________________________________________________________________________

CHAPITRE 30 : Mon vieil ennemi
________________________________________________________________________

Pendant que le groupe quitte la pièce, Adrien la ferme à clef derrière eux puis s'installe.
C'est la première fois qu'il a accès à un tel panneau de commande de contrôle, il n'a jamais été aussi excité qu'aujourd'hui

De leur côté, le groupe, avec à leur tête Brendon, agent double travaillant pour le B.A.T se hâtent vers l'armurerie, traînants avec eux les corps endormies de Tony et Amélia tout en faisant attention aux gardes Hapananas surveillants les couloirs.

Brendon : Nous y voilà, ici, nous aurons accès à tout ce dont nous avons besoins.
Momo : Wow génial des Kalash
Brendon : Pas touche On va se servir de tranquillisant, hors de question de faire des victimes, je vous rappel que ces gens ce sont fait laver le cerveau, seul leur chef, le Messager est à maîtriser.
Justine : D'ailleurs, est-ce que tu sais comment ils font pour leur... laver le cerveau ?
Brendon : He bien ils les enferment dans cette pièce nommé le Purgatoire ou nous étions il y'a peut. Ensuite ils leur font écouter un son hypnotisant qu'ils repassent en boucle pendant toute une journée.
Justine : Mais et toi comment tu...
Brendon : Comment j'ai fais pour y échapper ? J'ai une puce implanté dans mon crane qui bloque toute forme d'hypnotisme. Et elle sert aussi à mes supérieurs pour vérifier ma fréquence cardiaque, si je venais à échouer dans ma mission, l'info sera directement transmise dans les locaux du B.A.T.
Marc : Wow c'est trop casse !
Brendon : Si on veut oui

Julien : Tu nous a dit que Brendon n'était pas ton vrai nom... Alors qu'est-ce que c'est ?
Brendon : Confidentiel ))">
Justine : Ho fait dit moi, et Amélia, tu faisais semblant avec elle aussi ? Au point de lui briser le cœur ?
Brendon : Amélia est une personne naïf et bien trop immature encore. Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais cette leçon m'a permit de lui montrer qu'il ne faut jamais juger un homme par son apparence.
Apprendre à le connaître est une étape primordial, car de nos jours, peut d'entre vous en jugent le fond, vous ne vous contentez que des apparences et lorsque ses dernières vous déçoivent, vous vous permettez d'établir un avis fondé uniquement sur ce que vous voyez, et rien d'autres.
Justine : ... Mais par ta faute elle s'est retrouvée embarquée dans cette histoire ! J’espère pour toi qu'il existe un moyen de les ramener parmi nous ! (">
Brendon : Nous n'avons pas encore trouvé le moyens de les guérir, pour le moment il va falloir faire avec les moyens du bord.

Armés de fusils tranquillisants, le groupe sort de l'armurerie en laissant derrière eux, planqués dans des caissons Amélia et Tony encore endormies. Adrien les guides jusqu'à l'ascenseur en surveillant chaque mouvements des gardes présents dans les couloirs.
Brendon préfère les laisser s'occuper de l'Isoloir pendant qu'il se charge de retrouver le Messager.

Une fois descendu ne niveau plus bas, le groupe s'infiltre en suivant les indications d'Adrien.
Julien prend la tête de la file, aucun garde à l'entrée, ils peuvent continuer à avancer.
Deux gardes leur barre la route, complètements immobiles, restants concentrés sur leur poste.
Julien tire dans la nuque des deux disciples Hapananas qui tombent dans les vapes.

La chasse peut continuer, cette fois, Gaël veut s'en faire un
Il vise et tire dans le derrière d'un garde qui met un peut plus de temps que les autres pour s'évanouir.

Momo : wsh pk ta tiré ds l'cul t pédé ou koi ?
Gaël : Tu crois qu'c'est facile de viser ? (">

Les adolescents continuent de progresser, les détenues, témoins de leur infiltration sont collés aux portails de leur cellule et observe leur sauveurs. Une fois arrivé au fond d'un couloir, un homme les interpellent :

Robert : Hey les jeunes ! Ça vous dirait pas de me faire sortir d'ici ?
Marc : Bordel regardez ! C'est Mr. Duv... Enfin Robert le pédobear
Robert : Hey mais j'te reconnais toi ! T'es le gamin que j'avais poursuivit au lycée
Ha mais t'as ramené tout tes petits copains
Qu'est-ce que vous venez foutre ici ?
Justine : On est venu libérer tous les détenus
Robert : Ça tombe bien car je suis moi-même un détenu !
Justine : Oui sauf que toi tu vas rester là
Robert : Quoi ? Non attendez vous pouvez pas me laisser enfermer ici ?
Julien : C'est tout ce que vous méritez après tout ce que vous avez fait.
Robert : Ecoutez-moi on va faire un marché ! Je vous dis ou ils planquent les clefs et vous, vous me sortez de là ! Qu'est-ce que vous en dites ?
Gaël : Adrien viens de dire dans l'oreillette que les clefs sont planquées dans un bureau un peut plus au fond
Julien : Parfait allons-y
Robert : NON REVENEZ PITIÉ JE VOUS PROMETS QUE JE SERAIS SAGE !

