Note de la fic :
Publié le 25/10/2015 à 10:46:13 par Scarou
Lieu inconnu
Année 3020
Cet homme marche seul. Il marche seul car il n'aime pas marcher accompagné.
Marcher seul, c'est avoir la garantie de ne rien avoir à partager, à protéger ou à regretter. Marcher seul, c'est le seul moyen d'être fort par ici.
Par ici, il n'y a rien. Il n'y a plus que du désert, des ruines et du vent. Parfois le sable se concentre en épais nuages, parfois il fouette la peau nue des voyageurs, il s'infiltre dans le moindre petit espace libre, ce pourquoi personne ne porte plus d'armes à feu. Certains disent que cela pacifie le monde, d'autres que ça le rend encore plus à craindre, quoi qu'il en soit, cela fait quelques siècles que personne n'est mort par balle.
Cet homme marche seul, avec sur le dos un long manteau en cuir élimé. Son large chapeau noir dissimule de longs cheveux attachés en queue de cheval, tandis que son visage est protégé du sable par des lunettes rondes et un bandana attaché au-dessus du nez. Ses bottes de cuir brillaient autrefois, avant qu'elles ne rencontrent le sable et le sang.
Parfois, l'homme croise d'autres hommes. Parfois ils sont pillards, bandits et psychopathes. D'autres fois, ils sont voyageurs, cavaliers et marchands. Souvent, le sang et les armes parlent bien avant que l'un ou l'autre ait ouvert la bouche.
L'homme sait qu'il ne peut compter que sur lui-même, ce pourquoi il marche seul, et ce pourquoi il n'a jamais changé son arme.
La lame que porte l'homme, rangée dans un fourreau attaché dans son dos, est longue et affûtée. Elle est frappée de symboles d'une autre époque et semble avoir été forgée par d'antiques maîtres d'armes. L'homme l'a trouvée, il y a bien des années de cela, dans un temple à la gloire d'un dieu des anciens temps. Un dieu assis en tailleur aux longs lobes et à l'expression pleine de sérénité.
Cette lame, l'homme la considère comme une extension de son corps, un membre en plus destiné à fendre, à couper et à survivre. Son tranchant peut couper les os les plus solides, mais son plat casserait au moindre choc, prouvant l'excellence du maître d'armes qui l'a forgée.
Cet homme marche, non pas par plaisir, mais parce qu'il caresse un but précis. Un but qui se transmet de géniteur en progéniture depuis des temps immémoriaux. C'est le père de l'homme qui lui a enseigné l'endroit secret où il devait aller et où les hommes de sa lignée cherchent à se rendre depuis des générations.
Le père de l'homme lui a souvent parlé de cet endroit secret comme étant le cœur du monde, là où subsiste une énergie assez puissante pour détruire ce que l'homme porte.
Le père de l'homme lui parlait de cette énergie comme un feu venu du ciel qui dévorerait quiconque s'y opposerait. L'homme ne sait s'il y arrivera un jour, mais ce feu venu du ciel lui donne un but. Car s'il y parvient, l'homme détruira la source du mal.
Il sait que sa mission est une quête ancestrale, la destruction de l'artefact du mal qui fit resurgir les enfers sur la terre des Hommes.
L'homme porte, dans une besace attachée à sa ceinture, l'objet le plus puissant de tous les temps.
Année 3020
Cet homme marche seul. Il marche seul car il n'aime pas marcher accompagné.
Marcher seul, c'est avoir la garantie de ne rien avoir à partager, à protéger ou à regretter. Marcher seul, c'est le seul moyen d'être fort par ici.
Par ici, il n'y a rien. Il n'y a plus que du désert, des ruines et du vent. Parfois le sable se concentre en épais nuages, parfois il fouette la peau nue des voyageurs, il s'infiltre dans le moindre petit espace libre, ce pourquoi personne ne porte plus d'armes à feu. Certains disent que cela pacifie le monde, d'autres que ça le rend encore plus à craindre, quoi qu'il en soit, cela fait quelques siècles que personne n'est mort par balle.
Cet homme marche seul, avec sur le dos un long manteau en cuir élimé. Son large chapeau noir dissimule de longs cheveux attachés en queue de cheval, tandis que son visage est protégé du sable par des lunettes rondes et un bandana attaché au-dessus du nez. Ses bottes de cuir brillaient autrefois, avant qu'elles ne rencontrent le sable et le sang.
Parfois, l'homme croise d'autres hommes. Parfois ils sont pillards, bandits et psychopathes. D'autres fois, ils sont voyageurs, cavaliers et marchands. Souvent, le sang et les armes parlent bien avant que l'un ou l'autre ait ouvert la bouche.
L'homme sait qu'il ne peut compter que sur lui-même, ce pourquoi il marche seul, et ce pourquoi il n'a jamais changé son arme.
La lame que porte l'homme, rangée dans un fourreau attaché dans son dos, est longue et affûtée. Elle est frappée de symboles d'une autre époque et semble avoir été forgée par d'antiques maîtres d'armes. L'homme l'a trouvée, il y a bien des années de cela, dans un temple à la gloire d'un dieu des anciens temps. Un dieu assis en tailleur aux longs lobes et à l'expression pleine de sérénité.
Cette lame, l'homme la considère comme une extension de son corps, un membre en plus destiné à fendre, à couper et à survivre. Son tranchant peut couper les os les plus solides, mais son plat casserait au moindre choc, prouvant l'excellence du maître d'armes qui l'a forgée.
Cet homme marche, non pas par plaisir, mais parce qu'il caresse un but précis. Un but qui se transmet de géniteur en progéniture depuis des temps immémoriaux. C'est le père de l'homme qui lui a enseigné l'endroit secret où il devait aller et où les hommes de sa lignée cherchent à se rendre depuis des générations.
Le père de l'homme lui a souvent parlé de cet endroit secret comme étant le cœur du monde, là où subsiste une énergie assez puissante pour détruire ce que l'homme porte.
Le père de l'homme lui parlait de cette énergie comme un feu venu du ciel qui dévorerait quiconque s'y opposerait. L'homme ne sait s'il y arrivera un jour, mais ce feu venu du ciel lui donne un but. Car s'il y parvient, l'homme détruira la source du mal.
Il sait que sa mission est une quête ancestrale, la destruction de l'artefact du mal qui fit resurgir les enfers sur la terre des Hommes.
L'homme porte, dans une besace attachée à sa ceinture, l'objet le plus puissant de tous les temps.
Commentaires
- Loiseau
31/10/2015 à 21:08:24
Là encore des répétitions faciles à éviter, notamment "l'homme" et "le père de l'homme". Toujours intriguant, sinon