Note de la fic : Non notée
Publié le 22/08/2013 à 16:51:50 par Conan
Joachim Ziff définitivement hors d'état de nuire, il est maintenant temps de s'occuper de Rolando Almedeira.
La Ford Mustang se gare devant une sorte d'hacienda aux couleurs chaudes et vives, aux murs jaunes et au toits en tuiles rouges. C'est l'hôtel particulier où il vit.
Le chauve, assis à la place du mort, ouvre la boite à gant et en sort une petite bouteille de verre.
Le conducteur réajuste ses gants de conduite puis coupe le moteur sur le trottoir face à l'entrée du petit palace et, tandis qu'il règle le chronomètre de sa montre, ses deux passagers soulagent l'habitacle de leurs lourds corps.
Le blond a ôté sa veste de lin et sa chemise de soie, et les voilà tous deux en maillot de corps blanc, à la différence près que celui du chauve est déjà maculé de plusieurs milliers de petites éclaboussures de sang, et que contrairement aux mocassins en cuir du blond, ses chaussures de tennis blanches sont salies par du sang seché.
Le chauve pénètre par la porte d'entrée, son bocal toujours à la main, tandis que le blond s'infiltre par les jardins sur le côté de l'habitation. Ils se retrouvent tous deux l'un en face de l'autre, dans le rez-de-chaussée éteint, de part et d'autre du grand couloir d'entrée. Une voix leur parvient depuis le premier étage, et les deux mastodontes grimpent donc l'escalier de bois grinçant et couinant à chacune des marches qu'ils gravissent.
La voix se précise peu-à-peu. Elle semble inquiète. Inquiète et paniquée. Personne d'autre ne répond ni ne parle à cette voix fluette et tremblante.
En haut de l'escalier, ils se retrouvent à nouveau dans un couloir sombre, orné du même genre de décoration homo-érotique que dans le club de remise en forme de Ziff.
La voix semble provenir d'une porte fermée au fond de ce couloir, par les ouvertures de laquelle filtre une faible lumière.
« Agressé ? Comment-ça, agressé ?... Mais... Mais quand ? Comment-va-t-il ?... Non... Non c'est pas vrai ?!.. »
Un cri strident clôture ce monologue. Rolando vient d'apprendre que Ziff n'est plus. Le chauve pose sa main à plat sur la porte et la pousse. Almedeira, en larmes, assis à son bureau, le combiné du téléphone à la main, se retourne. Dans l'encadrement, les deux armoires à glace le fixent, sans dire un mot. Impassibles. Froids.
« Alors... Alors maintenant vous venez pour moi. C'est Trappani qui vous envoie.» Leur demande faiblement Almedeira en raccrochant le combiné, comme s'il s'abandonnait déjà au triste sort que lui réservent les deux monstres qui se sont approchés de lui, et qui le dominent du haut de leur mètre quatre-vingt-dix.
Les deux hommes échangent un regard. Le chauve hoche la tête. Le blond, debout derrière le fauteuil de Rolando, passe les mains derrière sa ceinture et en sort une sangle de cuir équipée de deux poignées à ses extrémités. Le chauve ôte le bouchon de sa bouteille de verre.
La lanière s'enroule d'un coup sec autour du cou d'Almedeira qui tente vainement de se débattre, agitant les pieds dans le vide, luttant pour essayer de griffer les avant-bras de celui qui est en train de l'étrangler sans même oser se placer face à lui.
L'agonisant lève les yeux vers la bouteille de verre placée au-dessus de lui, et dont le goulot commence à déverser tout son contenu. La douleur se fait rapide, vive, intense. Le chauve déverse lentement le flacon d'acide sulfurique sur le visage du vieux grigou, remuant dans tous les sens, se tordant de douleur. Une fumée toxique et nauséabonde se dégage de sa tête qui commence à se percer de parts en parts. Couche après couche, la peau et les chairs fondent comme neige au soleil. La face de Rolando se liquéfie, sa mâchoire se retrouve rapidement à nu, ses cheveux gris se désintègrent comme de la paille dans un feu de cheminée. Agitant les bras et les jambes dans tous les sens, Almedeira s'accroche à la vie alors que son visage n'est plus qu'un amas de chair dégoulinante et sanguinolente. Rapidement, l'acide attaque les dents, coule dans la gorge, l’œsophage, et la putréfaction s'accentue encore un peu. Jusqu'à la dernière goutte, le chauve verse le flacon.
Les spasmes de la victime se calment, s'estompent, pour finalement cesser totalement. Le blond relâche son emprise. L'acide a déjà commencé à ronger le cuir de la sangle. Le chauve laisse la bouteille de verre vide sur le bureau, et les deux hommes quittent la pièce sans un bruit de plus, laissant le corps défiguré de Rolando Almedeira dans son fauteuil, des vapeurs flottant tout autours de lui.
