Note de la fic :
Naissance d'un fantôme
Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 9 : Opération lumberjack
Publié le 11/09/2013 à 11:37:11 par GrosPorc-Malade
Le campement était de forme triangulaire. John, Mac et Elton couvraient chacun une face en restant à couvert derrière les arbres. Eva pris le côté orienté Est et moi l'Ouest.
Nous étions tous en position. Tout pouvais commencer. Chaque pointe du triangle était pourvu d'une tour de guet. Nous devions donc éliminer les gardes des tours avant de nous attaquer au campement lui même. Nos armes étaient dépourvu de silencieux... Nous devions jouer cela finement.
Eva commença à escalader la tour de guet nord avec la grâce d'un félin. Je preferais l'observer avant d'agir. Elle tenais son couteau entre ses dents. Elle montait chaque barreau de bois avec une efficacité débordante. Tout se passait bien. Elle arriva en haut et resta en position sous le muret qui servais de couverture en haut de la tour. Lorsque le garde fût bien positionné, John, qui était non loin, hocha la tête en guise de signal. En une fraction de seconde, Eva se redressa et planta sa lame dans le ventre de sa victime tout en pressant sa main libre contre sa bouche.
Lui planter le couteau dans la tête aurait été plus rapide mais nous devions nous faire discret. Une fois le garde mort, elle l'adossa contre le muret en le maintenant debout du mieux qu'elle pu pour ne pas éveiller les soupçons des autres. Elle prit même soin d'allumer une cigarette et de la placer dans la bouche de sa victime.
La tour nord étant maintenant hors service, Eva redescendit aussi vite qu'elle était monté tout en me lançant des hochements de tête rapide et nerveux. C'était à moi d'agir...
Je m'élança alors sur la tour sud-ouest. Je préférais laisser mon couteau coincé dans ma ceinture. La monté fut rude. Je n'avais jamais réellement escaladé quoi que ce soit dans ma vie et cette mise en bouche m'épuisait...
J'avais une dizaine de barreau en bois à monter... Chacun d'eux exigeant une traction complète de mon corps avant de me remettre debout et monter sur le suivant. Pour couronner le tout, je ne pouvais me permettre de souffler à ma guise... Respirer comme un taureau compromettrait ainsi ma position.
10ème barreau... Quel supplice... Je sentais mon dîner remonter le long de mon cou à chaque effort...
Eva, impatiente et exaspéré de ma lenteur, avait déjà neutralisée la tour sud-est.
L'ultime traction... Je gesticulais mes jambes dans tout les sens pour essayer de monter. L'impensable arriva. Mon couteau glissa le long de ma ceinture et tomba... Le choc de la lame contre un rocher en contrebas eu tôt fait d'intriguer le garde qui commença à s'approcher du muret...
Les bruits de pas approchaient... Je ne savais pas quoi faire. J'était désarmé et utilisé mon pistolet était la solution la plus idiote. Bon sang ! Le voilà... !
Le garde passa sa tête par dessus le muret. Sans réfléchir, en me redressant, je pris sa tête entre mes mains et l'abaissa de toute mes forces contre le muret. Un bruit sourd de bois s'échappa en l'air... L'homme était encore en vie... Je recommençais ainsi une deuxième fois, puis une troisième. Le spectacle était tout bonnement horrible, la tête du garde se déformait au fur et mesure que le muret lui rentrait dans le crâne... Un quatrième et dernier coup vint l'achever. Le garde était couché sur le sol en bois, pris de frénétiques soubresauts. Seul quelques râles sortaient de sa bouche... Visiblement, il était équiper d'un pistolet M1911 silencieux. Cela pourrait m'être utile. Je rangeais alors le revolver dans un étui en cuir pour jambe que je pris également au garde.
Soudain, un garde en contrebas sembla demander des nouvelles de son collègue, intriguer par les bruits sourds que j'avais fais plus haut. Je prie tout de même soin de relever le cadavre du garde mais je le mis de dos... Sa tête n'étant plus présentable...
