Note de la fic :
Les aventuriers du Nouveau-Monde
Par : HsLuffy
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5 : Le grand soir...
Publié le 23/09/2013 à 06:11:15 par HsLuffy
* Oraclis , 20: 45, dodécalune des moissons d'orge*
La nuit venait de tomber sur Oraclis. Peu à peu, les rues s'étaient vidées de leur trop plein de peuple comme neige fond au soleil. Quelques silhouettes passaient ça et là de ruelle en ruelle, tels des ombres se faufilant dans l'obscurité.
Une brise légère soufflait du côté du port. Elle rendait l'air glacé un peu plus supportable qu'à l'ordinaire...
Devant l'entrepôt B, Marcello Catarazzi attendait patiemment en fixant l'océan. Âgé d'une trentaine d'années, le maire d'Oraclis était avant tout quelqu'un d'athlétique, mais il possédait en plus de cela un visage à faire défaillir les plus belles femmes de la cité: des yeux d'un vert-bleu assez clair, des cheveux bruns, légèrement bouclés par endroit, lui arrivant aux épaules, une barbe et une moustache qu'il entretenait régulièrement, ainsi qu'un nez et des traits fins, tel était fait notre homme. Cela ne l'empêchait pas pour autant d'être célibataire depuis bien longtemps.
Celui-ci scrutait désormais les quais du port, aussi silencieusement que le bruissement du vent dans l'herbe. Il aperçut soudain une silhouette se profilant à une cinquantaine de mètres devant lui. Au fur et à mesure que celle-ci se rapprochait, le maire remarqua que cette personne était bien plus grande que lui, et beaucoup plus... imposante. Il lui fallut peu de temps pour reconnaître ce visiteur :
- Ce cher Olav, toujours le premier a arriver, quelque soit l'heure et le lieu!, s'écria le maire en s’avançant vers le visiteur.
Une voix assez caverneuse lui répondit:
- Quand on m'envoie une "invitation" aussi importante que celle que j'ai reçu, il est bien normal d'arriver à l'heure prévue!, répondit Olav.
Maire de la grande cité de Glassdoor, située sur les pentes enneigées du mont de Mottevieille, Olav Riko descendait d'une longue lignée de barbares venant des contrées de l'est d'Hypérion. Cependant, à la différence de ses ancêtres, lui était beaucoup plus calme et posé, mais toujours doté d'une force extraordinaire. Cette notoriété lui avait valu l'accession au rang de maire de Glassdoor, qu'il n'avait jamais quitté depuis. Mais son faciesce montrait bien qu'il n'était pas le fils d'un "homme de lettres": visage rond, barbe épaisse lui "mangeant" les joues, rides bien visibles sur le front prouvant son grand âge, des cheveux d'un noir d'encre assez courts et un nez aquilin assez gros, Olav Riko avait tout pour inspirer la peur à ses ennemis.
- Le voyage n'était pas trop long depuis Glassdoor?, demanda le maire d'Oraclis quand il fut à la hauteur de son homologue de Glassdoor. Entres donc à l'intérieur, et installes-toi, je dois attendre nos deux confrères de Sylvestria et d'Océania, ils ne devraient plus tarder, à présent.
Olav lui répondit d'un air décontracté:
- Je ne pense pas que l'on verra Sallius ce soir.
M.catarazzi fût tout étonné :
- Que lui est-il arrivé, Rien de grave j'espère?
- Il est atteint d'un mal étrange, qui le ronge de l'intérieur... Je crois que personne ne viendra de Sylvestria ce soir...
A peine avait-il dit cela qu'un léger bruit de pas se fit entendre derrière eux. Deux silhouettes avançaient rapidement dans leur direction. Instinctivement, Marcello Catarazzi demanda:
- Qui êtes-vous, messieurs.... ou mesdames?
Les deux inconnus ôtèrent ce qui leur servait de capuchon. Les deux maires purent alors distinguer plus précisément à qui ils avaient affaire : le premier était un elfe aux cheveux de couleur miel et aux yeux d'un bleu turquoise. Le second en revanche ressemblait plus à un bûcheron, notamment à cause de sa barbe rousse, de ses traits de visages plutôt creusés et de ses cheveux légèrement bouclés, roux eux aussi.
Prenant la parole, l'elfe demanda:
- Vous devez être Marcello Catarazzi, le maire d'Oraclis?
- Oui, c'est bien moi, répondit le maire. Qui êtes-vous et que me voulez-vous?
