Note de la fic :
Publié le 09/07/2014 à 12:20:14 par Sheyne
Fusant dans l'allée, Marcus s'imposa au beau milieu de la rue principale. Un fourgon blindé filait dans sa direction. Lui en riait. À la manière d'un récif inondé par les rapides, il comptait briser net le convoi. Assuré, il agita un sac de sport pour héler son équipe. Une fois celui-ci ouvert, son sourire sadique figea le temps. Il se campa sur ses jambes. Alors, ses bras en extirpèrent le contenu, charriant un lourd tube de métal jusqu'à ses épaules. L'acier glacé écrasé contre sa nuque lui arracha un grognement animal :
« Bazooka ! À couvert !»
Aussitôt, ses hommes écarquillèrent les yeux, paniqués. L'un d'entre eux attrapa Loyd au vol. À peine eut-il le temps de clouer le garçon au sol qu'un vortex happa les sons. Concentrant l'air en un tourbillon, le lourd canon s'embrasa, manquant d'écraser le titan sous le coup de la poussée. Celui-ci rugit, derrière lui une colonne de feu déflagrait. Dans une détente monstrueuse, le missile s'échappa de sa cage.
Au loin, un flash lumineux cabra le camion, aussitôt suivi d'un hurlement métallique. Soulevé sur plusieurs mètres il retomba lourdement sur son flan, avant de poursuivre sa course dans un concert de raclement strident. Tout était allé si vite, de manière tellement irréaliste qu'un chaos s'empara des bâtiments alentour. Tétanisée, une mélasse de passants découvrait la scène, impuissants.
Maintenant à quelques pas à peine de la montagne de muscle, le blindé éventré dérapait toujours.
Alors, Marcus laissa tomber son lance-roquette. D'un air désinvolte, il leva la jambe et fourra les mains dans ses poches. Tel un chio en quête de punition le fourgon vint agoniser devant lui, callé juste sous le pied de son maître. Ce dernier, le port altier, dominait d'une bonne tête le monstre de métal. Il ordonna :
« Allez-y ! Maintenant !»
Au travers des beuglements, ses hommes se précipitèrent sur la carcasse fumante. Loyd désappointé ne savait où donner de la tête. Toute l'action coordonnée semblait se poursuivre sans rien attendre de lui. Déjà, son chef avait bondi sur l'obstacle et armait un fusil mitrailleur pour disperser la foule. Ses camarades de fortune, eux, se jetaient sur les cadavres à l'avant du véhicule, afin d'en retirer les clés.
C'est une salve de coups de feu qui le rendit à lui. Tout se jouait maintenant, il devait récupérer le paquet dans le camion, ou mourir. Sur cette pensée, il secoua la tête avant de renifler bruyamment. Un simple réflexe aux conséquences oubliées.
D'un coup, d'un seul, le restant de poudre coincé dans ses narines lui enflamma le fond de la gorge. Pris à bras le corps par la substance, le garçon étouffa un cri de douleur. Dans une mimique crispée, dégoutée par l'anesthésiante amertume du produit, il tira une langue blanchâtre avant d'écarquiller les yeux. Lui qui luttait pour soutenir sa première prise en accusait une nouvelle.
Déjà surmené son coeur s'emballa plus encore, pulsant à ses oreilles à la manière d'une macabre et frénétique symphonie. Sa boule au ventre s'évapora, tandis que chacun de ses muscles se bandait au possible. Au bord de l'overdose, le monde n'eut plus rien de réel. Rien, pas même sa vision décuplée, secouée de spasmes, n'aurait pu le convaincre de la véracité de la situation.
Brûlant de l'intérieur, il se concentra à nouveau sur le champ de bataille. L'avenue à présent déserte accueillait au loin une unique voiture de police, toutes sirènes dehors, tandis que Marcus sur le toit du fourgon criblait de balles perforantes l'intérieur du véhicule, tel un forcené. Non loin, déjà deux des leurs reposaient inertes sur la route, baignant dans leur propre sang. Selon toute vraisemblance, des survivants dans le camion s'étaient mis à faire feu lorsque ceux-ci avaient tenté d'ouvrir la double porte arrière.
