Le flou complet durant une heure. A mon reveil, j'etais encore allongé sur le canapé, avec Helène, debout devant moi, me regardant d'un air supérieur. Je voulais bondir sur elle... pour en savoir plus ( ), pourquoi tout ce cinéma pour me tromper ? Mais sur le coup, je restai dans ma position. Helène m'interpella :

Helène : Ca fait une heure que tu dors... J'ai pris soin de fouiller ta chambre et celle de ta sœur...

Moi : T'as fait quoi ?

Helène : Ah oui... J'ai pris quelques petites photos de toi, et aussi celle que j'ai trouvé dans la chambre de ta sœur...

Elle se pencha vers moi pour me montrer un ensemble de photos... Pendant mon évanouissement, la connasse en a profité pour prendre des photos de moi presque nu, en me laissant seulement mon caleçon, avant de me rhabiller avant mon reveil. J'avais l'intention de riposter, impossible d'en rester là. L'amour rend aveugle, c'est clair. Mais je compte recitifier ça...

Je fis un bond pour me mettre debout, avant de l'attraper par les épaules et de l'allonger sur le canapé, comme moi il y a quelques secondes. Je la tenais fermement, elle poussa un petit cri strident, mais impossible pour elle de bouger :

Moi : Je t'aimais moi ! Bordel... T'es vraiment une salope ! Y'a pas d'autres mots, tu t'es servi de moi !... T'es pire que ma sœur !!

Cette parole mit Helène dans une colère noire, elle me repoussa violemment sur le sol avant de s'asseoir sur mon ventre pour m'immobiliser. Avant que je ne puisse agir, sa main percuta mon visage. Elle posa ses mains sur mes épaules, m'empêchant tout mouvement brusque :

Helène : Ne me compares plus jamais à cette salope ! Elle s'est servi de mon frère pour sortir avec lui, en volant sa carte bleue, le faisant chanter, le menant à la baguette comme un chien !

Moi : C'est quoi la différence ? T'as fait exactement la meme chose avec moi là ! Vous devriez très bien vous entendre, sur la longueur d'onde des pétasses...

Elle me mit une deuxième gifle, encore plus forte que la première. Ma joue brulait, puis elle continua :

Helène : Ne me compares plus à elle... J'ai repris la carte bleue de mon frère, maintenant, il sera libre... D'un coté, j'etais heureuse que tu sois en froid avec ta sœur, je pensais te manipuler plus facilement et te rallier à ma cause, mais d'un autre coté, ça serait plus difficilé, elle a du te faire par de sa méfiance, et en plus, elle s'en fout royalement s'il t'arrive quelque chose, pas facile de l'avoir par les sentiments avec son petit frère...

Je ne répondis pas.

Helène : Ton silence veut tout dire...

Je découvrai une facette de sa personnalité pour le moins "diabolique"... Jusqu'où sera t-elle prete à aller ?