L'elfe lui répondit:
- Je me nomme Eredas, et voici mon compagnon de route, Lorgnaf. Nous sommes venus ici sur ordre de notre maire, le vénérable Sallius de Sylvestria, pour participer en son nom à la réunion qui doit avoir lieu ce soir.
Olav esquissa un petit rire:
- Eh bien, je ne pensais pas qu'un malade pouvait encore envoyer un elfe et un bûcheron à sa place. Puisse ce bon vieux Sallius se rétablir au plus vite.
Le dénommé Eredas lui répondit calmement:
- En ce moment même, il lutte de toutes ses forces contre la maladie dont il est atteint. Et dites-vous bien, cher Olav Riko, que nous avons les mêmes droits que vous en ce lieu.
- Je n'en imagine pas moins, répondit Olav.
Marquant un temps d'arrêt, il reprit:
- Et si nous commencions cette fameuse réunion pour laquelle nous nous sommes déplacés?
M. Catarazzi lui répondit:
- Il nous faudrait peut-être attendre Atlas, je pense...
- Bah, quoi qu'il arrive, il est toujours en retard. Allons-y! Il viendra sûrement!, rétorqua Olav.
Une voix retentit soudainement derrière lui:
- Alors, on n'attend plus les anciens, mon cher Olav?
Dans l'obscurité grandissante, deux formes se détachèrent: Atlas, maire d'Océania, un homme d'une cinquantaine d'années, à la barbe blanchissante et au teint pâle. Derrière lui se tenait un homme d'une trentaine d'années, entièrement vêtu de gris, qui tenait un livre dans la main.
- Puisque nous sommes au complet, je vous propose de rentrer et de vous installer afin que nous puissions commencer la...réunion.
Hochement unanime, les 6 personnes entrèrent dans l'entrepôt B, aménagé pour l'occasion: Une grande table trônait au centre, avec des fauteuils en cuir. Une fois que tout le monde fût assis, le maire d'Oraclis entama un discours:
- Mes chers compagnons ici présents, si nous sommes réunis au tour de cette table ce soir, ce n'est que dans un seul but: nous devons organiser...
Un bruit sourd le coupa net dans son élan: On toquait à la porte de l'entrepôt!
Se levant de son fauteuil, M. Catarazzi alla ouvrir la porte. Il en fût tout étonné ...
La nuit venait de tomber sur Oraclis. Peu à peu, les rues s'étaient vidées de leur trop plein de peuple comme neige fond au soleil. Quelques silhouettes passaient ça et là de ruelle en ruelle, tels des ombres se faufilant dans l'obscurité.
Une brise légère soufflait du côté du port. Elle rendait l'air glacé un peu plus supportable qu'à l'ordinaire...
Devant l'entrepôt B, Marcello Catarazzi attendait patiemment en fixant l'océan. Âgé d'une trentaine d'années, le maire d'Oraclis était avant tout quelqu'un d'athlétique, mais il possédait en plus de cela un visage à faire défaillir les plus belles femmes de la cité: des yeux d'un vert-bleu assez clair, des cheveux bruns, légèrement bouclés par endroit, lui arrivant aux épaules, une barbe et une moustache qu'il entretenait régulièrement, ainsi qu'un nez et des traits fins, tel était fait notre homme. Cela ne l'empêchait pas pour autant d'être célibataire depuis bien longtemps.
Celui-ci scrutait désormais les quais du port, aussi silencieusement que le bruissement du vent dans l'herbe. Il aperçut soudain une silhouette se profilant à une cinquantaine de mètres devant lui. Au fur et à mesure que celle-ci se rapprochait, le maire remarqua que cette personne était bien plus grande que lui, et beaucoup plus... imposante. Il lui fallut peu de temps pour reconnaître ce visiteur :
- Ce cher Olav, toujours le premier a arriver, quelque soit l'heure et le lieu!, s'écria le maire en s’avançant vers le visiteur.
Une voix assez caverneuse lui répondit:
- Quand on m'envoie une "invitation" aussi importante que celle que j'ai reçu, il est bien normal d'arriver à l'heure prévue!, répondit Olav.
