Note de la fic :
Naissance d'un fantôme
Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 16 : Une lumière
Publié le 15/09/2013 à 22:41:59 par GrosPorc-Malade
Cette nuit là, je n'arrivai pas à dormir. Ma blessure, certes cautérisée, me lançait affreusement. Je sentais mon coeur battre dans ce qui restait de mon oreille gauche.
Eva, elle, dormait paisiblement. Elle qui arborait sans arrêt un visage rude et sérieux avait maintenant les traits relâchés. Elle avait un beau visage fin avec de petites fossettes sur les joues.
Je ne pus m'empêcher de sourire en la regardant dormir.
Etant dans l'incapacité totale de fermer l'oeil, je décidai alors de marcher un peu dans la plaine.
Il faisait bon... Pas un seul coup de vent ne venait rompre le silence nocturne autour de nous. Seul le bruit des quelques brindilles séchées qui se courbaient sous mes pas parvenait à mes oreilles.
Eva se retourna en soupirant. Je décidai de m'éloigner, pour ne pas la réveiller. Les temps sont dures et, dormir paisiblement est si rare de nos jours que je ne voulais pas gâcher cela.
Ainsi, je marchais lentement tout en m'éloignant peu à peu du camp. Je n'avais aucune destination prédéterminée comme le laissait transparaître ma trajectoire hasardeuse. Je me contentai de marcher calmement, profitant de l'air frais tout en ébouriffant les cheveux de ma nuque.
Après une quinzaine de mètres de marche, j'apercevais un rocher solitaire au milieu de la plaine. Je m'assied dessus pour me reposer. Je faisais machinalement tournoyer verticalement mon couteau que j'avais coincé entre le rocher et mon index.
Tout était paisible, tout était sombre. On pouvais à peine percevoir l'orée de la forêt au loin.
Et pourtant... C'est bel et bien une étrange lumière venant de cette forêt qui capta mon attention. Je rangeai alors mon couteau et plissai les yeux pour mieux discerner la lumière en question.
Elle était immobile, au loin derrière les arbres. Pendant deux longues minutes, je regardai ainsi cette source lumineuse d'un regard intrigué.
Puis elle se déplaça... La lumière se déplaçait entre les arbres tel une luciole...
Je me relevai de mon rocher, la lumière sortait à présent de la forêt... Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, la lumière se divisa en deux halos distinct...
"Et merde... Merde... !" criais-je "Putain merde... !"
Je courrais aussi vite que possible vers notre camp pour alerter Eva... C'était une jeep ! Une patrouille nocturne approchait !
"Merde... EVaaaaaaa ! Evaaaaaa ! planque toi bordel ! Planque toi !"
Je vis au loin la silhouette d'Eva se redresser mollement, se demandant surement ce qu'il se passait.
"Apho... ?" soupira t-elle en me voyant arriver en trombe
Je ne répondis pas, me contentant de balayer violemment le sol pour étouffer notre feu avec une couche épaisse de poussière.
Trop tard ! La jeep se dirigeait droit sur nous et on commençait déjà à percevoir quelques rugissement russes au loin.
Eva se leva d'un seul coup mais trébucha de suite en arrière, encore dans les vapes de son récent sommeil.
Je la relevai énergiquement en lui donnant quelques petites claques sur le visage
"Aller ! Aller debout ! Ils arrivent putain... vite !" lui disais-je en lui secouant les épaules
Heureusement, cette femme avait les nerfs solides et l'esprit vif ! Elle se redressa et courra à l'opposé de nos assaillant. Je la suivais de près. La situation était périlleuse: Eva était armée mais on ne pouvais pas en dire autant de moi... Tout mon équipement est resté en ville, caché par celui qui m'a dévoré l'oreille auparavant... Je ne pus retrouver que mon couteau.
Alors que nous courions côte à côte, Eva sortit un de ses deux revolver et me le donna.
Un énorme amas de buissons épais se dessinais plus loin. Nous devions l'atteindre à tout prix ! Alors que la jeep gagnait affreusement du terrain derrière nous, Eva, pris de panique, dégoupilla sa grenade et la lança en cloche derrière elle sans même viser.