Le garde en contrebas commençait à monter en haut de la tour.
Je me mis accroupi derrière le muret qui faisait l'entrée du sommet de la tour.
Le garde arrivait. Il avança vers son camarade qui tenais à peine debout contre le muret.
Alors qu'il allais retourner le cadavre en tirant son épaule avec sa main, je me jeta sur le garde. et appliqua mon revolver silencieux contre sa nuque. Il hurla de toutes ses forces me forçant ainsi à lui tirer dessus expressément.
Trop tard ! Les autres étaient averti de ma présence... Il restait une dizaine d'homme dans le camp. Tous se ruèrent sur ma position. En quelques secondes, un chaos complet avait gagné tout le campement. Eva, encore caché, sorti son pistolet et tua 2 russes qui courait côte à côte en sortant de leur tente...
L'opération avais tournée au vinaigre. Eva saisit le sifflet qui pendait à son coup et souffla à gorge déployée dedans. Aussi tôt, John, Mac et Elton dégainèrent leurs armes respective et vinrent nous donner un appui-feu depuis la forêt.
J'étais encore dans la tour, la dizaine de russes restant était dispersé au 3 coins du camp, cette assaut venant de tout part avait fait son petit effet.
Je relevais alors ma tête au dessus du muret pour y voir plus clair.
"Ho... non...." me dis-je
Un russe était là, en bas, avec un RPG dans les bras...
Sans réfléchir, je sautais alors de la tour avant de m'écraser dans un buisson plus bas.
En une fraction de seconde, le sommet de la tour vola en épais copeaux de bois.
Eva s'était retranchée dans la forêt avec nos 3 compagnons... Me croyant mort... Les russes concentrèrent leurs tirs sur mes amis.
Je rampais furtivement sous les buisson pour retourner dans le campement... Ayant recupéré mon couteau, j'éventrais l'arrière des tentes une par une...
"Anaïs... ? Anaïs ? Où es tu ?!" Je ne poussais pas trop sur ma voix pour ne pas me faire repérer.
Aucune trace d'Anaïs... Je rentrais alors dans une troisième tente... Vide également... Du moins c'est ce que je pensais....
Alors que je m'apprêtais à sortir par le trou que j'avais formé, une voix grave vint du fond de la tente...
De la pénombre surgit alors un homme monstrueux... Il lui manquait un oeil qu'il n'avais pas pris soin de cacher. Une large cicatrice lui barrais le visage de part en part. L'homme était torse nu. Vêtu seulement d'un treillis et de Rangers.
Anaïs était devant lui... Il l'a tenais par les cheveux de la main gauche tandis que sa main droite tenais une épaisse machette.
L'homme avança vers moi... La pauvre fillette pleurait à chaude larmes. Un rire puissant sortit de son gosier tout en laissant apparaitre des dents aussi sales qu'irrégulièrement placées.
Je fis un pas en avant... Puis un autre... L'homme me regardais avec la patience d'un prédateur...
Alors que j'étais maintenant à porté de bras d'Anaïs, l'homme étendit son bras devant lui en me pointant de sa machette...
Je fis un bond en arrière... Anaïs tentait de crier mais la peur paralysait ses cordes vocales.
"Tout va bien Anaïs... Reste calme, on va s'en sortir... Soit forte..." disais-je pour tout en tentant de dissimuler ma propre peur...
"C'est la fille que tou vé ? Tou la vé ?!" dit l'homme qui semblais marmonner quelques mot d'américain. "Jé té la donne ! Plend la !"
Il éclata à nouveau de rire. Sa machette s'abaissa et d'un coup sec... il trancha la tête de la petite fille... Son corps sans vie s'effondra parterre et l'homme lança sa tête à mes pieds...
Mes yeux s'écarquillèrent. Je mis à genoux, la tête d'Anaïs entre mes bras... Je releva lentement la tête... L'homme lança sa machette derrière lui et avança vers moi...
La tête de la fillette glissa le long de mes doigts avant de finir sur le sol poussiéreux.
"Non..... NONNNN !"
