Note de la fic :
Publié le 24/09/2013 à 19:22:59 par Magikz
La voix de Charlie provenait de la villa.
Sandra me regarda avec effroi, et me cria :
- Vite démarres !
Mes mains tremblaient. J'eus toutes les peines du monde à saisir les clés et à les tourner dans le contact. Mon cœur manqua de s'arrêter. Rien ne se passa. J'attendais désespérément un bruit de moteur, une réaction ou n'importe quoi !
Mais rien. Seuls nos respirations affolées dans l'habitacle troublaient ce maudit silence. Au dehors, la voix de Charlie se fit plus précise et insistante :
- Rattrapez les moi !
Les chiens étaient lâchés. J'étais perdu. Les hommes de Charlie étaient là, sur notre dos. Adieu la liberté...
Sandra me cogna sur l'épaule, et me ramena à la réalité. Dans un sanglot à peine contrôlé, elle me cria :
- Putain on fait quoi ?!
La voir dans cet état me transforma. Un violent sentiment de rage m'envahit. Je devais réagir et vite. Je ne pouvais l'abandonner. Pas maintenant.
- Viens !, lui criais-je.
On sortit rapidement de la voiture. Je lui pris la main, et l'entraînait vers le bois qui se trouvait à proximité, à environ 500 mètres. Nous nous lançâmes dans une course effrénée. Nous courions pour notre vie.
Je courais aussi vite que je pouvais. Sandra avait de plus en plus de mal à suivre la cadence.
Encore 300 mètres. Il faisait nuit noire. Les pas se rapprochaient de nous. Ils étaient nombreux. Peut-être quatre ou cinq. L'absence de lumière nous donnait un petit avantage. Nous pouvions nous en tirer. Mais il fallait faire vite.
Mon corps me faisait souffrir. Après plusieurs semaines retenu prisonnier dans cette cave, j'avais l'impression de me découvrir de nouveaux muscles. Allez plus que 100 mètres ! Fais un effort bon sang !
Mes jambes étaient affreusement lourdes. J'avais de plus en plus de mal à les soulever. Chaque nouveau pas était une torture. Ma respiration était de plus en plus douloureuse. L'air froid passait mal et me brûlait les poumons.
Plus que quelques dizaines de mètres et nous serions hors de portée. Les silhouettes des arbres se firent un peu plus précises. Sandra accéléra jusqu'à se retrouver à mes côtés. Son visage était déformé par l'effort. Elle souffrait autant que moi. Nous avions le diable à nos trousses et nous luttions pour lui échapper.
Nous touchions au but ! Encore quelques mètres ! Par delà la douleur, un sentiment euphorique me redonna le sourire. Je relâchai pendant quelques dixièmes de secondes mon effort, persuadé que nous étions tirés d'affaire.
Sandra me dépassa et atteignit la forêt. Je m'apprêtais à la rejoindre quand une main d'une force colossale m'agrippa le bras et me tira en arrière.
A la fois surpris et incapable de résister, je basculai et m'écroulai sur le sol.
J'entendis Sandra crier. J'allais me relever quand un violent coup de pied me cueillit aux côtes. Surmontant la douleur, j'hurlais de toutes mes forces :
- Tires toi de là Sandra !!!
Je l'entendis gémir puis s'éloigner entre les fourrés. Au moins, elle s'en était sortie... C'était l'essentiel. Une voix puissante résonna au dessus de ma tête :
- Elle est partie par là. Ramenez là moi.
- Ok patron !
Deux hommes s'élancèrent dans les bois au pas de course. Je relevai difficilement la tête. Charlie me jeta un regard froid et rempli de haine.
Il se pencha vers moi et m'attrapa à la gorge :
- L'enfer n'est rien à côté de ce qui t'attend, petite merde, grogna t-il tel un chien enragé, sans desserrer les dents.
Un premier coup dans l'estomac m'arracha un cri.
Puis un deuxième plus brutal me fit gémir de douleur.
J'avais sûrement une ou plusieurs côtes fêlées. Les coups ne s'arrêtèrent pas pour autant. Charlie déchaîna toute sa rage sur moi. J'avais de plus en plus de mal à encaisser ses frappes. La douleur se fit plus aiguë. Ma tête commença à tourner. Ma vision devint confuse.
Je sentis des mains puissantes me saisir le cou, et serrer. J'avais beau ouvrir la bouche pour respirer, l'air ne passait plus. Je cherchais désespérément de l'oxygène. Un voile noir m'obscurcit définitivement la vue. Je ne distinguais que des bruits sourds autour de moi.
L'étreinte autour de ma gorge se fit encore plus oppressante.
Plus que quelques secondes à vivre...
Malgré la confusion, le visage de Sandra se dessina dans ma tête. Elle était heureuse, et en vie. Elle tenait dans les bras un nourrisson. Notre enfant.
Un léger sourire se dessina sur mes lèvres.
Je m'abandonnai à cette merveilleuse vision, avec le sentiment du devoir accompli.
