Note de la fic :
Publié le 30/08/2013 à 10:57:32 par Magikz
Sandra arriva à la réception de l'hôtel et fut agacée de ne voir personne. Il était déjà dix heures du matin, et elle se trouvait seule dans le hall. Elle se dirigea vers le comptoir, et actionna la sonnette de nombreuses fois pour signaler sa présence et son impatience.
Enfin, un employé daigna se montrer. Le jeune homme ne semblait pas pressé. Il traînait les pieds et marchait lentement. Très lentement. Beaucoup trop au goût de Sandra, qui intériorisa son agacement.
Elle devait se montrer aimable pour glaner le plus d'informations possibles.
Le réceptionniste semblait avoir la trentaine. Brun, mal rasé, les yeux dans le vide, le jeune homme s'était réveillé sur le tard. Il se planta devant Sandra, prit une longue inspiration comme s'il s'apprêtait à réaliser un effort incroyable, et lui dit :
- 'Jour. Que puis-je pour vous ?
- Bonjour. Je voulais savoir si vous aviez la clef de la chambre 47 s'il vous plaît.
Le jeune homme se baissa et chercha la clef. Il se redressa quelques secondes après et maugréa :
- V'là.
Sandra observa les clefs sur le comptoir. C'était bien celles de la chambre de Valentin. Elle enchaîna aussitôt :
- Est-ce que vous vous souvenez de qui vous les a rendu ?
Le réceptionniste fronça les sourcils.
- Euh ouais... C'était hier soir... Mais je me souviens plus très bien... J'ai un peu trop bu.
- Essayez de vous souvenir je vous en prie.
- Euh... Je crois bien que c'est une gonzesse qui me les a ramené. Ouais c'est ça. Une blonde. La vingtaine je dirais. Je m'en souviens car elle m'avait tapé dans l’œil la petite...
Sandra réfléchissait à toute vitesse. Donc, c'est Chloé qui avait rendu les clefs de l'appartement.
- Avez vous trouvé son comportement bizarre ?
Le jeune homme se massa les temps, et cria :
- Putain mais c'est un interrogatoire ou quoi ? Vous êtes de la police ?
- C'est ma dernière question, je vous en prie....
Voyant la réticence du réceptionniste, Sandra se pencha un peu en avant, dévoilant son décolleté qui en faisait craquer plus d'un. Le regard du jeune mâle descendit irrésistiblement vers la poitrine de Sandra.
Elle le supplia :
- Allez s'il vous plaît...
Il lui répondit sans détacher son regard de la belle paire de seins qu'il avait devant lui :
- Euh ouais elle était très désagréable. Elle semblait pressée, je sais pas. Elle n'a même pas attendu que je lui annonce le prix du séjour qu'elle avait déjà déposé les clefs et un chèque au nom de l'hôtel...
Sandra se redressa et balbutia quelques remerciements au réceptionniste. Elle quitta rapidement le hall, et se dirigea vers son hôtel.
Sandra ouvrit sa valise, et prépara quelques affaire. Elle n'allait pas laisser cette salope de Chloé s'en tirer comme ça. Elle attrapa un sac à dos, et le remplit du strict nécessaire : bouteille d'eau, lampe torche, canif, portable, quelques barres de céréales, et son revolver.
Sandra se saisit de l'arme et l'inspecta attentivement. Elle avait toujours éprouvé une attirance envers les armes à feux. Elle n'avait jamais pu expliquer pourquoi. Elle tenait entre les mains un glock. Un pistolet réputé pour son efficacité et sa précision. C'était encore une arme de prédilection au sein des forces de l'ordre, notamment au FBI, où il jouissait encore d'une certaine popularité.
Sandra vérifia le chargeur. Il comptait une quinzaine de balles. Elle secoua la tête de dépit. Elle allait devoir faire mouche et ne pas gaspiller ses munitions. Valentin avait peut-être prit des cours d'auto défense pendant l'année, mais elle, avait passé un permis lui permettant de posséder une arme à feu.
Sandra l'avait passé aux Etats-Unis, puis elle en avait profité pour ramener un glock chez elle, au Canada. Illégalement bien sûr.
Sandra s'aperçut dans le miroir, et se mit en joue. Elle parla à son reflet :
- Attends un peu que je te retrouve Chloé...
Un irrépressible sentiment de frustration déferlait en son for intérieur. Elle glissa le glock dans la ceinture de son short en jean, et remit son tee-shirt par dessus.
Ni vu, ni connu.