Je me remis debout, lança un regard ivre de colère à mon adversaire et, sans réfléchir, je le chargeais à toute vitesse.
Un combat de tout les diables allait s'engager...
Nous étions tous en position. Tout pouvais commencer. Chaque pointe du triangle était pourvu d'une tour de guet. Nous devions donc éliminer les gardes des tours avant de nous attaquer au campement lui même. Nos armes étaient dépourvu de silencieux... Nous devions jouer cela finement.
Eva commença à escalader la tour de guet nord avec la grâce d'un félin. Je preferais l'observer avant d'agir. Elle tenais son couteau entre ses dents. Elle montait chaque barreau de bois avec une efficacité débordante. Tout se passait bien. Elle arriva en haut et resta en position sous le muret qui servais de couverture en haut de la tour. Lorsque le garde fût bien positionné, John, qui était non loin, hocha la tête en guise de signal. En une fraction de seconde, Eva se redressa et planta sa lame dans le ventre de sa victime tout en pressant sa main libre contre sa bouche.
Lui planter le couteau dans la tête aurait été plus rapide mais nous devions nous faire discret. Une fois le garde mort, elle l'adossa contre le muret en le maintenant debout du mieux qu'elle pu pour ne pas éveiller les soupçons des autres. Elle prit même soin d'allumer une cigarette et de la placer dans la bouche de sa victime.
La tour nord étant maintenant hors service, Eva redescendit aussi vite qu'elle était monté tout en me lançant des hochements de tête rapide et nerveux. C'était à moi d'agir...
Je m'élança alors sur la tour sud-ouest. Je préférais laisser mon couteau coincé dans ma ceinture. La monté fut rude. Je n'avais jamais réellement escaladé quoi que ce soit dans ma vie et cette mise en bouche m'épuisait...
J'avais une dizaine de barreau en bois à monter... Chacun d'eux exigeant une traction complète de mon corps avant de me remettre debout et monter sur le suivant. Pour couronner le tout, je ne pouvais me permettre de souffler à ma guise... Respirer comme un taureau compromettrait ainsi ma position.
10ème barreau... Quel supplice... Je sentais mon dîner remonter le long de mon cou à chaque effort...
Eva, impatiente et exaspéré de ma lenteur, avait déjà neutralisée la tour sud-est.
L'ultime traction... Je gesticulais mes jambes dans tout les sens pour essayer de monter. L'impensable arriva. Mon couteau glissa le long de ma ceinture et tomba... Le choc de la lame contre un rocher en contrebas eu tôt fait d'intriguer le garde qui commença à s'approcher du muret...
Les bruits de pas approchaient... Je ne savais pas quoi faire. J'était désarmé et utilisé mon pistolet était la solution la plus idiote. Bon sang ! Le voilà... !
Le garde passa sa tête par dessus le muret. Sans réfléchir, en me redressant, je pris sa tête entre mes mains et l'abaissa de toute mes forces contre le muret. Un bruit sourd de bois s'échappa en l'air... L'homme était encore en vie... Je recommençais ainsi une deuxième fois, puis une troisième. Le spectacle était tout bonnement horrible, la tête du garde se déformait au fur et mesure que le muret lui rentrait dans le crâne... Un quatrième et dernier coup vint l'achever. Le garde était couché sur le sol en bois, pris de frénétiques soubresauts. Seul quelques râles sortaient de sa bouche... Visiblement, il était équiper d'un pistolet M1911 silencieux. Cela pourrait m'être utile. Je rangeais alors le revolver dans un étui en cuir pour jambe que je pris également au garde.
Soudain, un garde en contrebas sembla demander des nouvelles de son collègue, intriguer par les bruits sourds que j'avais fais plus haut. Je prie tout de même soin de relever le cadavre du garde mais je le mis de dos... Sa tête n'étant plus présentable...
Le garde en contrebas commençait à monter en haut de la tour.
Je me mis accroupi derrière le muret qui faisait l'entrée du sommet de la tour.