Nous finirons par nous retrouver un jour ou l'autre...
Adieu Sandra...
Sandra me regarda avec effroi, et me cria :
- Vite démarres !
Mes mains tremblaient. J'eus toutes les peines du monde à saisir les clés et à les tourner dans le contact. Mon cœur manqua de s'arrêter. Rien ne se passa. J'attendais désespérément un bruit de moteur, une réaction ou n'importe quoi !
Mais rien. Seuls nos respirations affolées dans l'habitacle troublaient ce maudit silence. Au dehors, la voix de Charlie se fit plus précise et insistante :
- Rattrapez les moi !
Les chiens étaient lâchés. J'étais perdu. Les hommes de Charlie étaient là, sur notre dos. Adieu la liberté...
Sandra me cogna sur l'épaule, et me ramena à la réalité. Dans un sanglot à peine contrôlé, elle me cria :
- Putain on fait quoi ?!
La voir dans cet état me transforma. Un violent sentiment de rage m'envahit. Je devais réagir et vite. Je ne pouvais l'abandonner. Pas maintenant.
- Viens !, lui criais-je.
On sortit rapidement de la voiture. Je lui pris la main, et l'entraînait vers le bois qui se trouvait à proximité, à environ 500 mètres. Nous nous lançâmes dans une course effrénée. Nous courions pour notre vie.
Je courais aussi vite que je pouvais. Sandra avait de plus en plus de mal à suivre la cadence.
Encore 300 mètres. Il faisait nuit noire. Les pas se rapprochaient de nous. Ils étaient nombreux. Peut-être quatre ou cinq. L'absence de lumière nous donnait un petit avantage. Nous pouvions nous en tirer. Mais il fallait faire vite.
Mon corps me faisait souffrir. Après plusieurs semaines retenu prisonnier dans cette cave, j'avais l'impression de me découvrir de nouveaux muscles. Allez plus que 100 mètres ! Fais un effort bon sang !
Mes jambes étaient affreusement lourdes. J'avais de plus en plus de mal à les soulever. Chaque nouveau pas était une torture. Ma respiration était de plus en plus douloureuse. L'air froid passait mal et me brûlait les poumons.
Plus que quelques dizaines de mètres et nous serions hors de portée. Les silhouettes des arbres se firent un peu plus précises. Sandra accéléra jusqu'à se retrouver à mes côtés. Son visage était déformé par l'effort. Elle souffrait autant que moi. Nous avions le diable à nos trousses et nous luttions pour lui échapper.
Nous touchions au but ! Encore quelques mètres ! Par delà la douleur, un sentiment euphorique me redonna le sourire. Je relâchai pendant quelques dixièmes de secondes mon effort, persuadé que nous étions tirés d'affaire.
Sandra me dépassa et atteignit la forêt. Je m'apprêtais à la rejoindre quand une main d'une force colossale m'agrippa le bras et me tira en arrière.
A la fois surpris et incapable de résister, je basculai et m'écroulai sur le sol.
J'entendis Sandra crier. J'allais me relever quand un violent coup de pied me cueillit aux côtes. Surmontant la douleur, j'hurlais de toutes mes forces :
- Tires toi de là Sandra !!!
Je l'entendis gémir puis s'éloigner entre les fourrés. Au moins, elle s'en était sortie... C'était l'essentiel. Une voix puissante résonna au dessus de ma tête :
- Elle est partie par là. Ramenez là moi.
- Ok patron !
Deux hommes s'élancèrent dans les bois au pas de course. Je relevai difficilement la tête. Charlie me jeta un regard froid et rempli de haine.
Il se pencha vers moi et m'attrapa à la gorge :
- L'enfer n'est rien à côté de ce qui t'attend, petite merde, grogna t-il tel un chien enragé, sans desserrer les dents.
Un premier coup dans l'estomac m'arracha un cri.
Puis un deuxième plus brutal me fit gémir de douleur.
J'avais sûrement une ou plusieurs côtes fêlées. Les coups ne s'arrêtèrent pas pour autant. Charlie déchaîna toute sa rage sur moi. J'avais de plus en plus de mal à encaisser ses frappes. La douleur se fit plus aiguë. Ma tête commença à tourner. Ma vision devint confuse.
Je sentis des mains puissantes me saisir le cou, et serrer. J'avais beau ouvrir la bouche pour respirer, l'air ne passait plus. Je cherchais désespérément de l'oxygène. Un voile noir m'obscurcit définitivement la vue. Je ne distinguais que des bruits sourds autour de moi.
L'étreinte autour de ma gorge se fit encore plus oppressante.
Plus que quelques secondes à vivre...
Malgré la confusion, le visage de Sandra se dessina dans ma tête. Elle était heureuse, et en vie. Elle tenait dans les bras un nourrisson. Notre enfant.
Un léger sourire se dessina sur mes lèvres.
Je m'abandonnai à cette merveilleuse vision, avec le sentiment du devoir accompli.
Nous finirons par nous retrouver un jour ou l'autre...
Adieu Sandra...