La Ford Mustang se gare devant une sorte d'hacienda aux couleurs chaudes et vives, aux murs jaunes et au toits en tuiles rouges. C'est l'hôtel particulier où il vit.
Le chauve, assis à la place du mort, ouvre la boite à gant et en sort une petite bouteille de verre.
Le conducteur réajuste ses gants de conduite puis coupe le moteur sur le trottoir face à l'entrée du petit palace et, tandis qu'il règle le chronomètre de sa montre, ses deux passagers soulagent l'habitacle de leurs lourds corps.
Le blond a ôté sa veste de lin et sa chemise de soie, et les voilà tous deux en maillot de corps blanc, à la différence près que celui du chauve est déjà maculé de plusieurs milliers de petites éclaboussures de sang, et que contrairement aux mocassins en cuir du blond, ses chaussures de tennis blanches sont salies par du sang seché.
Le chauve pénètre par la porte d'entrée, son bocal toujours à la main, tandis que le blond s'infiltre par les jardins sur le côté de l'habitation. Ils se retrouvent tous deux l'un en face de l'autre, dans le rez-de-chaussée éteint, de part et d'autre du grand couloir d'entrée. Une voix leur parvient depuis le premier étage, et les deux mastodontes grimpent donc l'escalier de bois grinçant et couinant à chacune des marches qu'ils gravissent.
La voix se précise peu-à-peu. Elle semble inquiète. Inquiète et paniquée. Personne d'autre ne répond ni ne parle à cette voix fluette et tremblante.
En haut de l'escalier, ils se retrouvent à nouveau dans un couloir sombre, orné du même genre de décoration homo-érotique que dans le club de remise en forme de Ziff.
La voix semble provenir d'une porte fermée au fond de ce couloir, par les ouvertures de laquelle filtre une faible lumière.
« Agressé ? Comment-ça, agressé ?... Mais... Mais quand ? Comment-va-t-il ?... Non... Non c'est pas vrai ?!.. »
Un cri strident clôture ce monologue. Rolando vient d'apprendre que Ziff n'est plus. Le chauve pose sa main à plat sur la porte et la pousse. Almedeira, en larmes, assis à son bureau, le combiné du téléphone à la main, se retourne. Dans l'encadrement, les deux armoires à glace le fixent, sans dire un mot. Impassibles. Froids.
« Alors... Alors maintenant vous venez pour moi. C'est Trappani qui vous envoie.» Leur demande faiblement Almedeira en raccrochant le combiné, comme s'il s'abandonnait déjà au triste sort que lui réservent les deux monstres qui se sont approchés de lui, et qui le dominent du haut de leur mètre quatre-vingt-dix.
Les deux hommes échangent un regard. Le chauve hoche la tête. Le blond, debout derrière le fauteuil de Rolando, passe les mains derrière sa ceinture et en sort une sangle de cuir équipée de deux poignées à ses extrémités. Le chauve ôte le bouchon de sa bouteille de verre.
La lanière s'enroule d'un coup sec autour du cou d'Almedeira qui tente vainement de se débattre, agitant les pieds dans le vide, luttant pour essayer de griffer les avant-bras de celui qui est en train de l'étrangler sans même oser se placer face à lui.
L'agonisant lève les yeux vers la bouteille de verre placée au-dessus de lui, et dont le goulot commence à déverser tout son contenu. La douleur se fait rapide, vive, intense. Le chauve déverse lentement le flacon d'acide sulfurique sur le visage du vieux grigou, remuant dans tous les sens, se tordant de douleur. Une fumée toxique et nauséabonde se dégage de sa tête qui commence à se percer de parts en parts. Couche après couche, la peau et les chairs fondent comme neige au soleil. La face de Rolando se liquéfie, sa mâchoire se retrouve rapidement à nu, ses cheveux gris se désintègrent comme de la paille dans un feu de cheminée. Agitant les bras et les jambes dans tous les sens, Almedeira s'accroche à la vie alors que son visage n'est plus qu'un amas de chair dégoulinante et sanguinolente. Rapidement, l'acide attaque les dents, coule dans la gorge, l’œsophage, et la putréfaction s'accentue encore un peu. Jusqu'à la dernière goutte, le chauve verse le flacon.
Les spasmes de la victime se calment, s'estompent, pour finalement cesser totalement. Le blond relâche son emprise. L'acide a déjà commencé à ronger le cuir de la sangle. Le chauve laisse la bouteille de verre vide sur le bureau, et les deux hommes quittent la pièce sans un bruit de plus, laissant le corps défiguré de Rolando Almedeira dans son fauteuil, des vapeurs flottant tout autours de lui.