Note de la fic :
Naissance d'un fantôme
Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : Une dette à payer
Publié le 11/09/2013 à 11:36:06 par GrosPorc-Malade
Mon bras gauche maintenant désarmé, je mis ma main gauche au dessus de mes yeux en guise de visière.
Peu à peu, la silhouette de l'individu devint plus nette.
Il me prit par la main pour me relever. Je me mis sur un pied tout en serrant les dents. Ma cheville me faisait souffrir plus que jamais. Etant allongé depuis longtemps, ma vue fût troubler pendant quelque instant.
Je vis enfin son visage.
L'individu qui m'a sauvé était donc une femme. Elle me tendis mon revolver.
"Tiens ! C'est à toi..."
Je le refusais silencieusement. Cette vie n'était pas faite pour moi. Mon couteau, ce revolver. Tout ceci ne m'avais apporté que des ennuis. Je n'était tout simplement pas de taille.
"Comment ?!" S'exclama t-elle. "Reprend ton arme ! Le combat n'est pas terminé ! Alors bat toi !
"Non..." finis-je par dire tout bas. "Pour moi... C'est finit... JE suis finis..."
A mes dires, la mystérieuse femme recula lentement. Elle lâcha alors mon revolver parterre. Elle me gifla sèchement la joue gauche avant de demander à ses 2 acolytes de m'emmener.
Je me souviens avoir été trainé jusqu'à un camion dans lequel j'ai dormis tout le temps du voyage.
"On est arrivé ! réveille toi !" Dit-elle en tapant contre l'arrière du camion avec le plat de sa main. Elle ouvrit alors les bâtants du camions. La lumière m'aveugla. Nous étions dans ce qui ressemblais être une ville fantôme. Elle m'aida à me mettre debout avant de partir en marchant.
Je la suivais péniblement en boitant.
"Allez ! suis moi. Comment t'appelle tu ?" finit-elle par de demander.
"..." je ne répondais pas.
"Pas très bavard ? Tant pis. Allez pose tes fesses ici."
Nous étions arrivé à la terrasse d'une taverne en bois. Elle me tira une chaise et me poussa violemment pour m'asseoir dessus. Elle s'assis en face de moi et pris ma cheville entre ses jambes.
"La balle est encore dedans... Je vais la retirer." Dit-elle froidement.
"Ce que tu as fais là bas... C'était impressionnant. Même à l'article de la mort, tu t'es battu jusqu'au bout. Tu as le combat dans le sang."
"..." je restais silencieux
"Ecoute !" finit-elle par dire. "Je t'ai ramené ici pour que tu nous aide. Nous avons peu de vivres et nous ne comptons pas les gâcher. Maintenant c'est à toi de voir ! Sois tu nous aide, soit tu peux aller retourner dans les ruines d'où je t'ai extirpé et crever avec une balle dans le crâne.
Sur cette dernière phrase, elle sortit la balle de ma cheville avec le bout de son couteau... Je hurlais à la mort. Il étais vrai qu'elle m'avais sauvé. J'avais une dette envers cette femme. Si ce n'était pas pour moi que je me battais, je devais au moins le faire pour elle. Je devais me battre !
"C...Ce...C'est daccord" finis-je par dire, encore sous le coup de la douleur.
Un léger rictus se dessina sur ses lèvres. "Bien... Allez va te reposer. Tu trouvera un lit à l'étage de la taverne. Ce n'est pas grand chose mais au moins, tu sera à l'abris."
Elle banda ma cheville avant de s'en aller.
Je passais ainsi 3 semaines au camp. Ma cheville se rétablissais petit à petit. J'avais enfin un nom à associer à celle qui m'avait sauvé: Eva. Elle était la meneuse de ce camp. A la tête d'une quinzaine de personnes, elle n'avait pour vocation que le combat. Les russes lui avait tout pris à elle aussi. Seul la vengeance l'animait. Nous n'étions pas si différent au bout du compte... Je m'étais lié d'amitié avec Jack, le tavernier. Le pauvre bougre vivait avec sa petite fille Anaïs dans ce taudis. Il avais eu la bonté de m'héberger. Aussi, je lui devais respect et amabilité. Personne ne connaissais mon nom. Mon aphonie presque omniprésente m'avais donné le doux nom de "Apho".
Ainsi, le temps passa dans le camp. Eva, qui menait la vie dure au russes, partait le matin avec quelques hommes et revenais le soir.
