Note de la fic :
Nous étions beaux, tellement beaux!
Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : Terminée
Chapitre 24 : Chapitre 21: Fête marquante
Publié le 11/09/2013 à 20:42:00 par Tankyadesputes
Par ma grand-mère a poil, et par sa foret vierge aussi, qu'est ce qu'elle fait? J'y crois pas elle a pris au sérieux ma blague? Elle est vraiment parti se faire le père de Marie? En tout cas c'est un peu de la bêtise, mais je dois être aux première loges!
Non cette fois faut que je l'arrête, elle va trop loin. L'alcool qu'elle a ingéré lui est monté a la tête, elle ne se controle pas, du moins plus comme avant.
-Bordel, elle ne sait pas géré ses verres? Pensai-je, dans l'embarras.
Je la suis a toute vitesse sauf qu'elle, croyant a un jeu, était déja parti loin. Mais attend, cette histoire me concerne-t-elle? Non, au final je n'y suis pour rien, je n'ai pas a m'en faire. Mais je ne dois pas rater ça!
Je me dirige alors doucement vers le salon d'a coté de l'entrée, ou était son père au début de la soirée, et ou il devait encore être. Mais arriver au couloir principal, j'entendais le père de Marie descendre l'escalier en bois qui se trouvait a mi-chemin entre la porte d'entrée et moi. Solène était en bas de l'escalier et criai en attendant son "amant malgré lui".
-Qu'est ce que ce raffut? Demanda-t-il d'abord, interrogatif. J'entend la fête de ma chambre et que faites vous la?
Oh merde. Je me cache dans l'angle d'un mur juste a temps pour qu'il ne me voit pas.
-Descend beau gosse! Tu sais que t'es canon? S'écria Solène, ne sachant pas vraiment ce qu'elle faisait.
-Comment?
Elle riait. Un rire niais. Un rire de fille ivre, qui ne calmera pas ses ardeurs avant satisfaction.
-Vous n'êtes pas a la soirée mademoiselle? Répondit le père.
-Naaaan, répondit-elle avec le même air que tout a l'heure.
Elle s'avance ensuite vers ce monsieur, et l'attrape assez violemment par la cravate.
Il était pas parti se coucher? Il est encore totalement habillé. Bon, il devais être occupé a je ne sais quoi en haut. De mon coin de pièce, je ne manquais pas une miette de cette scène.
-Tu sais que t'es sex avec ton costume? Questionna Solène en tirant sur la cravate de ce pauvre individu.
-Vous... êtes sur que ça va?
-Oui ça va merci, j'ai juste besoin d'un truc, dit-elle d'une voix sensuelle en lui caressant le torse. Tu dois avoir chaud non? En tout cas moi...
La rousse enleva son chemisier, laissant apparaitre son soutiens-gorge, et le lança sur la commode d'a coté qui reversa un vase ou des fleurs étaient mises. Elle palpa ses seins en se mordant les lèvres, avant de se mordre le doigt, en signe d'avance sexuelle.
-Que faites vous? Demanda le père, toujours perplexe. Vous devriez vous reposer mademoiselle, pourquoi êtes vous comme ça?
-Tu sais pourquoi... Beau mec.
A ce moment là, elle empoigna fermement le sexe de monsieur et commença a le tripoter, comme elle le faisait avec ses seins peu avant. Le père resta immobile quelque secondes, avant de l'attrape et de s'extirper de son étreinte.
-Bon sang de bonsoir, dit-il, un ton déja plus élevé. Qu'est ce qui se passe ici? Êtes-vous ivre jeune fille?
Son attention se porta ensuite vers le bout du couloir, dans ma direction. J'avais volontairement fait du bruit pour l'éloigner d'elle. Bonne idée? Je n'en sais rien.
-Qu'est ce que c'est ce vacarme? Pourquoi la fête de ma fille fait autant de bruit?
Il se dirigea alors vers la salle ou la soirée se tenait, et donc dans ma direction.
-Que se passe-t-il ici?
Je parti discrètement de ma cachette improvisé, le dos courbé pour être moins facilement vu, fait le tour des pièces, et me re-cache dans un coin de mur, de façon cette fois a ce que je sois derrière lui. Solène était a genoux, et ne bougeait pas. Il faut dire qu'elle ne savait plus trop quoi faire.
-Solène? Tentais-je de communiquer.
-Il m'a mis un rateau... Dit-elle un peu triste.