Le garde arrivait. Il avança vers son camarade qui tenais à peine debout contre le muret.
Alors qu'il allais retourner le cadavre en tirant son épaule avec sa main, je me jeta sur le garde. et appliqua mon revolver silencieux contre sa nuque. Il hurla de toutes ses forces me forçant ainsi à lui tirer dessus expressément.
Trop tard ! Les autres étaient averti de ma présence... Il restait une dizaine d'homme dans le camp. Tous se ruèrent sur ma position. En quelques secondes, un chaos complet avait gagné tout le campement. Eva, encore caché, sorti son pistolet et tua 2 russes qui courait côte à côte en sortant de leur tente...
L'opération avais tournée au vinaigre. Eva saisit le sifflet qui pendait à son coup et souffla à gorge déployée dedans. Aussi tôt, John, Mac et Elton dégainèrent leurs armes respective et vinrent nous donner un appui-feu depuis la forêt.
J'étais encore dans la tour, la dizaine de russes restant était dispersé au 3 coins du camp, cette assaut venant de tout part avait fait son petit effet.
Je relevais alors ma tête au dessus du muret pour y voir plus clair.
"Ho... non...." me dis-je
Un russe était là, en bas, avec un RPG dans les bras...
Sans réfléchir, je sautais alors de la tour avant de m'écraser dans un buisson plus bas.
En une fraction de seconde, le sommet de la tour vola en épais copeaux de bois.
Eva s'était retranchée dans la forêt avec nos 3 compagnons... Me croyant mort... Les russes concentrèrent leurs tirs sur mes amis.
Je rampais furtivement sous les buisson pour retourner dans le campement... Ayant recupéré mon couteau, j'éventrais l'arrière des tentes une par une...
"Anaïs... ? Anaïs ? Où es tu ?!" Je ne poussais pas trop sur ma voix pour ne pas me faire repérer.
Aucune trace d'Anaïs... Je rentrais alors dans une troisième tente... Vide également... Du moins c'est ce que je pensais....
Alors que je m'apprêtais à sortir par le trou que j'avais formé, une voix grave vint du fond de la tente...
De la pénombre surgit alors un homme monstrueux... Il lui manquait un oeil qu'il n'avais pas pris soin de cacher. Une large cicatrice lui barrais le visage de part en part. L'homme était torse nu. Vêtu seulement d'un treillis et de Rangers.
Anaïs était devant lui... Il l'a tenais par les cheveux de la main gauche tandis que sa main droite tenais une épaisse machette.
L'homme avança vers moi... La pauvre fillette pleurait à chaude larmes. Un rire puissant sortit de son gosier tout en laissant apparaitre des dents aussi sales qu'irrégulièrement placées.
Je fis un pas en avant... Puis un autre... L'homme me regardais avec la patience d'un prédateur...
Alors que j'étais maintenant à porté de bras d'Anaïs, l'homme étendit son bras devant lui en me pointant de sa machette...
Je fis un bond en arrière... Anaïs tentait de crier mais la peur paralysait ses cordes vocales.
"Tout va bien Anaïs... Reste calme, on va s'en sortir... Soit forte..." disais-je pour tout en tentant de dissimuler ma propre peur...
"C'est la fille que tou vé ? Tou la vé ?!" dit l'homme qui semblais marmonner quelques mot d'américain. "Jé té la donne ! Plend la !"
Il éclata à nouveau de rire. Sa machette s'abaissa et d'un coup sec... il trancha la tête de la petite fille... Son corps sans vie s'effondra parterre et l'homme lança sa tête à mes pieds...
Mes yeux s'écarquillèrent. Je mis à genoux, la tête d'Anaïs entre mes bras... Je releva lentement la tête... L'homme lança sa machette derrière lui et avança vers moi...
La tête de la fillette glissa le long de mes doigts avant de finir sur le sol poussiéreux.
"Non..... NONNNN !"
Je me remis debout, lança un regard ivre de colère à mon adversaire et, sans réfléchir, je le chargeais à toute vitesse.
Un combat de tout les diables allait s'engager...