Par chance, la grenade explosa à quelques mètre de la jeep. Elle n'était pas détruite mais sa roue avant droite avait sautée, immobilisant alors le véhicule. Les 4 russes qui était à bord sortirent tous à l'unisson et entamèrent une course folle vers notre position.
Equipé seulement d'un revolver chacun et d'un couteau, nous devions tenir bon !
Quelque mètre seulement nous séparait alors des buissons. Nous fîmes tout deux un magnifique vol plané pour nous engouffrer dedans.
Je regardai Eva droit dans les yeux. Elle avais la même idée que moi. Nous cacher et les prendre par surprise au moment le plus opportun... Elle me rendit mon regard en hochant sèchement la tête.
"Merde... Mais qu'est-ce qu'il font ?!" sifflais-je.
"Je ne sais pas... Il n'approche pas..." murmura Eva.
Un lourd silence planait au-dessus de nous. Il ne se passait rien... Un léger bruit de métal cognant la terre ferme vint alors mourir quelques mètres à côté de nous, sur la gauche.
"Qu.... ?!"
Avant même que j'eu le temps de finir ma phrase, Eva se colla contre moi et nous fis rouler sur la droite.
Le souffle de l'explosion souleva plusieurs mottes de terre et arracha la végétation alentours.
Eva reçut un morceau de shrapnel dans le dos... Mes oreilles sifflaient affreusement... Eva, qui semblait hurler à la mort, me serrait fort entre ses bras.
D'un coup, je nous fîmes rouler dans le cratère ainsi produit avant qu'une deuxième grenade n'explose plus loin.
Je voyais les lèvre d'Eva remuer. Tentait-t-elle de me dire quelque chose ou jurait-t-elle simplement... Je n'en avais aucune idée...
Maintenant à couvert dans le cratère, je pus profiter de la diversion faite par la deuxième grenade pour mettre en joue un de nos assaillant. Je lui tirai alors une balle dans la tête. Mon pistolet étant silencieux et l'explosion de la grenade tellement bruyante, les trois autres ne comprirent pas de suite où nous étions.
J'en profitai pour voir comment allait Eva. Elle était allongé sur le dos, contre la pente du cratère. Le regard vers le ciel et la respiration plus que rapide. Je pris sa main gauche et la serra fort contre ma poitrine. Elle me regarda vaguement, comme absente.
Elle allait tomber dans les pommes... Ses yeux se révulsaient.
"Non... Reste avec moi ! Eva !" disais-je à voix basse
Elle ne répondait pas. J'étais seul... Je pris le revolver d'Eva de ma main libre et m'adossa contre le rebord du cratère. Les russes ignorant notre position, je n'avais le droit qu'à un seul essai...
Je pris une longue respiration. J'entendais les trois russe marcher prudemment vers nous.
Je retins ma respiration tout en serrant fermement mes pistolets dans mes mains.
Je me relevai alors, vidant mes chargeurs tout en visant pour gagner du temps...
Je réussis à abattre deux d'entre eux. Un seul restait, une AK-47 dans les mains, et moi, ayant pour seules armes, deux revolvers vides.
Alors que le russe tirais quelques balle contre le bord du cratère, je compris que je devais tout tenter...
Je sautai alors hors de mon trou, vif comme l'éclair, en pointant mes deux revolvers en direction du russe.
Surpris de mon audace, il me mit en joue également et avança en marchant vers moi...
Je restais immobile, dissimulant ma crainte...
Lorsqu'il fut assez près, même l'obscurité ne pus cacher le fait que la partie supérieur de mes armes était tirées vers l'arrière, trahissant mes chargeurs vides.
Je ne laissai pas le temps à mon adversaire de réagir... Je lui lançai mes deux armes en pleine figure tout en le chargeant en criant pour me donner le courage ou l'insouciance requise.
Face à une telle sauvagerie, le russe fit un pas en arrière tout en écarquillant les yeux.
Je réussis à saisir le bout de son canon juste à temps avant qu'il ne tire.
La balle partis se loger dans le sol, à quelques centimètres de mon pied gauche.
Je plaquai ma tête de toutes mes forces contre son estomac. N'ayant pas eu le réflexe de contracter son abdomen, le russe laissa s'échapper un filet de sang en toussant.