Le groupe ce remet en route, les clefs sont accrochées dans un bureau surveillé par un dernier garde.
Momo se propose, vise et atteint son objectif sans difficulté.
La voix et libre, Julien s'empare des clefs et commence à ouvrir chacune des cellules.
En repassant devant la cellule de Robert, ce dernier s'adresse une seconde fois au groupe :

Robert : Le pt'tit con et la blonde étaient sympa eux au moins
Justine : Vous parlez de qui là
Robert : Bah de la magnifique jeune filles, Amélia c'est ça ?
Accompagné de Tony
Julien : Vous étiez dans la même cellule ?
Robert : Un peut mon n'veu, et je sais aussi qu'ils ont été emmenés se faire laver le cerveau
Justine : On est au courant, on les as enfermés en attendant de trouver une solution.
Robert : Ecoutez, je sais comment faire pour que vos amis redeviennent normal ))">
Julien : Et bien entendu tu vas nous demander pour cela de te sortir d'ici, hors de question
Robert : Alors vous préférez laisser vos amis vivre comme des zombies alors que moi, le grand Robert je détient la solution ?
Julien : ...
Justine : Julien, on va quand-même pas le sortir de là, tu sais de quoi il est capable !
Julien : Gaël et Momo, vous le surveillé, au moindre faux pas, vous tirez.
Robert : Ha !

Finalement, Robert les suis, surveillé par les deux gars balèzes du groupe.
Ils continuent leur chemin, accompagnés par une grande dizaine d'autres détenues.

Julien : Alors cette solution
Robert : Je préfère que vous me sortiez de là avant, pas envie de me faire entourlouper
Justine : Ben voyons

Il ne reste plus qu'une cellule, c'est celle de Gilbert qui avait été emprisonné il il y'a peut suite à son échec pour infiltrer la secte.

Julien : Venez monsieur, vous êtes libre, nous devons quitter cette endroit au plus vite !
Gilbert : Mais qui êtes-vous ?
Julien : De simples adolescents aidés par un agent infiltré d'une organisation venu pour vous sauver, faites nous confiance, nous pouvons vous sortir de là, vous et tous les autres
Gilbert : Bien... alors je vous su...

Soudain, le visage de Gilbert se fige, il aperçoit juste à côté un être qui lui est un peut trop familier, aucun doute, c'est bien l'homme qui l'avait tant fais souffrir autrefois, celui après qui il avait tant courut après, Robert le dangereux pédophile !

Robert : Hey mais c'est mon vieux copain Gilbert ! Alors toi aussi ils t'ont...

Le vieil homme ne laisse pas son vieil ennemi finir sa phrase et l’assomme avec un bon gros coups de poing dans la gueule, Robert s'effondre au sol, la tête la première.

Justine : Mais qu'est-ce qui vous prend ?
Julien : Vous... Vous vous connaissez ?
Gilbert : On peut dire ça comme ça oui

...........................

De son côté, Brendon continue de se faire passer pour un disciple Hapananas, longeant le couloir, il se rend dans le bureau du Messager, il frappe et entre à l'intérieur.

Le Messager : Ho c'est vous Alors vous avez réglé le problème ?
Brendon : Oui monsieur, un simple dysfonctionnement, rien de grave
Le Messager : Me voilà ravi, venez vous asseoir, j'ai bien des choses à vous dires

Le Messager l'invite à s'installer en face de lui, lui tend un café et prend une gorgé du siens.

Le Messager : Vous savez, ça ne fais pas longtemps que vous faites partie des nôtres et je sais que ça peut vous paraître bizarre d'avoir été nommé mon bras droit en aussi peut de temps mais... Je tenais vraiment à ce que vous sachiez que vous êtes l'un des meilleurs éléments que j'ai pu avoir jusque là
Brendon : Je vous remercies ho grand Messager
Le Messager : Je suis satisfait de tous ce que vous avez fait jusque là, vous nous avez beaucoup apporté et notre seigneur Hapananas vous en est lui aussi reconnaissant
Brendon : Mais c'est tout naturel ho grand Messager

Le Messager lève son gobelet en l'air :

Le Messager : Gloire au dieu Hapananas !
Brendon : Gloire au dieu Hapananas !

