Note de la fic : Non notée
Petites nouvelles
Par : Lucie
Genre : Fantastique, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Va t-il revenir ?
Publié le 05/09/2013 à 13:18:01 par Lucie
Note : Ceci n'est pas vraiment une nouvelle, c'est un prologue de l'une des histoires que je n'ai pas finis et qui traîne depuis longtemps dans mon ordi, en attente d'une fin...Désolée pour les éventuelles fautes, ce texte dates un peu...
Sa voix résonnait encore dans ma tête. Cette horrible prénom, c'était la dernière chose qu'il avait prononcé. Cette horrible prénom qui est le mien. « Julia ». Une voix pleine d'interrogations. Sa main c'était tendue vers moi, comme s'il c'était attendu à ce que je l'aide. Le timbre de sa voix était particulier. Ce petit tremblement. Cette petite montée en aiguë. Il ne s'y attendait pas. Moi non plus.
Est-ce que les choses aurait-été différentes s'il me l'avait avoué lui-même ? Est-ce que j'aurais sût contrôler cette haine dévorante ? Une haine qui était redescendu aussi vite qu'elle était montée. À l'instar de son corps qui c'était effondré aussi vite qu'il s'était tenu debout. À l'instar de ces paupières qui s'étaient fermées aussi vite qu'elles s'était ouvertes.
Je n'arrivais plus à contrôler mes sanglots. Ils étaient là pour me rappeler combien j'étais un monstre. Un véritable monstre. Les larmes me rappelaient celles qu'il avait essuyé bons nombres de fois de ces longs doigts. Les trémolos de mon cœur étaient présents seulement pour que je me souvienne qu'il battait, à l'inverse du sien, éteint. Je crois que j'avais envie de le tuer, ce soir-là. Je crois que j'en avais vraiment envie.
Le monde n'avait pas perdu de ces couleurs. La vie continuait, alors que la sienne c'était terminée, de mes propres mains. Son sang, chaud, coulaient encore entre mes doigts. Je le sentais. Même s'il avait totalement disparu, depuis. Voir le monde, insouciant, continuer à tourner impunément, me révulsais, je crois. J'aurais aimé que rien ne soit plus jamais pareil. Rien. Hors, rien avait changé.
Moi-même, je n'avais pas changé. J'étais restée la même. Ce soir là, oui, ce soir là, celui où je l'avais vu mourir, celui où je l'avais tuée, celui où son cœur avait cessé de battre, ce soir là, pendant une demi-seconde, Julia n'existait plus. J'avais changé. Pendant quelques instant. Je n'étais plus moi. Mes yeux, bien que rivés sur le juge d'instruction, voyaient encore l'expression de son visage. Mes oreilles, bien que captant les messes basses des personnes présentes dans la salle, entendaient encore l'impitoyable son de sa voix. Mon corps, bien que ce trouvant assise sur le banc des accusés, ce trouvait encore dans son salon.
Je me la repassait en boucle. J'espérais encore que Dieu m'entende. Qu'Il m'entende et remonte le temps. Qu'Il m'entende et m'aide à changer ce qui avait déjà était fait.
-Il ne reviendra pas, n'est-ce pas ? Pourquoi ? Pourquoi il ne reviendra pas ? Pourquoi la mort est-elle éternel ? Pourquoi n'est-elle pas aussi éphémère que l'existence ?
Personne ne fit écho à mes paroles. Personne n'entendait mes vaines supplications. Je voulais qu'il revienne. Pourquoi ne reviendrait-il pas ? Est-ce qu'il me pardonnerait ? Est-ce qu'il m'aimerait toujours ? Il m'aimerait encore, n'est-ce pas ? Ce n'étais pas moi. Non. Je ne l'avais pas tuée. Je ne pouvais pas avoir fait ça. Pourquoi avais-je fais ça ?
Peu m'importait ce qu'il adviendrait de moi. Je voulais seulement qu'on me pardonne. Je ne l'avais pas...voulu. Je ne voulais pas qu'il meurt. Est-ce que quelqu'un me croyait ? Est-ce que quelqu'un, qu'importe qui, est en mesure de me croire ?
Tout le monde me détestait. Je le voyais dans leur yeux, quant ils les rivaient sur moi. Je pleurais. Silencieuse. Personne ne me proposât un mouchoir. Tout le monde les voyait, personne ne les comprenait. J'avais toujours eu la capacité de trouver une solution, à n'importe quel problème. Mais pas aujourd'hui. Je n'étais plus capable de réfléchir. Tout ce que mon cerveau voulait bien analyser était cette scène. Minute par minute. Seconde par seconde. Au ralentit. Je me rappelais des moindres détails. Du bruit du verre que son corps à briser en tombant à la renverse. De l'image horrifiante de son corps effondré sur la table basse. Son corps que j'avais chérie. Assez longtemps pour que je me souvienne de la douceur de sa peau sous mes doigts. J'avais cassée la table basse en verre de sa mère, et dans d'autre circonstances, je pouvais m'imaginer la réplique qu'il m'aurait lancé : « Ce n'est pas grave, Julia, je n'aurais qu'à dire que c'est moi, ok ? »
Mes sanglots redoublèrent d'intensités. Si seulement je n'avais fait que casser cette maudite table basse. Si seulement ce n'était pas son corps inanimé qui l'avait brisée en morceaux. Si seulement je ne m'était pas emparée de ce pic, qui reposait près de sa cheminé, à l'exact endroit où je me tenais. Si seulement, ce même pic, ne l'avait pas transpercé aussi facilement. Si seulement...