Mais tout cela n'avait aucune importance, car sans lui cette bande d'incapables n'arriverait à rien. C'est pourquoi il souffla, avant de saisir la crosse dorée du revolver entre ses mains.
Cherchant un appui, son pied éclata le sol. Aussitôt, ses pupilles se contractèrent, accablées d'une vague de satisfaction. Sous ses yeux vacillants, le goudron avait explosé en un large cratère, avalant sa jambe jusqu'au mollet. Alors, portant son regard sur l'arrière du fourgon, il s'y élança d'une détente effroyable.
Dans la seconde qui suivit, emporté par son élan, son corps frappa l'acier blindé. Presque soulevée, la carcasse du camion vibra, manquant de projeter Marcus à terre. L'onde de choc résonna à travers l’avenue. S’étendant dans toutes les directions, elle souleva un affreux tourbillon de poussière.
Mais Loyd n'était déjà plus là pour le voir : une seule idée en tête, il avait contourné l'obstacle avant de sauter à l'intérieur.
Un coup d'oeil rapide, un sursaut... et collision.
La pièce était d'un gris pâle, à peine décorée d'un petit carton trainant par terre. Deux hommes en uniformes se tenaient face à lui. L'un debout, un fusil automatique au poing, l'autre ensanglanté, la face basse, assis sur le mur tenant à présent lieu de sol, visiblement mort. Au dessus de sa tête, le toit criblé de balles laissait filtrer le soleil.
Surpris en pleine recharge, l'unique gardien esquissa une mimique paniquée. Il recula, tendant la main en avant dans un futile espoir de protection. Alors, le garçon abattit son poing d'une jouissance souveraine.
Prolongement de son bras, tenu parallèlement au sol, l'arme dorée hurla sa toute-puissance. Le coup partit. Un recul à peine sentit. D'un simple mouvement de doigt, la balle trancha la chaire, les muscles, les os du gardien. Passant à travers lui comme dans du beurre, elle alla s'écraser au fond du fourgon. L'homme tomba à la renverse en hurlant. Se roulant par terre, criant de douleur, il tenait ses côtes explosées en contemplant le nouveau venu telle une monstruosité, les yeux écarquillés et ruisselants de pleurs.
Mais son assassin ne tint aucun compte de ses supplications. Marchant tranquillement jusqu'à son niveau, le nouveau dieu savoura l'instant. À deux pas de sa victime, un sourire sadique figea le temps.
Son bassin partit d'une détente formidable. Ondoyant, le mouvement communiqua à ses muscles saillants, prêts à exploser. Monstre de puissance, sa jambe déchira l'espace de son effroyable élan. Une fraction de seconde... Puis un craquement sourd. Le coup pulvérisa le nez du gardien, claquant en un son d'une extrême pureté. Brisée net, sa proie s'écrasa à terre, engloutissant les alentours d'une marre sanglante. Tout fut si rapide que s'en devenait risible. Hautain, Loyd attrapa la légère boite à ses pieds. Nullement étonné du faible poids, il sauta hors du camion.
Aussitôt il chancela, se sentant passer dans un Nouveau Monde. La semi-pénombre du fourgon fut remplacée par une large avenue ensoleillée. Non loin, des coups de feu retentissaient, couvrant à peine le vacarme tonitruant, mais familier, des sirènes de police. Au-dessus de lui, Marcus martelait la toiture de jurons tout en échangeant une salve de projectiles avec les nouveaux venus. Quelques mètres plus loin, à l'avant du camion, la voiture de police s'était permis un dérapage, entravant de tout son long quelque avance supplémentaire sur l'avenue. De cette manière, la scène de combat lui était cachée pour le moment, à lui qui se trouvait à l'arrière. Une chance inouïe.
