Note de la fic :
Publié le 19/07/2014 à 19:18:02 par Pain
La Berline avait du répondant. Un joli bolide, ces kékés en noirs avaient au moins du bon matos. Mais pour l'ambiance dans la voiture, on repassera.
J'avais fini par répondre à la question de la blonde, me présentant par la même occasion.
Grosso modo, je lui avais dit que j'étais le dernier des connards, atteint au plus au niveau par une flémardise aiguë, et que son entrée fracassante dans ma vie n'avait été que le déclique pour mon âme d'impulsif. Ça faisait trop longtemps que j'attendais quelque chose de la vie, mais cette chienne me faisait la gueule, alors j'ai fini par la prendre à bras le corps.
Me voici donc embarqué dans une aventure incompréhensible, c'était tout d'un coup devenu le bordel dans ma vie, et j'aimais ça.
On filait sur le periph', direction Nanterre pour trouver un vieux pote qui avait mal tourné, enfin pas que je sois un ange, mais le meurtre, les putes et la drogue était devenu son milieu.
Pendant le trajet, aucun mot ne fut échangé, pour cause j'en avais rien à foutre et je devais réfléchir à la suite des événements. Le problème ? Est-ce que mon pote pourrait m'aider.
J'imaginais que oui, mais je ne serais pas surpris de le voir mêlé à l'affaire bien avant que j'y sois rentrer.
Bref, ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu, mais j'avais retenu l'endroit où il habitait. En même temps, c'était pas commun de vivre dans un putain d'immeuble désaffecté.
Finalement, on parvint enfin à destination.
D'un coup d'oeil et de deux mots, j'intimai à la jeune demoiselle de rester en retrait le temps que j'aille faire le tour.
Ce truc était toujours aussi bien entretenu, quelle blague. Enfin il ne fallait pas s'y méprendre, j'avais souvenir d'un intérieur plutot bien foutu.
Y'avait deux gosses qui passientaient sur les marches menant au hall d'entrée. Ils n'avaient l'aire dangereux, juste deux gosses attendant quelqu'un.
Je sifflai la blonde afin de la faire venir. Apparement, y'avait pas de grand danger par ici.
Elle finit par me rejoindre après être sorti de la berline. Les deux jeunes nous examinaient du regard, en même temps, pas un mot n'avait été échangé depuis notre arrivée. Il me fallait donc brisé ce silence.
"Je ne savais pas que Jimmy avait un fils."
Quelques secondes passèrent avant que le gosse réalise que je lui parlais.
"Euh... Je suis pas son fils, demandez plus à Eve." Me répondit-il.
Je levai un sourcil interrogateur (plutot bien travailler).
Me tournant en direction de la fille, je pris un ton rassurant.
"On cherche ton père petite."
Me lançant un regard, elle finit par faire entendre sa voix.
"Il arrive."
En effet, après quelques minutes d'attentes, une voiture finit par se garer derrière nous.
Je ne me retournai pas avant que l'homme descendu de la voiture arrive à quelques pas derrière moi.
S'en suivit des retrouvailles entre deux frères étrangers. De ceux qui n'arrivent qu'une fois l'an mille. De ceux qui ne devraient jamais se faire, et nous le savions.
Malgré ça, je ne pu m'empêcher de sourire, putain ça faisait vraiment un baille que je n'avais pas vu ce bonhomme.
On échangea quelques mots inutiles, "La famille, les amis, le chien ?", la base de la politesse.
Enfin, Jimmy, mon vieux pote, se tourna vers le gosse.
"Qui est-ce Eve ?"
Silence, que brisa la jeune fille.
"Un... Ami."
"Fais le entrer, j'ai à parler avec Paul."
Les deux jeunes finirent par rentrer dans le bâtiment. Expliquez moi comment on peut vivre dans un truc pareil.
Je jetai un regard rapide vers mon compagnon, qu'elle me rendit. Moi même je n'étais pas sûr de la suite. Mais Jimmy finit par éclairer ma lanterne.
