Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Esbrouffe au liddle


Par : San-Just
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : La cousine à tartufe


Publié le 06/09/2013 à 00:46:33 par San-Just

Je ne vais sans doute pas vous captiver la caboche avec mes sales histoires, mais je vais vous parler d'un pote à moi, Bastien, 20 ans, sacré zig ce loustic, la frime en travers du slip et plus crâneur que fanfaron, et de surcroît puceau comme une vaginette tout droit sortie de l'usine.

Commençons par le début, c'est mieux que par la fin me direz vous. Il y a une semaine, ce connard vient me taper la discute sur FB, le fameux réseau cas-social. En plus, j'étais en train de mater une vidéo de Tellement Vrai sur le sujet des alcolos de festivals qui ont les sphincters qui déconnent à cause des embuscades musclées des manifestants satanistes quelque peu sodomites sur les bords. Quoi de plus pathétique, j'adore. En plus on pouvait signer une pétition, mais ça c'est pour les engagés. Mange pas de s'pain là, moi. Le zigoto me demande sans détour si je veux passer au bar à saucisse tout près de chez nous (on habite tous les deux près de pôle emploi, dieu a de l'humour), il a truc important à me souffler, je répond que je m'y rend fissa après un tour au cagoinsses.

Ni une ni deux je saute dans la kangoo de ma mère pour trois pâtés de maisons, je suis un tocard de fainéant et je fornique les écolos. Une fois arrivé l'autre baltringue me paie une binouze, bien accueillie par mon estomac, pourtant ce n'est pas mon habitude, j'ai un ulcère depuis que je prends un équivalent du benco chez liddle. Mais passons. Il m'accoste comme un BG mécheux, la crinière fraichement trempée dans l'huile de moteur, en me parlant de sa cousine portoricaine de 25 ans qu'il a soi disant renversée les quatre pattes par dessus gueule et en quinconce, limée de haut en bas, sciée de droite à gauche comme un rondin de sapin du Groenland. Il habite avec, je l'ai oeilletée quelques fois quand elle ramassait son gros derche devant chez lui pour ramasser les poubelles. Elle est robuste mais en mauvais termes. Elle aurait pu faire de la pub pour les noisettes en se servant de ses dunes comme outil. Style camionneuse reconvertie en chef de chantier, vous voyez. Si vous voulez une meilleure image pour décrire sa poire, pensez à un blobfish, ça vous aidera.

Ses exploits racontés avec finesse par mon fidèle Bastien m'ont mis la tripe du dessous en appétit. M'la ferait bien moi, ce tas de bonnes choses. A condition que j'lui ait arraché la bidoche en trop. "Elle a la balafre plus grosse qu'une coquille saint jacques" Me répète-t-il. Ah, je n'en doute pas une seule seconde. Mais quand je lui pose la question : "Et si ta mère avait conscience qu'il se trame des crimes punis de mort au zimbabwe dans ta famille de gigolos, tu crois qu'elle te flanquerais plus haut que la tour eiffel?" Il me répond qu'elle est kiné, que son mari l'a fait cocu, qu'elle a d'autres choses à penser etc... Moi, ça me dégoûte ces histoires de bobonne de maison pire qu'une loutre abandonnée qui sais même pas éduquer ses lardons de chômeurs qui se retrouvent à vouloir prendre leur panard avec leurs cousines sur-pondérées.

Le vierge énergumène qui se prend pour le Zeus de la queue finit son histoire et on en vient à parler d'Ovni, de la crise de l'euro... tous ces sujets un peu loufoques mais dont il raffole. Je reviens à la charge et lui propose d'inviter sa cousine mais non, il ne faut pas, elle dort à 20h. En plus d'être une une latino grassouillette, elle est pire qu'un déchet. Selon lui, son copain arabe la molestait, lui volait de l'argent. Elle a dû stopper son taf suite au poids qu'elle a pris en jouant à un meuporg, et elle a avorté deux fois durant cette période où a commencé son traitement à base de prozac. Un échec cuisant, elle est toujours aussi prostrée que sa masseuse de tante. En même temps, une molécule de plus ça ne peut pas faire mouche dans un tas de cholestérol et de lipides. Elle bouffe sans arrêt.

A chaque fois que j'ouvre la lucarne de ma chambrée j'entends sonner la soupe. Je sens l'odeur du barbeuc, même le matin, tu m'étonne qu'elle soit 24/24 une petite cuillère plongée dans une saucisse ! Quand elle lâche une caisse le remugle ferait presque croire à un retour des SS à paris !

Zizine la cornemuse ventripotente tronchée pire que saddam hussein par maous le geek imberbe et sans emploi, v'la le topo qu'il éssaie de me faire ingurgiter ! Je le quitte en lui faisant une accolade quasi républicaine, je le considère comme mon frère. Mon frère de galère, vu mon histoire avec la caissière de chez ikea qui n'a rien à envier à sa pin-up de cousine.


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