Tout son être ne brulait que d'une seule chose : bouger son corps, en découdre, tuer et exulter de cette joie frémissante qui est celle d'ôter la vie. Mais aux tréfonds de son esprit, une infime parcelle savait ce qu'il en adviendrait.
Lorgnant sur le carton, le garçon se laissa trente secondes d'intenses réflexions. Chaque pensée raisonnable lui arrachait d'épouvantables mots de tête, de manière à ce qu'en temps normal il aurait simplement cédé à ses pulsions. Mais cette fois-ci l'enjeu était bien trop grand. S'il retournait maintenant se battre, il ne pourrait s'échapper qu'encore plus difficilement. Les risques de se faire tuer, de voir une autre voiture arriver, les problèmes pour se débarrasser du guignol sur le toit... En partant maintenant en seul vainqueur indéniable de cette confrontation, Marcus et les flics s'entretueraient surement, ou du moins lui laisseraient assez de temps pour s'éclipser avec son trophée !
De quelques points de vues que ce soit, c'était la meilleure option. Certes il passait pour un lâche... Mais... Non, il passait pour un être supérieur, sacrifiant ses dernières troupes pour se libérer d'un fardeau encombrant. Fort de sa décision et résolument divin, il coupa à travers l'avenue pour s'enfoncer dans la ruelle qui les avait vus venir.
Cependant, alors même qu'il assurait sa victoire, quelques idées néfastes trottaient sans cesse dans sa tête. Était-il normal qu'il n'y ait eu qu'une seule voiture de police ? Avaient-ils misé sur la discrétion au détriment de la protection ?! Surtout en ces temps de crises ? Ou bien désiraient-ils simplement... se faire voler ?
Dans tous les cas, il n'aspirait plus qu'à rentrer chez lui avec le paquet et n'avait qu'une seule chose à faire après... Se débarrasser du révolver doré que Lawrence lui avait jeté. Il venait de tuer un flic avec... Ceux-ci pourraient sans doute le retrouver avec les trajectoires balistiques, les rainures sur les balles et tout le tintouin, comme à la télévision quoi. Il avait beau avoir conscience de sa surpuissance, jamais il ne pourrait rentrer dans la fusée s'il était activement recherché.
Absorbé par son propre délire, il n'entendit ni la balle pulvériser un bout de mur derrière lui, ni le hurlement rageur de Marcus, s'éclipsant lentement dans son dos.
« Bazooka ! À couvert !»
Aussitôt, ses hommes écarquillèrent les yeux, paniqués. L'un d'entre eux attrapa Loyd au vol. À peine eut-il le temps de clouer le garçon au sol qu'un vortex happa les sons. Concentrant l'air en un tourbillon, le lourd canon s'embrasa, manquant d'écraser le titan sous le coup de la poussée. Celui-ci rugit, derrière lui une colonne de feu déflagrait. Dans une détente monstrueuse, le missile s'échappa de sa cage.
Au loin, un flash lumineux cabra le camion, aussitôt suivi d'un hurlement métallique. Soulevé sur plusieurs mètres il retomba lourdement sur son flan, avant de poursuivre sa course dans un concert de raclement strident. Tout était allé si vite, de manière tellement irréaliste qu'un chaos s'empara des bâtiments alentour. Tétanisée, une mélasse de passants découvrait la scène, impuissants.
Maintenant à quelques pas à peine de la montagne de muscle, le blindé éventré dérapait toujours.
Alors, Marcus laissa tomber son lance-roquette. D'un air désinvolte, il leva la jambe et fourra les mains dans ses poches. Tel un chio en quête de punition le fourgon vint agoniser devant lui, callé juste sous le pied de son maître. Ce dernier, le port altier, dominait d'une bonne tête le monstre de métal. Il ordonna :
« Allez-y ! Maintenant !»
Au travers des beuglements, ses hommes se précipitèrent sur la carcasse fumante. Loyd désappointé ne savait où donner de la tête. Toute l'action coordonnée semblait se poursuivre sans rien attendre de lui. Déjà, son chef avait bondi sur l'obstacle et armait un fusil mitrailleur pour disperser la foule. Ses camarades de fortune, eux, se jetaient sur les cadavres à l'avant du véhicule, afin d'en retirer les clés.
