Note de la fic : Non notée
[Concours]Profitons_des_vacances
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 10 : NOS REGARDS...
Publié le 19/08/2013 à 01:17:39 par Pseudo supprimé
SyndroMantic
http://www.deezer.com/listen-4303261
Salut, mec. Toujours le même veston... ? Tu le portes un peu plus durement, aujourd’hui. Tu es nerveux ? Ah, c’est pour hier... Tu avais décidé de me tuer. Pour une raison que j'ai un peu du mal à saisir... Mais bon. Toi encore plus, probablement. Tu ne serais pas aussi énervé si tu savais où tu en es. Et tu te contrôlerais bien mieux si tu n’étais pas énervé. Et tu te déplacerais avec plus de classe, si tu te contrôlais. Fais gaffe à la marche du trottoir. Elle est traîtresse, cette pente de la chaussée. Ta copine est déjà rentrée... L'amour provoque vraiment des folies. Mais je ne crois pas que tu penses à elle, en ce moment. Oh, je t’ai vexé. Personnellement. Tu as employé des mots bien trop grands, hier soir. Je pensais pas pouvoir me vanter de te bouleverser à ce point. Du mal à entendre ses vérités ? C'est ton choix. Je ne dirai rien. Juste, je te regarderai. Ta barbe a encore poussé. Ou bien c’est ta mâchoire que tu crispes davantage. Tu te voûtes un peu, aussi. Soit donc digne, cher meurtrier. La poitrine bien bombée. Les épaules cambrées. La tête haute. Si tu veux me frapper, quel mouvement préféreras-tu ? Crochet ? Uppercut ? Tu n'es tout de même pas assez furieux pour ne pas y avoir songé !... Le problème de ne pas se contrôler... Tu dois être de ceux qui s’imaginent que la colère est la plus dévastatrice. Le métal dans les veines. Il est vachement sympa, ton sourire machiavélique. On dirait un troll de troy, en moins poilu. Peut-être que nous aurions été potes, dans d’autres circonstances. A te voir, je vois très bien l'excité enragé devant la fenêtre de mes messages et de tes réponses connes, hier soir... Tu es sérieux et ponctuel. « Demin matin a 8 heur, dvant le lycé. ("> » Et on en reparlera, disais-tu aussi. Pour toi, c'est une affaire déjà réglée. Tu te sens si costaud, avec ton gras. Si fier, avec ton "berreta 92F, tu koné ?". Le silence riant des réponses lâches... Le grand portail ne va pas tarder à se fermer. Tu comptes me mettre en retard en cours. Tu serres les poings. Mon ventre va peut-être me faire mal. Ou ma mâchoire ? Ça, c'est la seule chose que je ne puisse deviner dans ton regard...
Mais moi, j'y ai déjà réfléchi. Jusqu'à m’en endormir. Dès le réveil. On se casse moins la tête que dans une fic ou... un poème, mais c'est tout aussi intéressant, à l'échelle réelle. Je crois que je vais opter pour ta gorge molle. Même si j'ai vérifié que cette lame-ci était la plus tranchante, je ne sais pas s'il me faudra l'aider d'une force supplémentaire. Tu as entendu que je n'étais pas fort. J'y suis pour rien. « G di q Jétai fort ??? » : Non... Je n'ai pas dit que je ne l'étais pas. La force comme le bien, je ne me la représente pas trop. Si tu me fréquentais, tu me trouverais probablement bienveillant, dans mes paroles. Et ma force ? C’est de t’en priver. Je n'ai même pas eu besoin de te le demander. C’est rigolo, d'avoir une proie offerte. Jouissif, par ailleurs. Le loup sur mon T-shirt en salive à mon image. Il a faim, lui aussi... Je m’arrête, mon cœur bat trop fort. Je suis un artiste sensible. Même toi, tu me fais kiffer... Ça valait la peine de venir. Si tu me pètes l'arcade, je suis sûr que je sentirai encore plus de vie. Au point de mériter la mort... Moi non plus, je ne pense plus à ta copine, là. Le portail est en train de se fermer, derrière toi. Je lâche mon sac, même s’il est léger. En fait, je n’avais pas l'intention d'aller en cours. Je suis venu pour toi... Ma prof de français, je n'en aurais pas la légitimité. Je me souviens de ce que tu m'as écrit. Il y a une autre témoin. Et je crois bien que j'ai en plus gardé un historique de notre discussion. C'est TOI qui l’as signé, mon arrêt de mort. Si je meurs, si je survis... mon immunité juridique demeurera sauve. Je suis assuré. Je fais le vide dans ma tête... Peut-être que j'ai l’air plaintif. On me croirait éjaculer. J'offre mes joues à l’air frais de cette matinée. Le seul rempart capable de me protéger, c'est l'inertie de ton poing. La surprise risque d'être amusante... Je me rappelle du goût qu'avait mon sang. On finit par sang habituer. Il me faudrait de la couleur, à présent. Je prépare le manche, dans ma poche. A la gorge, je n’en doute plus. Toi, tu ne t'en doutes pas un seul instant. Calme avant la tempête. Je n'entends pas ton cri. Tu ne vois pas mon regard...
