Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 89


Publié le 21/09/2013 à 10:46:56 par Magikz

Le corps sans vie de Paulo s'écroula sur le sol.

Ses yeux étaient vides. Son regard figé dans une expression de terreur. Du sang s'échappait de l'arrière de son crâne, en partie explosé par la balle tirée par Mathias. Il avait fait feu à bout portant. Le coup avait été violent.
Des morceaux d'os et de cervelle s'étaient répandus autour du cadavre. Une désagréable odeur de poudre et de sang contamina l'atmosphère.

Mathias avait tiré juste à temps. Il s'était servi du Glock de son otage.

Incapable de réagir, le dernier des Corses contemplait le corps décharné de son collègue, le regard absent. Mathias sortit un rouleau de scotch adhésif et attacha les mains du gangster.

- Qu'est-ce que tu comptes faire de moi ?

Mathias ne lui répondit pas, et le traîna sans ménagement vers la berline, puis il le fit asseoir sur le capot de la voiture. Il planta son regard dans celui du criminel, et lui ordonna fermement :

- Si tu ne veux pas finir comme ton collègue, vas falloir que tu m'aides.

Le Corse ne se laissa pas intimider, et demeura silencieux, tout en fixant Mathias.

- Soit tu coopères, et tu vis. Sois tu meurs. C'est simple non ? Je te laisse réfléchir. Quand je reviens, je veux une réponse.

Il s'éloigna de la voiture et s'occupa du corps de Paulo. La chaleur favorisait le dégagement d'odeurs, et les relents du cadavre pourri lui soulevèrent le cœur. Il se débrouilla pour le faire disparaître dans un sac poubelle, puis il le hissa difficilement dans le coffre de la voiture. Ce type faisait son poids.

Mathias ligota ensuite les poignets et les chevilles de Jimmy, qui était toujours inconscient. Au vue du coup que Mathias lui avait porté, il ne se réveillerait pas de si tôt. Par précaution, il lui barra la bouche d'un morceau d'adhésif, puis il l'allongea sur la banquette arrière de la Mercédès.

Une fois sa tâche remplie, l'oncle revint vers le Corse.

- Comment tu t'appelles ?

- Fabrizio, répondit le criminel dans un murmure.

- Écoutes Fabrizio, si tu ne veux pas que je te déboîte l'autre bras, tu ferais mieux de m'aider.

- Tss... Vas te faire foutre...

Mathias s'approcha de Fabrizio et lui asséna un violent coup de crosse à la tête. Son arcade explosa, et des flots de sang s'échappèrent de sa blessure. Le Corse lâcha un gémissement de douleur.

- T'en veux encore ?! J'ai tout mon temps !,hurla Mathias.

Il leva son arme pour lui porter un deuxième coup, quand Fabrizio s'écria :

- Arrêtes ! C'est bon j'ai compris !

Mathias arrêta son geste, puis se pencha à l'oreille de Fabrizio, et lui murmura :

- Dis moi tout ce que tu sais.


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