Les deux associés finissent leur gobelet d'une seule traite.
Le Messager se lève, repose les gobelets sur son bureau puis se retourne vers Brendon.

Le Messager : Vous savez... Vous me faites pensé à Dylan, c'était mon fils
Brendon : Vous aviez un fils ?
Le Messager : Oui... Mais il est mort depuis
Brendon : Je suis navré je n'était pas au courant.
Le Messager : Ho non, ce n'est pas de votre faute ne vous excusez pas
Non, les seuls fautifs dans cette histoire... ce sont eux
Brendon : Que voulez vous dire
Le Messager : Dylan était un jeune garçon plein d’entrain et de joie de vivre, il souriait tous le temps. A la mort de sa mère il est tout ce qu'il me restais de plus précieux en ce monde
Brendon : ... Tousse Que c'est il passé ?
Le Messager : Hey bien, je l'est retrouvé pendu dans sa chambre un jour alors que je rentrais du boulot
Brendon : Je... C'est tousse c'est horrible tousse tousse... excusez-moi tousse tousse...
Le Messager : Que se passe t'il ? Ça ne va pas ?
Brendon : Si je... tousse tousse tousse...

Brendon ne comprend pas pourquoi il se met à tousser, et cela s'aggrave de plus en plus, il commence à avoir du mal à respirer.

Brendon : Je... tousse... J'ai du mal à... je... tousse...

Soudain, le jeune homme ne tient plus debout et s'écrase au sol, il est allongé sur le dos, les deux mains sur le coup à chercher de l'oxygène, il devient désormais impossible de respirer.

Le Messager : J'ai l'impression que vous avez bu quelque chose qu'il ne fallait pas
Brendon : Aid... aidez... moi...
Le Messager : Ce café que je viens de vous donné, c'est en réalité celui que vous vouliez que je bois tout à l'heure
Brendon : ...
Le Messager : Vous pensiez pouvoir m'éliminer aussi facilement mon chère Brendon ?
J'ai su depuis le début que vous ne faisiez pas partie des nôtres, votre imitation grotesque de notre seigneur à tous, le dieu Hapananas ne trompe personne

A chaque toussotement, Brendon crache du sang, sa vision devient de plus en plus trouble...

Le Messager : Vous vouliez me duper n'est-ce pas ? Quelle dommage que vous n'y soyez pas parvenu

...

Ha oui au fait, je n'ai pas terminé mon histoire
Suite au suicide de mon fils, j'ai enquêté de mon côté et je suis aller fouiller sur son ordinateur.
Il avait un site en favoris, un seul.
J'y suis allé, le lien menait vers un forum que je ne connaissais pas, un forum de jeunes vu son nom
Il avait pour pseudo FreeDylan, et à un moment, je suis tombé sur un topic parlant de lui
Et qu'ai je découvert à ce moment-là ? Une fille de ce forum avec qui il avait longuement échanger lors de conversations privées avait balancé des photos compromettantes de lui à tout le monde.
Et qu'ont fait les modérateurs à ce moment là ? Rien
Tous le forum c'est moqué de lui, des gens de sa classe l'ont reconnu et ont affichés des imprimés de lui, nue dans tous le lycée.
La jeunesse d'aujourd'hui est sans pitié, et ce forum est la preuve de la décadence de ces derniers
Mais que pouvais-je faire ? Rien... J'ai essayé de les faire condamner mais ça n'a rien donné
Et un beau jour, il est venu à moi, une entité possédant un visage que j'avais déjà aperçut auparavant sur ce même forum, oui, un smiley nommé hap
Le dieu Hapananas m'a fait une promesse, "rejoint-moi mon enfant, accomplie notre destiné et une fois celle-ci terminé, je te rendrait ton fils"
Je veux revoir mon fils, revoir son sourire arborant son visage
Et ni vous, ni personne en ce monde n'empêcheront un enfant retrouver son père

Brendon suffoque, il ne peut plus respirer, il a bu avec inattention le poison qu'il avait injecter dans le café.
Il ne peut plus bouger, il ne voit plus rien, rien, le néant. Il n'entend plus.
Silence complet, des souvenirs lui reviennent en mémoire, de beaux souvenirs.
Il ne sert plus à rien de lutter, s'en est assez. Le jeune homme quitte à présent ce monde qui l'a vu naître autrefois...

........................

[Locaux du B.A.T]

Agent Murder : Agent Scurry, l'agent N°455A est mort.
Agent Scurry : Quelle était sa mission ?
Agent Murder : Arrêter une secte nommé Hapananas.
Agent Scurry : C'était l'un de nos meilleurs agents...
Agent Murder : Que proposez-vous ?
Agent Scurry : Rassemblez vos hommes, nous partons.