C'est une salve de coups de feu qui le rendit à lui. Tout se jouait maintenant, il devait récupérer le paquet dans le camion, ou mourir. Sur cette pensée, il secoua la tête avant de renifler bruyamment. Un simple réflexe aux conséquences oubliées.
D'un coup, d'un seul, le restant de poudre coincé dans ses narines lui enflamma le fond de la gorge. Pris à bras le corps par la substance, le garçon étouffa un cri de douleur. Dans une mimique crispée, dégoutée par l'anesthésiante amertume du produit, il tira une langue blanchâtre avant d'écarquiller les yeux. Lui qui luttait pour soutenir sa première prise en accusait une nouvelle.
Déjà surmené son coeur s'emballa plus encore, pulsant à ses oreilles à la manière d'une macabre et frénétique symphonie. Sa boule au ventre s'évapora, tandis que chacun de ses muscles se bandait au possible. Au bord de l'overdose, le monde n'eut plus rien de réel. Rien, pas même sa vision décuplée, secouée de spasmes, n'aurait pu le convaincre de la véracité de la situation.
Brûlant de l'intérieur, il se concentra à nouveau sur le champ de bataille. L'avenue à présent déserte accueillait au loin une unique voiture de police, toutes sirènes dehors, tandis que Marcus sur le toit du fourgon criblait de balles perforantes l'intérieur du véhicule, tel un forcené. Non loin, déjà deux des leurs reposaient inertes sur la route, baignant dans leur propre sang. Selon toute vraisemblance, des survivants dans le camion s'étaient mis à faire feu lorsque ceux-ci avaient tenté d'ouvrir la double porte arrière.
Mais tout cela n'avait aucune importance, car sans lui cette bande d'incapables n'arriverait à rien. C'est pourquoi il souffla, avant de saisir la crosse dorée du revolver entre ses mains.
Cherchant un appui, son pied éclata le sol. Aussitôt, ses pupilles se contractèrent, accablées d'une vague de satisfaction. Sous ses yeux vacillants, le goudron avait explosé en un large cratère, avalant sa jambe jusqu'au mollet. Alors, portant son regard sur l'arrière du fourgon, il s'y élança d'une détente effroyable.
Dans la seconde qui suivit, emporté par son élan, son corps frappa l'acier blindé. Presque soulevée, la carcasse du camion vibra, manquant de projeter Marcus à terre. L'onde de choc résonna à travers l’avenue. S’étendant dans toutes les directions, elle souleva un affreux tourbillon de poussière.
Mais Loyd n'était déjà plus là pour le voir : une seule idée en tête, il avait contourné l'obstacle avant de sauter à l'intérieur.
Un coup d'oeil rapide, un sursaut... et collision.
La pièce était d'un gris pâle, à peine décorée d'un petit carton trainant par terre. Deux hommes en uniformes se tenaient face à lui. L'un debout, un fusil automatique au poing, l'autre ensanglanté, la face basse, assis sur le mur tenant à présent lieu de sol, visiblement mort. Au dessus de sa tête, le toit criblé de balles laissait filtrer le soleil.
Surpris en pleine recharge, l'unique gardien esquissa une mimique paniquée. Il recula, tendant la main en avant dans un futile espoir de protection. Alors, le garçon abattit son poing d'une jouissance souveraine.
Prolongement de son bras, tenu parallèlement au sol, l'arme dorée hurla sa toute-puissance. Le coup partit. Un recul à peine sentit. D'un simple mouvement de doigt, la balle trancha la chaire, les muscles, les os du gardien. Passant à travers lui comme dans du beurre, elle alla s'écraser au fond du fourgon. L'homme tomba à la renverse en hurlant. Se roulant par terre, criant de douleur, il tenait ses côtes explosées en contemplant le nouveau venu telle une monstruosité, les yeux écarquillés et ruisselants de pleurs.