J'aurais aimée pouvoir refaire le monde. Refaire le monde à l'aide de ses « si seulement ».
Ces parents étaient là. Les yeux remplient de haine. Je savais que, s'ils avaient pût, ils m'auraient jugés à leur façon. Tout comme j'avais jugé leur fils à la mienne. Ils m'auraient probablement tués ou torturés. Je n'osais les regarder. Je crois, qu'à travers leur regards, je pouvais encore apercevoir celui que j'aimais. Celui que j'avais tué.
-Levez-vous ! Me lança furtivement mon avocat « commis d'office ».
Je me relevais, tremblante, tête baissée, yeux rivés sur la barre qui me soutenait. Sans ça, je serais sûrement tombé, en cet instant. Sans cette barre qui me faisait face, et à laquelle mes mains s'agrippaient, telle une naufragée à sa bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage crevée, bientôt inutilisable. Tantôt emportée par les vagues, loin, très loin de la naufragée qui sombrera dans les profondeurs, sans jamais plus pouvoir ressortir la tête de l'eau. Suis-je la naufragée ou la bouée de sauvetage ?
Le verdict tomba. Je l'écoutais à peine. Même la tonalité de la voix du juge ne couvrit pas la sienne. « Ju..lia », avait-il prononcé, tendant vainement la main devant lui. Quant à moi, je n'avais pas totalement réalisé, à ce moment là. Je crois que je n'avais tout simplement pas envie de réaliser. Je me souviens de la nature de mes pensées. Oui, je me souviens m'être dit que ce n'était pas grave, que, de toute façon, il reviendrait toujours. Il me l'avait promis. Qu'importe le temps que cela lui prendrait, il reviendrait. Quoi qu'il advienne. Cette promesse était-elle toujours valable. Allait-il vraiment revenir ?
Je tournais la tête vers la grande porte principale. Les larmes se succédaient sur mes joues. Je ne les sentaient même plus couler. Je fixais cette porte, et espéra de tout mes forces qu'il l'a franchisse. Je priais...priais...priais...pour qu'il revienne.
Sa voix résonnait encore dans ma tête. Cette horrible prénom, c'était la dernière chose qu'il avait prononcé. Cette horrible prénom qui est le mien. « Julia ». Une voix pleine d'interrogations. Sa main c'était tendue vers moi, comme s'il c'était attendu à ce que je l'aide. Le timbre de sa voix était particulier. Ce petit tremblement. Cette petite montée en aiguë. Il ne s'y attendait pas. Moi non plus.
Est-ce que les choses aurait-été différentes s'il me l'avait avoué lui-même ? Est-ce que j'aurais sût contrôler cette haine dévorante ? Une haine qui était redescendu aussi vite qu'elle était montée. À l'instar de son corps qui c'était effondré aussi vite qu'il s'était tenu debout. À l'instar de ces paupières qui s'étaient fermées aussi vite qu'elles s'était ouvertes.
Je n'arrivais plus à contrôler mes sanglots. Ils étaient là pour me rappeler combien j'étais un monstre. Un véritable monstre. Les larmes me rappelaient celles qu'il avait essuyé bons nombres de fois de ces longs doigts. Les trémolos de mon cœur étaient présents seulement pour que je me souvienne qu'il battait, à l'inverse du sien, éteint. Je crois que j'avais envie de le tuer, ce soir-là. Je crois que j'en avais vraiment envie.
Le monde n'avait pas perdu de ces couleurs. La vie continuait, alors que la sienne c'était terminée, de mes propres mains. Son sang, chaud, coulaient encore entre mes doigts. Je le sentais. Même s'il avait totalement disparu, depuis. Voir le monde, insouciant, continuer à tourner impunément, me révulsais, je crois. J'aurais aimé que rien ne soit plus jamais pareil. Rien. Hors, rien avait changé.
Moi-même, je n'avais pas changé. J'étais restée la même. Ce soir là, oui, ce soir là, celui où je l'avais vu mourir, celui où je l'avais tuée, celui où son cœur avait cessé de battre, ce soir là, pendant une demi-seconde, Julia n'existait plus. J'avais changé. Pendant quelques instant. Je n'étais plus moi. Mes yeux, bien que rivés sur le juge d'instruction, voyaient encore l'expression de son visage. Mes oreilles, bien que captant les messes basses des personnes présentes dans la salle, entendaient encore l'impitoyable son de sa voix. Mon corps, bien que ce trouvant assise sur le banc des accusés, ce trouvait encore dans son salon.
