L’homme demanda à la jeune femme à ses côtés de bien vouloir le laisser lui et Kyle seule. Il l’informa qu’une place l’attendait en première, et à ses mots, elle fut tout de suite beaucoup plus enthousiasmée. La jeune femme prit alors ses affaires et se précipita vers sa nouvelle place. Kyle lui prit place à côté de l’homme mystérieux et essaye de nouveau de lire dans son esprit, sans aucuns résultats.

- Vous… comment vous faites ?
- Tu n’es pas la première personne que je rencontre possédant cette capacité, lui affirma l’homme.
- Mais je pensais je ne pouvais lire que dans ceux qui avait également ces yeux.
- Mais qui te dis que je ne les ai pas ?
- C’est totalement impossible. L’expression sur votre visage serait différente. Là, aucune émotion ne ressort, alors que normalement vous devriez être soit étonné, soit choqué.
- Pourquoi devrais-je être choqué ? Le monde n’as plus rien à me cacher tu sais, j’ai vue des choses dépassant les limites de l’imaginable.
- … J’avais raison.
- Comment ?
- Vous vous appelez Aaron, c’est ça ?
- …Mais comment ?!

Soudain, brutalement, une douleur horrible aux yeux s’attaqua à Kyle. Il cria et se tordis de douleur. Tous les passagers de son wagons se retournèrent dans sa direction, on appela un médecin mais il ne comprenait pas ce qu’il se passait, c’était au-dessus de ses compétences. Le jeune homme dût endurer cette douleur en restant à sa place pendant une heure, sans que personne ne puisse l’aider, les docteurs voulaient l’aider mais il les fit partir car la douleur était atténuer seulement lorsqu’il plaçait ses mains sur ses yeux. Puis elle disparue, sans que personne ne comprenne ce qu’il s’était passé. Kyle pouvait entendre les gens chuchoté autours de lui, certains lançait des rumeurs comme quoi seul le diable pouvait nuire autant à une personne, d’autre faisait courir que c’était peut-être le diable lui-même et qu’un ange devait être en train d’essayer de le punir.
Aaron plaça sa main sur l’épaule de Kyle.

- Regarde-moi, ordonna Aaron.
- Que me voulez-vous ? C’est vous qui m’avez fait ça ? Répondez-moi.
- Comment as-tu pu connaitre mon prénom, alors que mon esprit est complètement fermé ?
- Je ne répondrais pas à votre question tant que vous ne répondrez pas à la mienne, compris ?
- N’essaye pas de négocier avec moi. Jamais personne n’avait réussi à connaitre mon nom… Même avec vos yeux minable, aucuns des vôtres n’avaient pu lire dans mon esprit, et toi tu arrives comme une fleur, me dévisage comme si je n’étais que du bétail et réussi a pénétré mon esprit ? Répond moi ! Comment un pitoyable rejeton comme toi a pu faire ça ?!
- Je vois que vous n’arrivez même pas à garder votre sang-froid, pourtant tout à l’heure vous aimiez bien passer pour l’homme dont tout l’monde devrait se méfier. Et là, comme par magie, l’homme qui à vue toute les plus grandes guerres, que rien ne peut étonner, qui a vécu tous les malheurs du monde, perd ses moyens face à un « pitoyable rejeton » ? On est dans un train là, donc n’haussé pas le ton, à moins que vous ne vouliez que tout le wagon participe à notre merveilleuse conversation ?

Aaron prit de colère enleva ses lunettes et les cassas.

- J’ai compris qui vous êtes, même si je n’ai accès qu’à votre prénom. Vous essayiez de vous faire passer pour l’homme que je cherche, mais je ne comprends pas pourquoi. Sinon, vous me vouliez quoi ?
- Misérable… jamais personne ne m’avais autant manqué de respect.
Aaron se leva et partie reprendre sa véritable place. La jeune femme elle revint elle aussi à sa place, déçue.
- Bah alors, il avait quoi l’autre ? Il m’a pris par le bras et m’as fait dégager direct, en plus il m’a fait passer pour une voleuse de place devant tout l’monde, putain d’enfoiré… Au fait c’est de toi qu’ils parlaient tous quand ils disaient que y’avais quelqu’un qui était posséder par le diable ?
-Nan c’est un type dans l’autre wagon, il fait peur à voir le pauvre… Je vois que ta crise d’anti-mec est passée, je me trompe ?
-Crois pas qu’on puisse devenir pote toi et moi, je voulais juste savoir pourquoi l’autre débile était dans cet état.
- …

Sept heures et trente minutes avait déjà passé depuis que le train avait quitté la gare, et il avait déjà bien mal commencé sa mission, sachant que tout le monde dans son wagon ne parle que de lui et de sa liaison possible avec le diable. Il faudrait qu’il se déroule quelque chose d’exceptionnelle pour que les personnes autour de lui l’oublient.