Tout était tranquille au camp jusqu'à ce terrible soir...
Peu à peu, la silhouette de l'individu devint plus nette.
Il me prit par la main pour me relever. Je me mis sur un pied tout en serrant les dents. Ma cheville me faisait souffrir plus que jamais. Etant allongé depuis longtemps, ma vue fût troubler pendant quelque instant.
Je vis enfin son visage.
L'individu qui m'a sauvé était donc une femme. Elle me tendis mon revolver.
"Tiens ! C'est à toi..."
Je le refusais silencieusement. Cette vie n'était pas faite pour moi. Mon couteau, ce revolver. Tout ceci ne m'avais apporté que des ennuis. Je n'était tout simplement pas de taille.
"Comment ?!" S'exclama t-elle. "Reprend ton arme ! Le combat n'est pas terminé ! Alors bat toi !
"Non..." finis-je par dire tout bas. "Pour moi... C'est finit... JE suis finis..."
A mes dires, la mystérieuse femme recula lentement. Elle lâcha alors mon revolver parterre. Elle me gifla sèchement la joue gauche avant de demander à ses 2 acolytes de m'emmener.
Je me souviens avoir été trainé jusqu'à un camion dans lequel j'ai dormis tout le temps du voyage.
"On est arrivé ! réveille toi !" Dit-elle en tapant contre l'arrière du camion avec le plat de sa main. Elle ouvrit alors les bâtants du camions. La lumière m'aveugla. Nous étions dans ce qui ressemblais être une ville fantôme. Elle m'aida à me mettre debout avant de partir en marchant.
Je la suivais péniblement en boitant.
"Allez ! suis moi. Comment t'appelle tu ?" finit-elle par de demander.
"..." je ne répondais pas.
"Pas très bavard ? Tant pis. Allez pose tes fesses ici."
Nous étions arrivé à la terrasse d'une taverne en bois. Elle me tira une chaise et me poussa violemment pour m'asseoir dessus. Elle s'assis en face de moi et pris ma cheville entre ses jambes.
"La balle est encore dedans... Je vais la retirer." Dit-elle froidement.
"Ce que tu as fais là bas... C'était impressionnant. Même à l'article de la mort, tu t'es battu jusqu'au bout. Tu as le combat dans le sang."
"..." je restais silencieux
"Ecoute !" finit-elle par dire. "Je t'ai ramené ici pour que tu nous aide. Nous avons peu de vivres et nous ne comptons pas les gâcher. Maintenant c'est à toi de voir ! Sois tu nous aide, soit tu peux aller retourner dans les ruines d'où je t'ai extirpé et crever avec une balle dans le crâne.
Sur cette dernière phrase, elle sortit la balle de ma cheville avec le bout de son couteau... Je hurlais à la mort. Il étais vrai qu'elle m'avais sauvé. J'avais une dette envers cette femme. Si ce n'était pas pour moi que je me battais, je devais au moins le faire pour elle. Je devais me battre !
"C...Ce...C'est daccord" finis-je par dire, encore sous le coup de la douleur.
Un léger rictus se dessina sur ses lèvres. "Bien... Allez va te reposer. Tu trouvera un lit à l'étage de la taverne. Ce n'est pas grand chose mais au moins, tu sera à l'abris."
Elle banda ma cheville avant de s'en aller.
Je passais ainsi 3 semaines au camp. Ma cheville se rétablissais petit à petit. J'avais enfin un nom à associer à celle qui m'avait sauvé: Eva. Elle était la meneuse de ce camp. A la tête d'une quinzaine de personnes, elle n'avait pour vocation que le combat. Les russes lui avait tout pris à elle aussi. Seul la vengeance l'animait. Nous n'étions pas si différent au bout du compte... Je m'étais lié d'amitié avec Jack, le tavernier. Le pauvre bougre vivait avec sa petite fille Anaïs dans ce taudis. Il avais eu la bonté de m'héberger. Aussi, je lui devais respect et amabilité. Personne ne connaissais mon nom. Mon aphonie presque omniprésente m'avais donné le doux nom de "Apho".
Ainsi, le temps passa dans le camp. Eva, qui menait la vie dure au russes, partait le matin avec quelques hommes et revenais le soir.
Tout était tranquille au camp jusqu'à ce terrible soir...