L'arme encore dans les mains il m'assena un violent coup de crosse dans le creux de du dos, me faisant tomber à plat ventre par terre.
Je m'agrippai alors à ses chevilles et les tirai en arrières tout en lâchant un rugissement d'effort.
L'effet escompté se produisit. Il tomba à la renverse en lâchant son arme. Je bondis sur l'arme en question et mon adversaire fit de même.
Je tenais alors l'AK par le canon et lui par la crosse.
Alors qu'il approchait son pouce de la gâchette, instinctivement, mon instinct de survie me fit donner un coup vers l'avant, propulsant la crosse en direction du front du russe en face de moi.
Sonné par le coup, il recula, les deux mains plaquées contre le front. Je retournai l'arme pour la tenir à l'endroit et mis en joue mon adversaire qui se mis immédiatement à genou, les deux mains sur la tête.
"Qu'espère tu... Ma pitié ? C'est ma pitié que tu souhaite... ?!" lui dis-je essoufflé "
L'homme pleurais comme un enfant devant moi et avait joint ses main comme pour me supplier.
Je n'éprouvais aucune pitié pour cet homme et encore moins pour ses semblables...
Je ne pensais pas faire chose plus horrible et pourtant... Je me plaçai devant lui, et lui caressais la joue du revers de ma main. Après ce court instant d'hypocrisie, je me relevai et tirai une balle dans sa tête... Laissant le corps sans vie à mes pieds...
Il n'y avais pas une minute à perdre ! J'accourrai vers la jeep immobilisée pour la fouiller...
"Aller... Aller..." ruminais-je
Il devais bien avoir une trousse de soin quelque part !
Voilà ! La trousse de soin était placée sous une épaisse carte de la région, dans le coffre du véhicule.
Un rapide coup d'oeil me permis de voir que quelque chose clochait avec cette carte... Un large cercle dessiné au feutre rouge entourais une zone visiblement vide... Etrange...
Je pris alors la trousse de soin avec moi et pliais soigneusement la carte avant de la ranger dans une des poches intérieur de ma veste.
Ce cercle rouge n'avait pas été tracé ici au hasard, je devais tirer cela au clair.
Mais pour l'heure, Eva était en danger...
Eva, elle, dormait paisiblement. Elle qui arborait sans arrêt un visage rude et sérieux avait maintenant les traits relâchés. Elle avait un beau visage fin avec de petites fossettes sur les joues.
Je ne pus m'empêcher de sourire en la regardant dormir.
Etant dans l'incapacité totale de fermer l'oeil, je décidai alors de marcher un peu dans la plaine.
Il faisait bon... Pas un seul coup de vent ne venait rompre le silence nocturne autour de nous. Seul le bruit des quelques brindilles séchées qui se courbaient sous mes pas parvenait à mes oreilles.
Eva se retourna en soupirant. Je décidai de m'éloigner, pour ne pas la réveiller. Les temps sont dures et, dormir paisiblement est si rare de nos jours que je ne voulais pas gâcher cela.
Ainsi, je marchais lentement tout en m'éloignant peu à peu du camp. Je n'avais aucune destination prédéterminée comme le laissait transparaître ma trajectoire hasardeuse. Je me contentai de marcher calmement, profitant de l'air frais tout en ébouriffant les cheveux de ma nuque.
Après une quinzaine de mètres de marche, j'apercevais un rocher solitaire au milieu de la plaine. Je m'assied dessus pour me reposer. Je faisais machinalement tournoyer verticalement mon couteau que j'avais coincé entre le rocher et mon index.
Tout était paisible, tout était sombre. On pouvais à peine percevoir l'orée de la forêt au loin.
Et pourtant... C'est bel et bien une étrange lumière venant de cette forêt qui capta mon attention. Je rangeai alors mon couteau et plissai les yeux pour mieux discerner la lumière en question.
Elle était immobile, au loin derrière les arbres. Pendant deux longues minutes, je regardai ainsi cette source lumineuse d'un regard intrigué.
Puis elle se déplaça... La lumière se déplaçait entre les arbres tel une luciole...