Elle mit son sac à dos sur l'épaule, et sortit de son appartement, d'un pas assuré. Elle allait retrouver Valentin et buter cette garce ainsi que tout ceux qui l'empêcheraient de le retrouver. Elle était préparée au pire.
Et Sandra pouvait se montrer sans pitié.
Enfin, un employé daigna se montrer. Le jeune homme ne semblait pas pressé. Il traînait les pieds et marchait lentement. Très lentement. Beaucoup trop au goût de Sandra, qui intériorisa son agacement.
Elle devait se montrer aimable pour glaner le plus d'informations possibles.
Le réceptionniste semblait avoir la trentaine. Brun, mal rasé, les yeux dans le vide, le jeune homme s'était réveillé sur le tard. Il se planta devant Sandra, prit une longue inspiration comme s'il s'apprêtait à réaliser un effort incroyable, et lui dit :
- 'Jour. Que puis-je pour vous ?
- Bonjour. Je voulais savoir si vous aviez la clef de la chambre 47 s'il vous plaît.
Le jeune homme se baissa et chercha la clef. Il se redressa quelques secondes après et maugréa :
- V'là.
Sandra observa les clefs sur le comptoir. C'était bien celles de la chambre de Valentin. Elle enchaîna aussitôt :
- Est-ce que vous vous souvenez de qui vous les a rendu ?
Le réceptionniste fronça les sourcils.
- Euh ouais... C'était hier soir... Mais je me souviens plus très bien... J'ai un peu trop bu.
- Essayez de vous souvenir je vous en prie.
- Euh... Je crois bien que c'est une gonzesse qui me les a ramené. Ouais c'est ça. Une blonde. La vingtaine je dirais. Je m'en souviens car elle m'avait tapé dans l’œil la petite...
Sandra réfléchissait à toute vitesse. Donc, c'est Chloé qui avait rendu les clefs de l'appartement.
- Avez vous trouvé son comportement bizarre ?
Le jeune homme se massa les temps, et cria :
- Putain mais c'est un interrogatoire ou quoi ? Vous êtes de la police ?
- C'est ma dernière question, je vous en prie....
Voyant la réticence du réceptionniste, Sandra se pencha un peu en avant, dévoilant son décolleté qui en faisait craquer plus d'un. Le regard du jeune mâle descendit irrésistiblement vers la poitrine de Sandra.
Elle le supplia :
- Allez s'il vous plaît...
Il lui répondit sans détacher son regard de la belle paire de seins qu'il avait devant lui :
- Euh ouais elle était très désagréable. Elle semblait pressée, je sais pas. Elle n'a même pas attendu que je lui annonce le prix du séjour qu'elle avait déjà déposé les clefs et un chèque au nom de l'hôtel...
Sandra se redressa et balbutia quelques remerciements au réceptionniste. Elle quitta rapidement le hall, et se dirigea vers son hôtel.
Sandra ouvrit sa valise, et prépara quelques affaire. Elle n'allait pas laisser cette salope de Chloé s'en tirer comme ça. Elle attrapa un sac à dos, et le remplit du strict nécessaire : bouteille d'eau, lampe torche, canif, portable, quelques barres de céréales, et son revolver.
Sandra se saisit de l'arme et l'inspecta attentivement. Elle avait toujours éprouvé une attirance envers les armes à feux. Elle n'avait jamais pu expliquer pourquoi. Elle tenait entre les mains un glock. Un pistolet réputé pour son efficacité et sa précision. C'était encore une arme de prédilection au sein des forces de l'ordre, notamment au FBI, où il jouissait encore d'une certaine popularité.
Sandra vérifia le chargeur. Il comptait une quinzaine de balles. Elle secoua la tête de dépit. Elle allait devoir faire mouche et ne pas gaspiller ses munitions. Valentin avait peut-être prit des cours d'auto défense pendant l'année, mais elle, avait passé un permis lui permettant de posséder une arme à feu.
Sandra l'avait passé aux Etats-Unis, puis elle en avait profité pour ramener un glock chez elle, au Canada. Illégalement bien sûr.
Sandra s'aperçut dans le miroir, et se mit en joue. Elle parla à son reflet :
- Attends un peu que je te retrouve Chloé...
Un irrépressible sentiment de frustration déferlait en son for intérieur. Elle glissa le glock dans la ceinture de son short en jean, et remit son tee-shirt par dessus.
Ni vu, ni connu.
Elle mit son sac à dos sur l'épaule, et sortit de son appartement, d'un pas assuré. Elle allait retrouver Valentin et buter cette garce ainsi que tout ceux qui l'empêcheraient de le retrouver. Elle était préparée au pire.
Et Sandra pouvait se montrer sans pitié.