Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 87


Publié le 19/09/2013 à 13:36:49 par Magikz

Mathias arriva sur le tarmac de l'aéroport d'Ajaccio. Ce n'était pas la première fois qu'il venait en Corse. A peine eut-il posé le pied dehors que la chaleur lui saisit la gorge. En cette fin de mois d'août, les températures frisaient les 40 degrés.
Ajoutez-y la chaleur dégagée par les réacteurs des Airbus et vous vous trouviez dans une véritable fournaise.

Mathias transpirait déjà. Il détestait ça. Sans plus attendre, il récupéra sa valise à l'aéroport, et s'empressa de louer une voiture.

Un quart d'heure plus tard, il était déjà installé dans sa chambre d'hôtel. Il ouvrit sa valise et prépara minutieusement son matériel. Il répartit l'ensemble sur le lit, puis il s'accorda une douche bien méritée.

L'heure tournait. Mathias attrapa son téléphone portable, et composa le numéro des criminels. A la première sonnerie on décrocha à l'autre bout de la ligne :

- Ouais ?

- Je suis sur place.

- Bien. On te recontacte dans une heure, tiens toi prêt.

L'individu ne donna pas plus de précisions. Une heure d'attente...

Pendant le trajet en avion, Mathias avait déjà envisagé tous les scénarios, mêmes les plus improbables. Il savait qu'il ne s'agissait pas de simples kidnappeurs. Il avait affaire à la mafia. Une fois de plus.
C'est en voyant la destination indiquée sur le billet d'avion qu'il avait compris. Il ne savait pas ce que Valentin avait trafiqué avec eux, mais il craignait le pire.

Mathias savait pertinemment ce qu'il allait se passer. Ils allaient montrer patte blanche... Puis un petit coup sur la nuque une fois que vous leur faite confiance, ils vous embarquent et fin de l'histoire. Un rencart des plus classiques en somme. Les temps changent, les méthodes restent. Il ne fallait pas se faire d'illusions.

Mais le jeune oncle n'avait pas l'intention de se laisser faire. Il sortit son revolver en pièces détachées, et commença à assembler chacune des parties. Il n'avait eu aucun mal à passer les sécurités de l'aéroport. Il suffisait juste d'avoir un peu d'ingéniosité et de technique...

Il rassembla les quatre magasins qu'il avait emporté. 15 cartouches dans chacun d'entre eux. C'était juste, mais ça pouvait le faire... Oui, c'était faisable.
De toute façon, il n'avait pas le choix.

Son portable sonna enfin, le délivrant de cette interminable attente :

- J'écoute.

- Chemin du bois de PortoVeccio. Dans une heure. Pas de flics. Viens seul.

- Je veux parler à Valentin.

Trop tard. Il avait déjà raccroché. Mathias rassembla le nécessaire et monta dans son véhicule de location. Il pensa tout haut :

- Le bois de PortoVeccio hein...

L'endroit était isolé. Ils ne seraient pas dérangés. Mathias sourit, et fit craquer ses doigts.

L'endroit était parfait.

Tant mieux pour lui.

Dommage pour eux.


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