Je me levai le lendemain matin de bonne humeur. Je me sentais prêt à en découdre. La joute psychologique qui avait lieue entre Sandra et moi durait maintenant depuis plusieurs jours. J'allais mettre un terme définitif à cette lutte. Pour de bon.

Je checkais à nouveau le plan que j'avais mis au point la veille. Il était radical et imparable. Du moins c'est ce que j'espérais.

Avant de reprendre contact avec Sandra, je pris une longue inspiration. J'étais à la fois excité et soucieux, comme un chef de guerre avant une bataille, se préparant à anéantir son ennemi.
Les actes que je m'apprêtais à commettre dans l'après-midi pouvaient se révéler lourds de conséquences. Mais j'étais sûr de moi.


« On se retrouve chez moi pour une fois ? »

Message envoyé. C'était à la fois la partie la plus simple de mon plan, mais aussi la plus incertaine. Si Sandra refusait, cela me compliquerait la tâche. Elle devait accepter...

Mon iPhone vibra. Faîtes qu'elle soit d'accord... J'ouvris le message :

« Ok, je passe dans l'après-midi »

Je serrai le poing de satisfaction. Maintenant, j'allais devoir coucher avec elle. Et ce serait la dernière fois qu'elle interviendrait dans ma vie... La fin de ce long calvaire...Enfin.


Sandra frappa à ma porte. Je lui ouvrai et déposai mes lèvres sur les siennes. Je l'invitai vers le divan. Elle retira mon tee-shirt pendant que je lui enlevai son short. Je regardais une dernière fois son corps nu : ses seins, son ventre, ses jambes... Un corps que je connaissais par c½ur, et sous tous les angles. Je n'avais aucune nostalgie. Je voulais toujours là punir. Malgré sa beauté, elle me dégoûtait. Elle avait fait de moi son jouet. Du moins c'est ce qu'elle pensait.

Elle m'allongea sur le dos, et s'assis sur moi :

- J'en peux plus, il faut que tu me satisfasses.

Elle commença à me masturber pendant que je lui massais les seins. Une excitation naturelle monta lentement en moi. Elle prit mon sexe, et le fit entrer en elle. Elle lâcha un petit gémissement de plaisir. Comme pour les autres fois, elle commença à me chevaucher sauvagement. Son corps rebondissait contre le mien. L'étreinte charnelle était intense. La chaleur qui se dégageait de nos corps en action fit grimper la température de quelques degrés. Je la pris fermement par les cheveux pour m'accrocher à elle. Elle sembla apprécier. Son activité redoubla.

Ses vas et viens étaient rapides et puissants. Elle accéléra encore le rythme pendant quelques pénétrations, puis se cambra. Ses muscles se figèrent et je sus qu'une décharge de plaisir la traversait. J'avais réussi à assouvir sa pulsion. Une fois de plus.

Je n'avais pas éjaculé. Elle commença à me masturber rapidement. Je ne sentais plus mon sexe. Je n'allais pas tarder à lâcher la sauce. Sandra commença alors à me B+Z, chose qu'elle n'avait jamais fait jusqu'alors. Je saisis l'occasion pour lui saisir une nouvelle fois fermement les cheveux. Elle recommença à me masturber, et j'éjaculai tout sur ses seins, dans un gémissement de satisfaction.

Elle me signifia qu'elle allait se doucher. Au moment de disparaître dans la salle de bain, elle me lança en rigolant :

- Tu as bien travaillé. Je suis contente de toi.

Cette manière de me parler comme si j'étais son serviteur. Elle se payait ma tête. Elle me méprisait. Mais je ne répondis pas. Inutile de la contrarier, et puis je serais vengé bien assez tôt. Rira bien qui rira le dernier.

Après s'être lavée, elle quitta l'appartement sans un regard pour moi. Nos relations étaient maintenant strictement sexuelles. Il n'y avait rien de plus. Mais pour elle, ça avait toujours été le cas.


Je patientais un bon quart d'heure après son départ pour être certain qu'elle ne reviendrait pas. Ma petite stratégie s'était passée comme prévue. J'espérais maintenant que j'en récolterais les fruits. J'enfilai une paire de gants en latex, puis je m'approchai du divan, un petit sachet plastique dans une main, une lampe torche dans l'autre...