Je me relevai de mon rocher, la lumière sortait à présent de la forêt... Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, la lumière se divisa en deux halos distinct...
"Et merde... Merde... !" criais-je "Putain merde... !"
Je courrais aussi vite que possible vers notre camp pour alerter Eva... C'était une jeep ! Une patrouille nocturne approchait !
"Merde... EVaaaaaaa ! Evaaaaaa ! planque toi bordel ! Planque toi !"
Je vis au loin la silhouette d'Eva se redresser mollement, se demandant surement ce qu'il se passait.
"Apho... ?" soupira t-elle en me voyant arriver en trombe
Je ne répondis pas, me contentant de balayer violemment le sol pour étouffer notre feu avec une couche épaisse de poussière.
Trop tard ! La jeep se dirigeait droit sur nous et on commençait déjà à percevoir quelques rugissement russes au loin.
Eva se leva d'un seul coup mais trébucha de suite en arrière, encore dans les vapes de son récent sommeil.
Je la relevai énergiquement en lui donnant quelques petites claques sur le visage
"Aller ! Aller debout ! Ils arrivent putain... vite !" lui disais-je en lui secouant les épaules
Heureusement, cette femme avait les nerfs solides et l'esprit vif ! Elle se redressa et courra à l'opposé de nos assaillant. Je la suivais de près. La situation était périlleuse: Eva était armée mais on ne pouvais pas en dire autant de moi... Tout mon équipement est resté en ville, caché par celui qui m'a dévoré l'oreille auparavant... Je ne pus retrouver que mon couteau.
Alors que nous courions côte à côte, Eva sortit un de ses deux revolver et me le donna.
Un énorme amas de buissons épais se dessinais plus loin. Nous devions l'atteindre à tout prix ! Alors que la jeep gagnait affreusement du terrain derrière nous, Eva, pris de panique, dégoupilla sa grenade et la lança en cloche derrière elle sans même viser.
Par chance, la grenade explosa à quelques mètre de la jeep. Elle n'était pas détruite mais sa roue avant droite avait sautée, immobilisant alors le véhicule. Les 4 russes qui était à bord sortirent tous à l'unisson et entamèrent une course folle vers notre position.
Equipé seulement d'un revolver chacun et d'un couteau, nous devions tenir bon !
Quelque mètre seulement nous séparait alors des buissons. Nous fîmes tout deux un magnifique vol plané pour nous engouffrer dedans.
Je regardai Eva droit dans les yeux. Elle avais la même idée que moi. Nous cacher et les prendre par surprise au moment le plus opportun... Elle me rendit mon regard en hochant sèchement la tête.
"Merde... Mais qu'est-ce qu'il font ?!" sifflais-je.
"Je ne sais pas... Il n'approche pas..." murmura Eva.
Un lourd silence planait au-dessus de nous. Il ne se passait rien... Un léger bruit de métal cognant la terre ferme vint alors mourir quelques mètres à côté de nous, sur la gauche.
"Qu.... ?!"
Avant même que j'eu le temps de finir ma phrase, Eva se colla contre moi et nous fis rouler sur la droite.
Le souffle de l'explosion souleva plusieurs mottes de terre et arracha la végétation alentours.
Eva reçut un morceau de shrapnel dans le dos... Mes oreilles sifflaient affreusement... Eva, qui semblait hurler à la mort, me serrait fort entre ses bras.
D'un coup, je nous fîmes rouler dans le cratère ainsi produit avant qu'une deuxième grenade n'explose plus loin.
Je voyais les lèvre d'Eva remuer. Tentait-t-elle de me dire quelque chose ou jurait-t-elle simplement... Je n'en avais aucune idée...
Maintenant à couvert dans le cratère, je pus profiter de la diversion faite par la deuxième grenade pour mettre en joue un de nos assaillant. Je lui tirai alors une balle dans la tête. Mon pistolet étant silencieux et l'explosion de la grenade tellement bruyante, les trois autres ne comprirent pas de suite où nous étions.
J'en profitai pour voir comment allait Eva. Elle était allongé sur le dos, contre la pente du cratère. Le regard vers le ciel et la respiration plus que rapide. Je pris sa main gauche et la serra fort contre ma poitrine. Elle me regarda vaguement, comme absente.