-C'est pas si grave tu sais, lui répondis-je sur a peu près le même ton. Aller lève toi je vais t'aider.
-C'est vrai? S'égayait-elle d'un coup. On fait ça ou?
C'est pas vrai, quelque verres, une discussion et elle ne pense plus qu'a ça cette fille, une vraie panthère en chaleur celle la. Elle a l'air vraiment atteinte, mais c'est ce qui me plait chez une fille. Je plains plutot ses parents.
-Ou tu veux beauté, dis-je, toujours confiant. Sur le canapé la bas?
-Bonne idée! Dit-elle en élevant la voix, de joie. C'est toi qui commence?
-Tout ce que tu veux, maintenant let's go fillette, Tonton Gael a du pain sur la planche!
Je l'aide a se relever, mais dis-donc elle pèse son poids! Elle est bien formée mais loin d'être grosse, et pourtant je peine a la soulever. J'aurais pas eu tant de mal en tant normal, mais elle se laisse tomber avec l'ivresse... Et elle pèse le poids d'un ane mort!
Pendant ce temps, non loin de la...
-Qu'est ce que...
Ce que le père de Marie vit ne ressemblait pas a une "fête mondaine" comme j'appelais ça, et comme il s'attendait, mais plus a un foutoir pas possible. Je n'avais pas regardé quand je parlais a Solène, mais la fête était parti en burne haché. Au fond de la pièce, un mec vomissait ses tripes et son whisky, soutenu par deux amis a lui.
Au milieu de la salle, deux garçons fort alcoolisés se battaient, alors que d'autres tentaient de les séparer. Cette rixe était accompagnés de cris d'encouragement et de tentative de remise en ordre, qui ressemblait plus a des hurlement d'animaux sauvages.
Sur les fauteuils, trois autres jeunes fumaient des joints, pendant que d'autre buvaient a ne plus s'en remettre.
Enfin, le niveau sonore de la musique était élevé, bien trop pour que M. D'Alambrin s'entende penser.
-Diantre...
Il se précipita vers l'estrade, la ou se trouvait la base du son, et débrancha tous les appareils violemment, ce qui eu pour effet de faire réagir la foule de façon négative:
-OOOOOOOOh! La musique! La musique merde!
-Ecoutez moi tous, je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais sachez que c'est fini. Je ne m'attendais pas vraiment a ça quand ma fille m'a dit qu'elle invitait quelque amis. Alors maintenant, prenez tous vos affaires et rentrez chez vous, la fête est fini.
Personne n'osait contredire M. D'Alambrin. Ce colosse était tellement clair dans ses paroles, que, malgré quelques nonchalances, tout le monde l'écoutait et commençait a partir, sans bruit, et même ceux qui se bagarraient s'était arrêtés suite a son annonce.
-Et toi ma fille, nous aurons une petite discussion tout les deux, dit-il d'un ton sévère et très sérieux.
Alors que j'embrassais avec dévotion Solène, et après avoir pensé "Voila! Voila mon premier coup de cette ville!" je vis le petit monde de la fête traverser le couloir, pour enfin passer le seuil de la porte. Je ne vois pas Marie, mais Dimi sort lui aussi. Qu'est ce qu'il s'est passer?
-Gael? Tu étais la?
-Tina? Tu peux me dire que c'est ce bordel?
-Je t'expliquerai, on doit partir, tu n'as pas vu Solène?
-Si si, elle ne se sentais pas bien, dis-je un peu dans l'embarras pour avoir improviser un bobard. Je l'ai allongé ici, je vais la réveiller.
Je lui tapotai légèrement sa joue avec.... ma main pour lui faire comprendre que je m'adressais a elle.
-Cheveux d'érable? Lui chuchotais-je, debout la-dedans, il faut partir.
-Laisse moi dormir! Dit-elle, agacée.
-Aller bordel!
J'essaie a nouveau de la tirer du canapé, mais rien a faire. Elle ne veut décidément pas bouger.
Tant pis, je la laisse ici, j'ai pas le choix, on doit s'en aller, elle partira quand elle se réveillera. Puis bon, elle va pas mourir non plus?
Une fois dehors, je fis le trajet avec Tina pour rentrer chez nous, en espérant que Tonton Louis n'ai pas fermé a clé. Sinon, je suis bien dans le caca, en simple t-shirt avec une veste en jean par dessus, a la fin du mois de janvier, dehors, la nuit.
-Alors dit moi, ce qu'il s'est passé dans la salle pendant mon absence.
