine.

Philippe : Mon fils... aurait préféré être en vie à l'heure d’aujourd’hui ! (">
Justine : Je...
Philippe : Qu'est-ce qui te permet d'affirmer ce qu'aurait voulu ou non mon fils ? (">
Justine : Ce n'est pas ce que je voulait...
Philippe : MON FILS EST MORT A CAUSE DE GENS COMME VOUS ! (">
Gilbert : JUSTINE NE RESTE PAS L...

Un coup de feu retentit. Philippe et Justine continuent de se fixer, le Messager a désormais le regard vide, il ne semble plus porter aucun poids sur ses épaules.
Justine effectue trois pas en arrière tout en titubant.
Elle se tourne vers nous, ses mains sont appuyés contre le bas de son ventre.

Tony : Ju... Justine ?

Elle sépare ses mains, elle sont pleines de sang, elle vient de recevoir une balle.
Elle nous regarde, sourie un court instant et finit par tomber.

Julien : JUSTINE NON !

Gilbert est le premier à se précipiter vers elle. Il se baisse et appuie ses mains contre sa blessure qui ne cesse de saigner.

Gilbert : Petite tu m'entends ? Répond-moi !
Julien : Justine regarde moi !

Elle ne répond pas, ses yeux sont fermés et elle continue de saigner en abondance.
Gilbert se tourne vers Philippe.

Gilbert : Regarde ce que tu as fais bon sang ! (">
Philippe : Tout ce que je voulais, c'était revoir le sourire de mon fils...

Le Messager sourit et porte son arme dans sa bouche.

Philippe : Papa va rester auprès de toi fiston, pour toujours, plus jamais nous ne seront séparés
Gilbert : NON QU'EST-CE QUE TU FAIS ?! ARRÊTES !

L'ultime coup de feu retentit, Philippe Latour, alias le Messager, vient de se donner la mort...

Agent de la B.A.T. : Vous ! Plus un geste !
Julien : Aidez-nous ! Notre amie s'est fait tiré dessus !
Tony : Justine... Tient bon, je t'en supplie

Les agents travaillant pour le même organisme que Brendon sont finalement intervenues...
Justine a été emmené d'urgence à l'hôpital, au bloc opératoire.
Nous n'avons pas eu le droit de l'accompagné dans l'ambulance.

Nous avons tout expliqué à cette fameuse organisation nommée B.A.T., tout ce que nous savions.
Ils nous ont fait part de la mort de Brendon...
Lorsqu'elle a apprit pour Justine, Amélia est tombé en sanglot, Marc aussi d'ailleurs...
Les données inscrites dans le PC du Messager avaient été entièrement supprimées, il avait tout prévu...
Le bâtiment entier a été condamné.

La tristesse et le désespoir d'un père l'ont pervertie à la folie, il s'est imaginé recevoir des ordres d'un smiley qu'il avait aperçu sur les forum, il n'avait pas été choisi au hasard, le smiley Hap était celui qu'utilisait le plus souvent son fils. Il s'était accroché à la dernière chose qui pouvait le relier encore à lui...

Je me suis fait défoncer par ma mère, mais en même temps, elle n'a jamais été aussi heureuse de me voir
Finalement, l'opération pour Justine c'est bien passé, ils ont réussie à déloger la balle de son corps et elle est désormais garder à l'hôpital, au chaud

Ha et au fait, Gilbert a finalement été réintégré et promu au seins de la police, et devinez quoi ? Ouais, il est devenu le nouveau chef !
Un poste qu'il a accepté avec beaucoup de sérieux et quelque chose me dis que cette ville sera désormais bien plus calme avec lui
Quand à ce cher Robert le pédobear, lui il va rester toute sa vie au chaud dans une bonne cellule bien surveillée au sein de la B.A.T., rien que ça

Décidément, jamais je n'arriverais à passer une année normalement dans ma foutu vie de merde
M'enfin bon, vous connaissez la chanson n'est-ce pas ? Avec moi, rien ne se passe jamais comme prévu, jamais

[Le lendemain - Lieu inconnu - 17H30]

Femme masquée : Je suis déçu, tellement déçu de vous...
??? : Ma reine je... Je vous assures qu'il était un candidat hors pair pour...
Femme masquée : Il suffit ! Vous savez combien toute cette installation m'a coûté ?
Une fortune !
??? :
Femme masquée : Heureusement que votre pion a eu la bonne idée d'effacer toutes ses données, finalement, il a au moins effectué une bonne action au final
??? : Qu'allons nous faire à présent ?
Femme masquée : Je pense laisser le seigneur Santa prendre la main, vous feriez mieux de vous reposez en attendant...
??? : Bien votre majesté...
Seigneur Santa : Quels sont les instructions ?
Femme masquée : Nous allons pour le moment nous tenir à l'écart, mais lorsque le moment sera venu, nous attaquerons à nouveau, et cette fois, nous remporterons la bataille !
Seigneur Hapananas, Seigneur Santa, Seigneur Clowniste, vous pouvez disposez, je rentre à présent, j'ai un dîner de haute gastronomie en compagnie d'un charmant jeune homme qui m'attend chez moi