http://www.deezer.com/listen-4303261
Salut, mec. Toujours le même veston... ? Tu le portes un peu plus durement, aujourd’hui. Tu es nerveux ? Ah, c’est pour hier... Tu avais décidé de me tuer. Pour une raison que j'ai un peu du mal à saisir... Mais bon. Toi encore plus, probablement. Tu ne serais pas aussi énervé si tu savais où tu en es. Et tu te contrôlerais bien mieux si tu n’étais pas énervé. Et tu te déplacerais avec plus de classe, si tu te contrôlais. Fais gaffe à la marche du trottoir. Elle est traîtresse, cette pente de la chaussée. Ta copine est déjà rentrée... L'amour provoque vraiment des folies. Mais je ne crois pas que tu penses à elle, en ce moment. Oh, je t’ai vexé. Personnellement. Tu as employé des mots bien trop grands, hier soir. Je pensais pas pouvoir me vanter de te bouleverser à ce point. Du mal à entendre ses vérités ? C'est ton choix. Je ne dirai rien. Juste, je te regarderai. Ta barbe a encore poussé. Ou bien c’est ta mâchoire que tu crispes davantage. Tu te voûtes un peu, aussi. Soit donc digne, cher meurtrier. La poitrine bien bombée. Les épaules cambrées. La tête haute. Si tu veux me frapper, quel mouvement préféreras-tu ? Crochet ? Uppercut ? Tu n'es tout de même pas assez furieux pour ne pas y avoir songé !... Le problème de ne pas se contrôler... Tu dois être de ceux qui s’imaginent que la colère est la plus dévastatrice. Le métal dans les veines. Il est vachement sympa, ton sourire machiavélique. On dirait un troll de troy, en moins poilu. Peut-être que nous aurions été potes, dans d’autres circonstances. A te voir, je vois très bien l'excité enragé devant la fenêtre de mes messages et de tes réponses connes, hier soir... Tu es sérieux et ponctuel. « Demin matin a 8 heur, dvant le lycé. ("> » Et on en reparlera, disais-tu aussi. Pour toi, c'est une affaire déjà réglée. Tu te sens si costaud, avec ton gras. Si fier, avec ton "berreta 92F, tu koné ?". Le silence riant des réponses lâches... Le grand portail ne va pas tarder à se fermer. Tu comptes me mettre en retard en cours. Tu serres les poings. Mon ventre va peut-être me faire mal. Ou ma mâchoire ? Ça, c'est la seule chose que je ne puisse deviner dans ton regard...
Mais moi, j'y ai déjà réfléchi. Jusqu'à m’en endormir. Dès le réveil. On se casse moins la tête que dans une fic ou... un poème, mais c'est tout aussi intéressant, à l'échelle réelle. Je crois que je vais opter pour ta gorge molle. Même si j'ai vérifié que cette lame-ci était la plus tranchante, je ne sais pas s'il me faudra l'aider d'une force supplémentaire. Tu as entendu que je n'étais pas fort. J'y suis pour rien. « G di q Jétai fort ??? » : Non... Je n'ai pas dit que je ne l'étais pas. La force comme le bien, je ne me la représente pas trop. Si tu me fréquentais, tu me trouverais probablement bienveillant, dans mes paroles. Et ma force ? C’est de t’en priver. Je n'ai même pas eu besoin de te le demander. C’est rigolo, d'avoir une proie offerte. Jouissif, par ailleurs. Le loup sur mon T-shirt en salive à mon image. Il a faim, lui aussi... Je m’arrête, mon cœur bat trop fort. Je suis un artiste sensible. Même toi, tu me fais kiffer... Ça valait la peine de venir. Si tu me pètes l'arcade, je suis sûr que je sentirai encore plus de vie. Au point de mériter la mort... Moi non plus, je ne pense plus à ta copine, là. Le portail est en train de se fermer, derrière toi. Je lâche mon sac, même s’il est léger. En fait, je n’avais pas l'intention d'aller en cours. Je suis venu pour toi... Ma prof de français, je n'en aurais pas la légitimité. Je me souviens de ce que tu m'as écrit. Il y a une autre témoin. Et je crois bien que j'ai en plus gardé un historique de notre discussion. C'est TOI qui l’as signé, mon arrêt de mort. Si je meurs, si je survis... mon immunité juridique demeurera sauve. Je suis assuré. Je fais le vide dans ma tête... Peut-être que j'ai l’air plaintif. On me croirait éjaculer. J'offre mes joues à l’air frais de cette matinée. Le seul rempart capable de me protéger, c'est l'inertie de ton poing. La surprise risque d'être amusante... Je me rappelle du goût qu'avait mon sang. On finit par sang habituer. Il me faudrait de la couleur, à présent. Je prépare le manche, dans ma poche. A la gorge, je n’en doute plus. Toi, tu ne t'en doutes pas un seul instant. Calme avant la tempête. Je n'entends pas ton cri. Tu ne vois pas mon regard...