-Et ben...
Elle me raconta alors en détail la scène qu'elle a vu, l'arrivée de M. D'Alambrin, sa prise de paroles, et de ce qui se passait a ce moment. Elle me dit aussi qu'elle commençait a accrocher avec une fille, mais qu'elle fut interrompu. Dommage, ça me fait mal au coeur pour elle.
-Et toi, tu étais ou a ce moment?
-C'est une longue histoire...
Mais bon, je peux tout lui dire, a elle. Je racontait donc a mon tour, du début, de la fin de mon intervention sur scène, des chiottes avec Marie et la fille, du groupe de minettes "groupie" de Dimi...
-Mais ça ne me dit pas comment t'es arrivé la bas.
-Aaaah c'est pas vrai, arrête d'interrompre ma narration! Les lecteurs ne savent toujours pas ce qu'il s'est passé! Enfin si mais bon...
-Quoi?
-Non rien, bref...
Je raconte alors la suite, la discute avec Solène, ma blague et l'épisode malheureux avec son père. En passant le fait que je me foutais complètement de la situation, comme le fait que je m'en foute que la France ai battu la Biélorussie 4-2, et que j'avais juste envie de baiser.
-Attend t'es sérieux? Demanda-t-elle, choquée. Solène a voulu coucher avec le père de Marie?
-Ouais, répondis-je normalement, quoiqu'un peu troublé. elle était totalement déchiré, et je crois qu'elle a pris mon sarcasme au sérieux.
-Bon ça me rassure, t'y es pour rien, enfin pour pas grand chose. Mais ça Marie l'entendra pas de cette oreille. Elle te déteste tu sais? Elle va t'en mettre plein la gueule, et surement a moi aussi, et t'as quand même ta part de responsabilité. En tout cas c'est glauque cette histoire.
-J'ai essayé de l'en empêcher crois moi, lui répondis-je plus troublé qu'avant. Mais elle a pris "le jeu" jusqu'au bout, et j'ai du la poursuivre.
-Moi je te fais confiance, tu ne m'a jamais menti pour l'instant, même quand tu voulais coucher avec moi. Mais il faudra raconter ça a Marie...
-Oh t'inquiète pas, je l'attend au tournant cette petite. C'est encore loin d'ailleurs?
On est dimanche, il est a peine 1h du mat' et une chose est sur: Entre la bande de gredins de Tarek, Weng, Martin, Solène, Marie, Tina et moi, demain, ça va chier.
Non cette fois faut que je l'arrête, elle va trop loin. L'alcool qu'elle a ingéré lui est monté a la tête, elle ne se controle pas, du moins plus comme avant.
-Bordel, elle ne sait pas géré ses verres? Pensai-je, dans l'embarras.
Je la suis a toute vitesse sauf qu'elle, croyant a un jeu, était déja parti loin. Mais attend, cette histoire me concerne-t-elle? Non, au final je n'y suis pour rien, je n'ai pas a m'en faire. Mais je ne dois pas rater ça!
Je me dirige alors doucement vers le salon d'a coté de l'entrée, ou était son père au début de la soirée, et ou il devait encore être. Mais arriver au couloir principal, j'entendais le père de Marie descendre l'escalier en bois qui se trouvait a mi-chemin entre la porte d'entrée et moi. Solène était en bas de l'escalier et criai en attendant son "amant malgré lui".
-Qu'est ce que ce raffut? Demanda-t-il d'abord, interrogatif. J'entend la fête de ma chambre et que faites vous la?
Oh merde. Je me cache dans l'angle d'un mur juste a temps pour qu'il ne me voit pas.
-Descend beau gosse! Tu sais que t'es canon? S'écria Solène, ne sachant pas vraiment ce qu'elle faisait.
-Comment?
Elle riait. Un rire niais. Un rire de fille ivre, qui ne calmera pas ses ardeurs avant satisfaction.
-Vous n'êtes pas a la soirée mademoiselle? Répondit le père.
-Naaaan, répondit-elle avec le même air que tout a l'heure.
Elle s'avance ensuite vers ce monsieur, et l'attrape assez violemment par la cravate.
Il était pas parti se coucher? Il est encore totalement habillé. Bon, il devais être occupé a je ne sais quoi en haut. De mon coin de pièce, je ne manquais pas une miette de cette scène.
-Tu sais que t'es sex avec ton costume? Questionna Solène en tirant sur la cravate de ce pauvre individu.