"Putain Paul."
Pause.
"Tu me fous dans la merde."
J'avais fini par répondre à la question de la blonde, me présentant par la même occasion.
Grosso modo, je lui avais dit que j'étais le dernier des connards, atteint au plus au niveau par une flémardise aiguë, et que son entrée fracassante dans ma vie n'avait été que le déclique pour mon âme d'impulsif. Ça faisait trop longtemps que j'attendais quelque chose de la vie, mais cette chienne me faisait la gueule, alors j'ai fini par la prendre à bras le corps.
Me voici donc embarqué dans une aventure incompréhensible, c'était tout d'un coup devenu le bordel dans ma vie, et j'aimais ça.
On filait sur le periph', direction Nanterre pour trouver un vieux pote qui avait mal tourné, enfin pas que je sois un ange, mais le meurtre, les putes et la drogue était devenu son milieu.
Pendant le trajet, aucun mot ne fut échangé, pour cause j'en avais rien à foutre et je devais réfléchir à la suite des événements. Le problème ? Est-ce que mon pote pourrait m'aider.
J'imaginais que oui, mais je ne serais pas surpris de le voir mêlé à l'affaire bien avant que j'y sois rentrer.
Bref, ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu, mais j'avais retenu l'endroit où il habitait. En même temps, c'était pas commun de vivre dans un putain d'immeuble désaffecté.
Finalement, on parvint enfin à destination.
D'un coup d'oeil et de deux mots, j'intimai à la jeune demoiselle de rester en retrait le temps que j'aille faire le tour.
Ce truc était toujours aussi bien entretenu, quelle blague. Enfin il ne fallait pas s'y méprendre, j'avais souvenir d'un intérieur plutot bien foutu.
Y'avait deux gosses qui passientaient sur les marches menant au hall d'entrée. Ils n'avaient l'aire dangereux, juste deux gosses attendant quelqu'un.
Je sifflai la blonde afin de la faire venir. Apparement, y'avait pas de grand danger par ici.
Elle finit par me rejoindre après être sorti de la berline. Les deux jeunes nous examinaient du regard, en même temps, pas un mot n'avait été échangé depuis notre arrivée. Il me fallait donc brisé ce silence.
"Je ne savais pas que Jimmy avait un fils."
Quelques secondes passèrent avant que le gosse réalise que je lui parlais.
"Euh... Je suis pas son fils, demandez plus à Eve." Me répondit-il.
Je levai un sourcil interrogateur (plutot bien travailler).
Me tournant en direction de la fille, je pris un ton rassurant.
"On cherche ton père petite."
Me lançant un regard, elle finit par faire entendre sa voix.
"Il arrive."
En effet, après quelques minutes d'attentes, une voiture finit par se garer derrière nous.
Je ne me retournai pas avant que l'homme descendu de la voiture arrive à quelques pas derrière moi.
S'en suivit des retrouvailles entre deux frères étrangers. De ceux qui n'arrivent qu'une fois l'an mille. De ceux qui ne devraient jamais se faire, et nous le savions.
Malgré ça, je ne pu m'empêcher de sourire, putain ça faisait vraiment un baille que je n'avais pas vu ce bonhomme.
On échangea quelques mots inutiles, "La famille, les amis, le chien ?", la base de la politesse.
Enfin, Jimmy, mon vieux pote, se tourna vers le gosse.
"Qui est-ce Eve ?"
Silence, que brisa la jeune fille.
"Un... Ami."
"Fais le entrer, j'ai à parler avec Paul."
Les deux jeunes finirent par rentrer dans le bâtiment. Expliquez moi comment on peut vivre dans un truc pareil.
Je jetai un regard rapide vers mon compagnon, qu'elle me rendit. Moi même je n'étais pas sûr de la suite. Mais Jimmy finit par éclairer ma lanterne.
"Putain Paul."
Pause.
"Tu me fous dans la merde."