Le lendemain matin, mon heure arrivait. Réussir mon coup et etre débarasser d'Helène, ou rester dans ma position actuel. Thomas m'accompagnait jusqu'au lycée, on était dans le meme à vrai dire, mais pas dans la meme classe. Je lui fis part brièvement de mon plan :

Thomas : Mais restes soumis à elle ! Ca risque d'etre enormément excitant ! Me dit-il plein d'entrain avec un sentiment de jalousie. Tu ne sais vraiment pas ce que tu rates...

Moi : Hey mec, t'es bizarre. Mais bref, tu m'aides ou pas ?

Thomas : Pas de problème, mais on fait ça quand ?

Moi : Après les cours, attends moi à 17h devant le lycée.

En arrivant près de la salle de classe, Helène se dirigeait vers moi, timidement. Sans y faire attention, je me précipitai dans la classe, la méprisant. C'est ce qu'elle mérite. Sa main s'aggripa à mon bras, avant de me tirer légèrement avec ses mains sur mes hanches :

Helène : Alors mon chou ? Tu ne me dis pas bonjour ? Dit-elle avec un grand sourire.

A cet instant, ma seule envie ? Lui décocher une gifle ! Je me retenai de l'insulter. On entrait en classe, et comme prévue, elle s'assis à coté de moi durant toute la matinée. Sans jamais me lacher d'une semelle, son air hautain et son sourire me laissait sans voix. Je ne lui parlai pratiquement pas. A la pause de midi, elle me le fit remarquer :

Helène : T'as pas l'air très bavard, mon petit Yoann... Je t'ai manquée depuis hier hein ?

Moi : ( Si tu savais ce qui t'attends ) Un peu malade, ma sœur m'a fait chier toute la journée d'hier...

Helène : Ah ouais, vraiment une salope celle-là, dit-elle en ricanant.

Après un court instant de silence, elle poursuivit :

Helène : Pourquoi tu ne rigoles pas ? C'est une connasse... Une vraie salope qui force un mec à rester avec elle contre son gré.

Moi : Ca me fait penser à quelqu'un tout ça, dis-je en chuchotant, suffisamment pour qu'elle m'entende.

Helène : T'as dit quoi là ?

Moi : Rien... Juste parler un peu dans ma barbe...

Helène : Je te pardonne sur ce coup, je met ça sur le compte d'une maladresse.

Nous nous dirigeâmes donc à la cantine, où on a manger notre repas du midi. Après cela, elle partit aux toilettes, en m'ordonnant de ne pas bouger. Une fois partie, mon plan allait pouvoir commencer. A coté d'un banc dans la cour de récré, la personne qui pouvait m'aider était là, assise sur un banc, seule sur son portable :

Moi : Mélanie, c'est ça ? Je dois te parler d'Helène... C'est important.