-Vous... êtes sur que ça va?
-Oui ça va merci, j'ai juste besoin d'un truc, dit-elle d'une voix sensuelle en lui caressant le torse. Tu dois avoir chaud non? En tout cas moi...
La rousse enleva son chemisier, laissant apparaitre son soutiens-gorge, et le lança sur la commode d'a coté qui reversa un vase ou des fleurs étaient mises. Elle palpa ses seins en se mordant les lèvres, avant de se mordre le doigt, en signe d'avance sexuelle.
-Que faites vous? Demanda le père, toujours perplexe. Vous devriez vous reposer mademoiselle, pourquoi êtes vous comme ça?
-Tu sais pourquoi... Beau mec.
A ce moment là, elle empoigna fermement le sexe de monsieur et commença a le tripoter, comme elle le faisait avec ses seins peu avant. Le père resta immobile quelque secondes, avant de l'attrape et de s'extirper de son étreinte.
-Bon sang de bonsoir, dit-il, un ton déja plus élevé. Qu'est ce qui se passe ici? Êtes-vous ivre jeune fille?
Son attention se porta ensuite vers le bout du couloir, dans ma direction. J'avais volontairement fait du bruit pour l'éloigner d'elle. Bonne idée? Je n'en sais rien.
-Qu'est ce que c'est ce vacarme? Pourquoi la fête de ma fille fait autant de bruit?
Il se dirigea alors vers la salle ou la soirée se tenait, et donc dans ma direction.
-Que se passe-t-il ici?
Je parti discrètement de ma cachette improvisé, le dos courbé pour être moins facilement vu, fait le tour des pièces, et me re-cache dans un coin de mur, de façon cette fois a ce que je sois derrière lui. Solène était a genoux, et ne bougeait pas. Il faut dire qu'elle ne savait plus trop quoi faire.
-Solène? Tentais-je de communiquer.
-Il m'a mis un rateau... Dit-elle un peu triste.
-C'est pas si grave tu sais, lui répondis-je sur a peu près le même ton. Aller lève toi je vais t'aider.
-C'est vrai? S'égayait-elle d'un coup. On fait ça ou?
C'est pas vrai, quelque verres, une discussion et elle ne pense plus qu'a ça cette fille, une vraie panthère en chaleur celle la. Elle a l'air vraiment atteinte, mais c'est ce qui me plait chez une fille. Je plains plutot ses parents.
-Ou tu veux beauté, dis-je, toujours confiant. Sur le canapé la bas?
-Bonne idée! Dit-elle en élevant la voix, de joie. C'est toi qui commence?
-Tout ce que tu veux, maintenant let's go fillette, Tonton Gael a du pain sur la planche!
Je l'aide a se relever, mais dis-donc elle pèse son poids! Elle est bien formée mais loin d'être grosse, et pourtant je peine a la soulever. J'aurais pas eu tant de mal en tant normal, mais elle se laisse tomber avec l'ivresse... Et elle pèse le poids d'un ane mort!
Pendant ce temps, non loin de la...
-Qu'est ce que...
Ce que le père de Marie vit ne ressemblait pas a une "fête mondaine" comme j'appelais ça, et comme il s'attendait, mais plus a un foutoir pas possible. Je n'avais pas regardé quand je parlais a Solène, mais la fête était parti en burne haché. Au fond de la pièce, un mec vomissait ses tripes et son whisky, soutenu par deux amis a lui.
Au milieu de la salle, deux garçons fort alcoolisés se battaient, alors que d'autres tentaient de les séparer. Cette rixe était accompagnés de cris d'encouragement et de tentative de remise en ordre, qui ressemblait plus a des hurlement d'animaux sauvages.
Sur les fauteuils, trois autres jeunes fumaient des joints, pendant que d'autre buvaient a ne plus s'en remettre.
Enfin, le niveau sonore de la musique était élevé, bien trop pour que M. D'Alambrin s'entende penser.
-Diantre...
Il se précipita vers l'estrade, la ou se trouvait la base du son, et débrancha tous les appareils violemment, ce qui eu pour effet de faire réagir la foule de façon négative:
-OOOOOOOOh! La musique! La musique merde!
-Ecoutez moi tous, je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais sachez que c'est fini. Je ne m'attendais pas vraiment a ça quand ma fille m'a dit qu'elle invitait quelque amis. Alors maintenant, prenez tous vos affaires et rentrez chez vous, la fête est fini.