Elle allait tomber dans les pommes... Ses yeux se révulsaient.
"Non... Reste avec moi ! Eva !" disais-je à voix basse
Elle ne répondait pas. J'étais seul... Je pris le revolver d'Eva de ma main libre et m'adossa contre le rebord du cratère. Les russes ignorant notre position, je n'avais le droit qu'à un seul essai...
Je pris une longue respiration. J'entendais les trois russe marcher prudemment vers nous.
Je retins ma respiration tout en serrant fermement mes pistolets dans mes mains.
Je me relevai alors, vidant mes chargeurs tout en visant pour gagner du temps...
Je réussis à abattre deux d'entre eux. Un seul restait, une AK-47 dans les mains, et moi, ayant pour seules armes, deux revolvers vides.
Alors que le russe tirais quelques balle contre le bord du cratère, je compris que je devais tout tenter...
Je sautai alors hors de mon trou, vif comme l'éclair, en pointant mes deux revolvers en direction du russe.
Surpris de mon audace, il me mit en joue également et avança en marchant vers moi...
Je restais immobile, dissimulant ma crainte...
Lorsqu'il fut assez près, même l'obscurité ne pus cacher le fait que la partie supérieur de mes armes était tirées vers l'arrière, trahissant mes chargeurs vides.
Je ne laissai pas le temps à mon adversaire de réagir... Je lui lançai mes deux armes en pleine figure tout en le chargeant en criant pour me donner le courage ou l'insouciance requise.
Face à une telle sauvagerie, le russe fit un pas en arrière tout en écarquillant les yeux.
Je réussis à saisir le bout de son canon juste à temps avant qu'il ne tire.
La balle partis se loger dans le sol, à quelques centimètres de mon pied gauche.
Je plaquai ma tête de toutes mes forces contre son estomac. N'ayant pas eu le réflexe de contracter son abdomen, le russe laissa s'échapper un filet de sang en toussant.
L'arme encore dans les mains il m'assena un violent coup de crosse dans le creux de du dos, me faisant tomber à plat ventre par terre.
Je m'agrippai alors à ses chevilles et les tirai en arrières tout en lâchant un rugissement d'effort.
L'effet escompté se produisit. Il tomba à la renverse en lâchant son arme. Je bondis sur l'arme en question et mon adversaire fit de même.
Je tenais alors l'AK par le canon et lui par la crosse.
Alors qu'il approchait son pouce de la gâchette, instinctivement, mon instinct de survie me fit donner un coup vers l'avant, propulsant la crosse en direction du front du russe en face de moi.
Sonné par le coup, il recula, les deux mains plaquées contre le front. Je retournai l'arme pour la tenir à l'endroit et mis en joue mon adversaire qui se mis immédiatement à genou, les deux mains sur la tête.
"Qu'espère tu... Ma pitié ? C'est ma pitié que tu souhaite... ?!" lui dis-je essoufflé "
L'homme pleurais comme un enfant devant moi et avait joint ses main comme pour me supplier.
Je n'éprouvais aucune pitié pour cet homme et encore moins pour ses semblables...
Je ne pensais pas faire chose plus horrible et pourtant... Je me plaçai devant lui, et lui caressais la joue du revers de ma main. Après ce court instant d'hypocrisie, je me relevai et tirai une balle dans sa tête... Laissant le corps sans vie à mes pieds...
Il n'y avais pas une minute à perdre ! J'accourrai vers la jeep immobilisée pour la fouiller...
"Aller... Aller..." ruminais-je
Il devais bien avoir une trousse de soin quelque part !
Voilà ! La trousse de soin était placée sous une épaisse carte de la région, dans le coffre du véhicule.
Un rapide coup d'oeil me permis de voir que quelque chose clochait avec cette carte... Un large cercle dessiné au feutre rouge entourais une zone visiblement vide... Etrange...
Je pris alors la trousse de soin avec moi et pliais soigneusement la carte avant de la ranger dans une des poches intérieur de ma veste.
Ce cercle rouge n'avait pas été tracé ici au hasard, je devais tirer cela au clair.
Mais pour l'heure, Eva était en danger...