Mais son assassin ne tint aucun compte de ses supplications. Marchant tranquillement jusqu'à son niveau, le nouveau dieu savoura l'instant. À deux pas de sa victime, un sourire sadique figea le temps.
Son bassin partit d'une détente formidable. Ondoyant, le mouvement communiqua à ses muscles saillants, prêts à exploser. Monstre de puissance, sa jambe déchira l'espace de son effroyable élan. Une fraction de seconde... Puis un craquement sourd. Le coup pulvérisa le nez du gardien, claquant en un son d'une extrême pureté. Brisée net, sa proie s'écrasa à terre, engloutissant les alentours d'une marre sanglante. Tout fut si rapide que s'en devenait risible. Hautain, Loyd attrapa la légère boite à ses pieds. Nullement étonné du faible poids, il sauta hors du camion.
Aussitôt il chancela, se sentant passer dans un Nouveau Monde. La semi-pénombre du fourgon fut remplacée par une large avenue ensoleillée. Non loin, des coups de feu retentissaient, couvrant à peine le vacarme tonitruant, mais familier, des sirènes de police. Au-dessus de lui, Marcus martelait la toiture de jurons tout en échangeant une salve de projectiles avec les nouveaux venus. Quelques mètres plus loin, à l'avant du camion, la voiture de police s'était permis un dérapage, entravant de tout son long quelque avance supplémentaire sur l'avenue. De cette manière, la scène de combat lui était cachée pour le moment, à lui qui se trouvait à l'arrière. Une chance inouïe.
Tout son être ne brulait que d'une seule chose : bouger son corps, en découdre, tuer et exulter de cette joie frémissante qui est celle d'ôter la vie. Mais aux tréfonds de son esprit, une infime parcelle savait ce qu'il en adviendrait.
Lorgnant sur le carton, le garçon se laissa trente secondes d'intenses réflexions. Chaque pensée raisonnable lui arrachait d'épouvantables mots de tête, de manière à ce qu'en temps normal il aurait simplement cédé à ses pulsions. Mais cette fois-ci l'enjeu était bien trop grand. S'il retournait maintenant se battre, il ne pourrait s'échapper qu'encore plus difficilement. Les risques de se faire tuer, de voir une autre voiture arriver, les problèmes pour se débarrasser du guignol sur le toit... En partant maintenant en seul vainqueur indéniable de cette confrontation, Marcus et les flics s'entretueraient surement, ou du moins lui laisseraient assez de temps pour s'éclipser avec son trophée !
De quelques points de vues que ce soit, c'était la meilleure option. Certes il passait pour un lâche... Mais... Non, il passait pour un être supérieur, sacrifiant ses dernières troupes pour se libérer d'un fardeau encombrant. Fort de sa décision et résolument divin, il coupa à travers l'avenue pour s'enfoncer dans la ruelle qui les avait vus venir.
Cependant, alors même qu'il assurait sa victoire, quelques idées néfastes trottaient sans cesse dans sa tête. Était-il normal qu'il n'y ait eu qu'une seule voiture de police ? Avaient-ils misé sur la discrétion au détriment de la protection ?! Surtout en ces temps de crises ? Ou bien désiraient-ils simplement... se faire voler ?
Dans tous les cas, il n'aspirait plus qu'à rentrer chez lui avec le paquet et n'avait qu'une seule chose à faire après... Se débarrasser du révolver doré que Lawrence lui avait jeté. Il venait de tuer un flic avec... Ceux-ci pourraient sans doute le retrouver avec les trajectoires balistiques, les rainures sur les balles et tout le tintouin, comme à la télévision quoi. Il avait beau avoir conscience de sa surpuissance, jamais il ne pourrait rentrer dans la fusée s'il était activement recherché.
Absorbé par son propre délire, il n'entendit ni la balle pulvériser un bout de mur derrière lui, ni le hurlement rageur de Marcus, s'éclipsant lentement dans son dos.