Personne n'osait contredire M. D'Alambrin. Ce colosse était tellement clair dans ses paroles, que, malgré quelques nonchalances, tout le monde l'écoutait et commençait a partir, sans bruit, et même ceux qui se bagarraient s'était arrêtés suite a son annonce.
-Et toi ma fille, nous aurons une petite discussion tout les deux, dit-il d'un ton sévère et très sérieux.
Alors que j'embrassais avec dévotion Solène, et après avoir pensé "Voila! Voila mon premier coup de cette ville!" je vis le petit monde de la fête traverser le couloir, pour enfin passer le seuil de la porte. Je ne vois pas Marie, mais Dimi sort lui aussi. Qu'est ce qu'il s'est passer?
-Gael? Tu étais la?
-Tina? Tu peux me dire que c'est ce bordel?
-Je t'expliquerai, on doit partir, tu n'as pas vu Solène?
-Si si, elle ne se sentais pas bien, dis-je un peu dans l'embarras pour avoir improviser un bobard. Je l'ai allongé ici, je vais la réveiller.
Je lui tapotai légèrement sa joue avec.... ma main pour lui faire comprendre que je m'adressais a elle.
-Cheveux d'érable? Lui chuchotais-je, debout la-dedans, il faut partir.
-Laisse moi dormir! Dit-elle, agacée.
-Aller bordel!
J'essaie a nouveau de la tirer du canapé, mais rien a faire. Elle ne veut décidément pas bouger.
Tant pis, je la laisse ici, j'ai pas le choix, on doit s'en aller, elle partira quand elle se réveillera. Puis bon, elle va pas mourir non plus?
Une fois dehors, je fis le trajet avec Tina pour rentrer chez nous, en espérant que Tonton Louis n'ai pas fermé a clé. Sinon, je suis bien dans le caca, en simple t-shirt avec une veste en jean par dessus, a la fin du mois de janvier, dehors, la nuit.
-Alors dit moi, ce qu'il s'est passé dans la salle pendant mon absence.
-Et ben...
Elle me raconta alors en détail la scène qu'elle a vu, l'arrivée de M. D'Alambrin, sa prise de paroles, et de ce qui se passait a ce moment. Elle me dit aussi qu'elle commençait a accrocher avec une fille, mais qu'elle fut interrompu. Dommage, ça me fait mal au coeur pour elle.
-Et toi, tu étais ou a ce moment?
-C'est une longue histoire...
Mais bon, je peux tout lui dire, a elle. Je racontait donc a mon tour, du début, de la fin de mon intervention sur scène, des chiottes avec Marie et la fille, du groupe de minettes "groupie" de Dimi...
-Mais ça ne me dit pas comment t'es arrivé la bas.
-Aaaah c'est pas vrai, arrête d'interrompre ma narration! Les lecteurs ne savent toujours pas ce qu'il s'est passé! Enfin si mais bon...
-Quoi?
-Non rien, bref...
Je raconte alors la suite, la discute avec Solène, ma blague et l'épisode malheureux avec son père. En passant le fait que je me foutais complètement de la situation, comme le fait que je m'en foute que la France ai battu la Biélorussie 4-2, et que j'avais juste envie de baiser.
-Attend t'es sérieux? Demanda-t-elle, choquée. Solène a voulu coucher avec le père de Marie?
-Ouais, répondis-je normalement, quoiqu'un peu troublé. elle était totalement déchiré, et je crois qu'elle a pris mon sarcasme au sérieux.
-Bon ça me rassure, t'y es pour rien, enfin pour pas grand chose. Mais ça Marie l'entendra pas de cette oreille. Elle te déteste tu sais? Elle va t'en mettre plein la gueule, et surement a moi aussi, et t'as quand même ta part de responsabilité. En tout cas c'est glauque cette histoire.
-J'ai essayé de l'en empêcher crois moi, lui répondis-je plus troublé qu'avant. Mais elle a pris "le jeu" jusqu'au bout, et j'ai du la poursuivre.
-Moi je te fais confiance, tu ne m'a jamais menti pour l'instant, même quand tu voulais coucher avec moi. Mais il faudra raconter ça a Marie...
-Oh t'inquiète pas, je l'attend au tournant cette petite. C'est encore loin d'ailleurs?
On est dimanche, il est a peine 1h du mat' et une chose est sur: Entre la bande de gredins de Tarek, Weng, Martin, Solène, Marie, Tina et moi, demain, ça va chier.