Maire de la grande cité de Glassdoor, située sur les pentes enneigées du mont de Mottevieille, Olav Riko descendait d'une longue lignée de barbares venant des contrées de l'est d'Hypérion. Cependant, à la différence de ses ancêtres, lui était beaucoup plus calme et posé, mais toujours doté d'une force extraordinaire. Cette notoriété lui avait valu l'accession au rang de maire de Glassdoor, qu'il n'avait jamais quitté depuis. Mais son faciesce montrait bien qu'il n'était pas le fils d'un "homme de lettres": visage rond, barbe épaisse lui "mangeant" les joues, rides bien visibles sur le front prouvant son grand âge, des cheveux d'un noir d'encre assez courts et un nez aquilin assez gros, Olav Riko avait tout pour inspirer la peur à ses ennemis.
- Le voyage n'était pas trop long depuis Glassdoor?, demanda le maire d'Oraclis quand il fut à la hauteur de son homologue de Glassdoor. Entres donc à l'intérieur, et installes-toi, je dois attendre nos deux confrères de Sylvestria et d'Océania, ils ne devraient plus tarder, à présent.
Olav lui répondit d'un air décontracté:
- Je ne pense pas que l'on verra Sallius ce soir.
M.catarazzi fût tout étonné :
- Que lui est-il arrivé, Rien de grave j'espère?
- Il est atteint d'un mal étrange, qui le ronge de l'intérieur... Je crois que personne ne viendra de Sylvestria ce soir...
A peine avait-il dit cela qu'un léger bruit de pas se fit entendre derrière eux. Deux silhouettes avançaient rapidement dans leur direction. Instinctivement, Marcello Catarazzi demanda:
- Qui êtes-vous, messieurs.... ou mesdames?
Les deux inconnus ôtèrent ce qui leur servait de capuchon. Les deux maires purent alors distinguer plus précisément à qui ils avaient affaire : le premier était un elfe aux cheveux de couleur miel et aux yeux d'un bleu turquoise. Le second en revanche ressemblait plus à un bûcheron, notamment à cause de sa barbe rousse, de ses traits de visages plutôt creusés et de ses cheveux légèrement bouclés, roux eux aussi.
Prenant la parole, l'elfe demanda:
- Vous devez être Marcello Catarazzi, le maire d'Oraclis?
- Oui, c'est bien moi, répondit le maire. Qui êtes-vous et que me voulez-vous?
L'elfe lui répondit:
- Je me nomme Eredas, et voici mon compagnon de route, Lorgnaf. Nous sommes venus ici sur ordre de notre maire, le vénérable Sallius de Sylvestria, pour participer en son nom à la réunion qui doit avoir lieu ce soir.
Olav esquissa un petit rire:
- Eh bien, je ne pensais pas qu'un malade pouvait encore envoyer un elfe et un bûcheron à sa place. Puisse ce bon vieux Sallius se rétablir au plus vite.
Le dénommé Eredas lui répondit calmement:
- En ce moment même, il lutte de toutes ses forces contre la maladie dont il est atteint. Et dites-vous bien, cher Olav Riko, que nous avons les mêmes droits que vous en ce lieu.
- Je n'en imagine pas moins, répondit Olav.
Marquant un temps d'arrêt, il reprit:
- Et si nous commencions cette fameuse réunion pour laquelle nous nous sommes déplacés?
M. Catarazzi lui répondit:
- Il nous faudrait peut-être attendre Atlas, je pense...
- Bah, quoi qu'il arrive, il est toujours en retard. Allons-y! Il viendra sûrement!, rétorqua Olav.
Une voix retentit soudainement derrière lui:
- Alors, on n'attend plus les anciens, mon cher Olav?
Dans l'obscurité grandissante, deux formes se détachèrent: Atlas, maire d'Océania, un homme d'une cinquantaine d'années, à la barbe blanchissante et au teint pâle. Derrière lui se tenait un homme d'une trentaine d'années, entièrement vêtu de gris, qui tenait un livre dans la main.
- Puisque nous sommes au complet, je vous propose de rentrer et de vous installer afin que nous puissions commencer la...réunion.
Hochement unanime, les 6 personnes entrèrent dans l'entrepôt B, aménagé pour l'occasion: Une grande table trônait au centre, avec des fauteuils en cuir. Une fois que tout le monde fût assis, le maire d'Oraclis entama un discours:
- Mes chers compagnons ici présents, si nous sommes réunis au tour de cette table ce soir, ce n'est que dans un seul but: nous devons organiser...
Un bruit sourd le coupa net dans son élan: On toquait à la porte de l'entrepôt!
Se levant de son fauteuil, M. Catarazzi alla ouvrir la porte. Il en fût tout étonné ...