Je n'avais rien à perdre à parler à Mélanie. Malgré ces distance avec moi, mon discours pourra peut-être l'émouvoir, et son aide serait vraiment précieuse sur ce coup :

Moi : Voilà, j'ai un gros problème. Hier, j'etais sorti avec Helène, tout se passait bien... On s'est meme embrasser à vrai dire. Après ça, nous sommes partis chez moi, elle m'a endormi avec des somnifères et a pris des photos nu de moi ( j'exagère un peu la réalité, histoire qu'elle m'aide ). Maintenant, elle me fait chanter pour rester avec elle, dans le but de faire payer ma sœur...

Mélanie : Et ben... Je savais pas tout ça, elle ne m'a pas dit tout ça... Selon elle, tu l'avait laisser récupérer la carte bleue d'Arnaud, en t'expliquant la situation, et tu avais accepté d'en rester là avec elle.

Moi : ( C'est quoi cette version où je suis brave mais terriblement plus débile que maintenant ? ) C'est pas tout a fait ça... J'ai besoin de toi pour supprimer les photos sur son portable.

Mélanie : Je ne peux pas trahir mon ami... Désolé, me dit-elle avec de la pitié, en esquivant mon regard.

Je m'approchai d'elle pour m'asseoir à ses cotés, elle fit un leger mouvement de coté. Ca devait marcher, Mélanie devait m'aider :

Moi : Alors tu peux au moins aider quelqu'un dans le besoin ? La Bible ne dit-elle pas que...

Mélanie : Je ne suis pas croyante.

Moi : J'avais cru... Et bien, tu peux faire juste un petit quelque chose pour moi ? Je dois juste supprimer des photos sur son portable, mais il me le faut !

Après plusieurs de mes arguments, Mélanie ceda enfin. Cette après midi, elle ferait une diversion. J'avais un plan B à disposition si ça ne marche pas, mais je préférais ne pas y penser...

Je me hatai pour retrouver Helène, je priai durant ma course pour qu'une diarrhée aigue lui prenne l'estomac... Malheureusement, je la vis debout devant moi, à attendre, les bras croisés, me regardant de haut :

Helène : Tu faisais quoi ?

Moi : ( Une conspiration contre ta tyrannie ) Parler à un pote, qui a cours dans l'autre batiment, dis-je essouflé en me tenant les genoux.

Helène : Mouais ça se tient... Mais maintenant, montres moi que tu m'aimes encore...

Moi : Comment ça ?

Je m'attendais au pire. Me faire chanter ici ? Tout était possible venant de cette garce. Et puis, on est dans un coin où il n'y a pas beaucoup de monde, près de la cantine, nous donnant une vue sur la vaste cour de récréation goudronnée, complétée par plusieurs bancs où s'asseyait fréquemment toute sorte d'elève... Mais Helène me faisait vite oublié ces descrpitions, et la phrase qu'elle prononca manqua de me faire crier :

Helène : Tiens ma main... Embrasse là, montres moi que tu m'aimes encore, et que tu serai prêt à tout pour moi, dit-elle avec un sentiment de supériorité et de provocation ignoble.

Quel est son interet à tout ça ? Pourquoi continuer ce petit jeu ? Elle a ce qu'elle veut non ? Mais elle en veut plus, beaucoup plus, et toujours plus... C'est à ça qu'on reconnait les salopes. Mais maintenant, je ne savais pas comment me sortir de cette situation...