Note de la fic :
Les quelques nouvelles ratés d'une âme en Pain
Par : Pain
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : Douleur
Publié le 08/09/2013 à 21:19:28 par Pain
Quelque chose bouge dans la nuit froide.
Un corps s'agite, pour finalement trouver une position plus confortable sur le sol froid.
Un souffle, long et régulier, agite sa carcasse sous la couverture infesté de puces.
D'autres corps entourent la petite boule. Ceux là ne bougent pas, ils ne bougeront plus.
Leurs sangs séché peignent des formes abstraites sur les mur.
Voilà comment fut trouvé ce corps en vie, encore accroché au flanc de sa mère, elle qui lui manquait l'autre.
Il fut baptisé "Douleur" dans la langue de la régions.
En effet, comment ? Comment ne pas souffrir quand on revit au milieux des corps de sa famille ?
L'homme est endurant, il s'accroche à tout et pourtant...
Douleur n'est plus, si il a été un jour.
Il erre sans but dans les rues sombres de Varsovie.
Encore saoul, saoul de la vie. Il chante la vie, mais il n'y croit pas. Il voit la vie, mais n'y adhère pas.
Douleur va et vient, s'il est déjà aller quelque part.
Encore ivre, ivre de vin. Il hurle la mort, mais il lui tourne le dos. Il imagine la mort, mais n'y arrive pas.
Douleur, on m'a dit un jour, s'est fait tatouer deux fois. Une première fois une suite de chiffres à la base du cou. Une seconde fois une étoile de david jaune sur le coeur.
Douleur, on m'a dit un jour, ne met plus de chemises. Il marche torse nu au milieu de la foule, interloquant les gens à la vue de l'étoile. Il aime les voir baisser la tête.
Puis un jour, personne ne l'a plus vu. Il s'en est allé autre part.
Aujourd'hui, on m'a dit, un homme allant torse nu, a été vu à Berlin Est. On l'a vu, marqué d'une étoile de David sur le coeur, marchant dans la rue, interloquant les gens à la vue de l'étoile. Oui, il aimait les voir baisser la tête.
Un corps s'agite, pour finalement trouver une position plus confortable sur le sol froid.
Un souffle, long et régulier, agite sa carcasse sous la couverture infesté de puces.
D'autres corps entourent la petite boule. Ceux là ne bougent pas, ils ne bougeront plus.
Leurs sangs séché peignent des formes abstraites sur les mur.
Voilà comment fut trouvé ce corps en vie, encore accroché au flanc de sa mère, elle qui lui manquait l'autre.
Il fut baptisé "Douleur" dans la langue de la régions.
En effet, comment ? Comment ne pas souffrir quand on revit au milieux des corps de sa famille ?
L'homme est endurant, il s'accroche à tout et pourtant...
Douleur n'est plus, si il a été un jour.
Il erre sans but dans les rues sombres de Varsovie.
Encore saoul, saoul de la vie. Il chante la vie, mais il n'y croit pas. Il voit la vie, mais n'y adhère pas.
Douleur va et vient, s'il est déjà aller quelque part.
Encore ivre, ivre de vin. Il hurle la mort, mais il lui tourne le dos. Il imagine la mort, mais n'y arrive pas.
Douleur, on m'a dit un jour, s'est fait tatouer deux fois. Une première fois une suite de chiffres à la base du cou. Une seconde fois une étoile de david jaune sur le coeur.
Douleur, on m'a dit un jour, ne met plus de chemises. Il marche torse nu au milieu de la foule, interloquant les gens à la vue de l'étoile. Il aime les voir baisser la tête.
Puis un jour, personne ne l'a plus vu. Il s'en est allé autre part.
Aujourd'hui, on m'a dit, un homme allant torse nu, a été vu à Berlin Est. On l'a vu, marqué d'une étoile de David sur le coeur, marchant dans la rue, interloquant les gens à la vue de l'étoile. Oui, il aimait les voir baisser la tête.