Je me la repassait en boucle. J'espérais encore que Dieu m'entende. Qu'Il m'entende et remonte le temps. Qu'Il m'entende et m'aide à changer ce qui avait déjà était fait.
-Il ne reviendra pas, n'est-ce pas ? Pourquoi ? Pourquoi il ne reviendra pas ? Pourquoi la mort est-elle éternel ? Pourquoi n'est-elle pas aussi éphémère que l'existence ?
Personne ne fit écho à mes paroles. Personne n'entendait mes vaines supplications. Je voulais qu'il revienne. Pourquoi ne reviendrait-il pas ? Est-ce qu'il me pardonnerait ? Est-ce qu'il m'aimerait toujours ? Il m'aimerait encore, n'est-ce pas ? Ce n'étais pas moi. Non. Je ne l'avais pas tuée. Je ne pouvais pas avoir fait ça. Pourquoi avais-je fais ça ?
Peu m'importait ce qu'il adviendrait de moi. Je voulais seulement qu'on me pardonne. Je ne l'avais pas...voulu. Je ne voulais pas qu'il meurt. Est-ce que quelqu'un me croyait ? Est-ce que quelqu'un, qu'importe qui, est en mesure de me croire ?
Tout le monde me détestait. Je le voyais dans leur yeux, quant ils les rivaient sur moi. Je pleurais. Silencieuse. Personne ne me proposât un mouchoir. Tout le monde les voyait, personne ne les comprenait. J'avais toujours eu la capacité de trouver une solution, à n'importe quel problème. Mais pas aujourd'hui. Je n'étais plus capable de réfléchir. Tout ce que mon cerveau voulait bien analyser était cette scène. Minute par minute. Seconde par seconde. Au ralentit. Je me rappelais des moindres détails. Du bruit du verre que son corps à briser en tombant à la renverse. De l'image horrifiante de son corps effondré sur la table basse. Son corps que j'avais chérie. Assez longtemps pour que je me souvienne de la douceur de sa peau sous mes doigts. J'avais cassée la table basse en verre de sa mère, et dans d'autre circonstances, je pouvais m'imaginer la réplique qu'il m'aurait lancé : « Ce n'est pas grave, Julia, je n'aurais qu'à dire que c'est moi, ok ? »
Mes sanglots redoublèrent d'intensités. Si seulement je n'avais fait que casser cette maudite table basse. Si seulement ce n'était pas son corps inanimé qui l'avait brisée en morceaux. Si seulement je ne m'était pas emparée de ce pic, qui reposait près de sa cheminé, à l'exact endroit où je me tenais. Si seulement, ce même pic, ne l'avait pas transpercé aussi facilement. Si seulement...
J'aurais aimée pouvoir refaire le monde. Refaire le monde à l'aide de ses « si seulement ».
Ces parents étaient là. Les yeux remplient de haine. Je savais que, s'ils avaient pût, ils m'auraient jugés à leur façon. Tout comme j'avais jugé leur fils à la mienne. Ils m'auraient probablement tués ou torturés. Je n'osais les regarder. Je crois, qu'à travers leur regards, je pouvais encore apercevoir celui que j'aimais. Celui que j'avais tué.
-Levez-vous ! Me lança furtivement mon avocat « commis d'office ».
Je me relevais, tremblante, tête baissée, yeux rivés sur la barre qui me soutenait. Sans ça, je serais sûrement tombé, en cet instant. Sans cette barre qui me faisait face, et à laquelle mes mains s'agrippaient, telle une naufragée à sa bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage crevée, bientôt inutilisable. Tantôt emportée par les vagues, loin, très loin de la naufragée qui sombrera dans les profondeurs, sans jamais plus pouvoir ressortir la tête de l'eau. Suis-je la naufragée ou la bouée de sauvetage ?
Le verdict tomba. Je l'écoutais à peine. Même la tonalité de la voix du juge ne couvrit pas la sienne. « Ju..lia », avait-il prononcé, tendant vainement la main devant lui. Quant à moi, je n'avais pas totalement réalisé, à ce moment là. Je crois que je n'avais tout simplement pas envie de réaliser. Je me souviens de la nature de mes pensées. Oui, je me souviens m'être dit que ce n'était pas grave, que, de toute façon, il reviendrait toujours. Il me l'avait promis. Qu'importe le temps que cela lui prendrait, il reviendrait. Quoi qu'il advienne. Cette promesse était-elle toujours valable. Allait-il vraiment revenir ?
Je tournais la tête vers la grande porte principale. Les larmes se succédaient sur mes joues. Je ne les sentaient même plus couler. Je fixais cette porte, et espéra de tout mes forces qu'il l'a franchisse. Je priais...priais...priais...pour qu'il revienne.