Note de la fic :
Jack, 17 ans, asocial, mais...
Par : Salmanzare
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 8
Publié le 17/03/2009 à 18:09:22 par Salmanzare
- Je t'ai pas vu beaucoup hier, me dit Pierre.
- Moi si. Même trop. J'ai de plus en plus de mal à t'éviter.
- Sacré Jack ! Toujours le mot pour rire !
- C'est ça...
Ça commence bien. Je sens que ce boulet ne va pas me lâcher un seul moment. Je vais craquer. Je sens son sourire idiot se dessiner.
- Pourquoi tu gardes ta main dans la poche ? Tu cherches quelque chose ?
- Oui ! Me retenir de te frapper.
- T'es trop drôle comme mec !
Ce type me désespère ! Plus l'année passe, plus il me semble con. Le pire, c'est qu'il m'aime bien et qu'il est persuadé que c'est réciproque. Je pourrais sortir la blague la plus stupide, il serait mort de rire quand même.
- Pierre, faut que je te dise quelque chose d'important. Je m'en veux car j'ai failli oublier.
- C'est quoi ?
- Le CPE veux te voir. C'est un gars qui m'a dit te transmettre le message. Tu dois y aller le plus vite possible !
- Ah oui ?
- Fais vite, c'est peut-être important.
Pierre se lève et se dépêche de quitter la classe. Je souffle enfin. Le temps qu'il se rende compte que c'est pas vrai : ça me laisse un peu de répit.
A quelques secondes d'intervalle le professeur d'histoire, une femme, entre. Elle s'assoit et commence à faire l'appel. Il ne manque que Pierre. Je réponds à la prof qu'il est absent.
Je me retourne et regarde Justine. Elle me lance un air réprobateur mais ne dit rien. Je tente un timide sourire et croise alors le regard foudroyant de Paul !
- Tu veux quoi l'autiste !
- T'as ton livre d'histoire ?
- Sûrement pas pour toi !
- Merci Paul. Toujours ravi de discuter avec toi.
Je sors mon livre d'histoire de mon sac et l'ouvre à la page de la 5ème République. Tandis que le cours commence, je sors la lettre de ma poche. Je jette un coup d'oeil rapide pour voir si personne ne me regard. Mais tout le monde est bien trop occupé à discuter avec son voisin, et quelques personnes suivent le cours.
Je regarde la lettre. C'est une enveloppe en fait. Je la porte à mon nez pour sentir l'odeur. Mais il n'y aucune odeur particulière. Dommage, moi qui imaginait déjà sentir le parfum de Justine.
- Ben alors l'autiste. Manger du papier ne te suffit plus, tu le sniffes maintenant ?
Je ne remarque pas l'allusion et fais semblant de n'avoir rien entendu. Ce qui semble l'énerver encore plus !
- Oh je te parle ! T'aime ça le papier ?!
- Laisse le. Souffle alors Justine.
Je rêve ! Elle vient de prendre ma défense. J'ai du mal à comprendre ce qu'elle veut. Tantôt elle m'embrasse, puis elle m'enfonce face au prof d'éco avant de prendre ma défense. Je ne sais quoi faire. Ni comment réagir. Je bafouille un peu puis me retourne.
- J'ai pas besoin de toi pour me défendre !
- Tu lui parle comme ça Jack !
- Sinon quoi ? Tu me postillonne au visage ?
- T'aboies plus que tu mords l'autiste !
- Arrêtez tous les deux. Supplie Justine.
Je me retourne et décide ne plus réagir à ses provocations. Sinon, tout va me retomber dessus. Mais je rage, c'est presque une défaite que je viens de subir. J'ai pas eu le dernier mot.
Je reçois soudain une boulette de papier sur la tête. C'est Paul qui vient d'utiliser sa sarbacane. Je ne peux plus l'ignorer maintenant. IL vient de me déclarer la guerre. Je me prépare à riposter lorsque que quelqu'un frappe à la porte !
- Moi si. Même trop. J'ai de plus en plus de mal à t'éviter.
- Sacré Jack ! Toujours le mot pour rire !
- C'est ça...
Ça commence bien. Je sens que ce boulet ne va pas me lâcher un seul moment. Je vais craquer. Je sens son sourire idiot se dessiner.
- Pourquoi tu gardes ta main dans la poche ? Tu cherches quelque chose ?
- Oui ! Me retenir de te frapper.
- T'es trop drôle comme mec !
Ce type me désespère ! Plus l'année passe, plus il me semble con. Le pire, c'est qu'il m'aime bien et qu'il est persuadé que c'est réciproque. Je pourrais sortir la blague la plus stupide, il serait mort de rire quand même.
- Pierre, faut que je te dise quelque chose d'important. Je m'en veux car j'ai failli oublier.
- C'est quoi ?
- Le CPE veux te voir. C'est un gars qui m'a dit te transmettre le message. Tu dois y aller le plus vite possible !
- Ah oui ?
- Fais vite, c'est peut-être important.
Pierre se lève et se dépêche de quitter la classe. Je souffle enfin. Le temps qu'il se rende compte que c'est pas vrai : ça me laisse un peu de répit.
A quelques secondes d'intervalle le professeur d'histoire, une femme, entre. Elle s'assoit et commence à faire l'appel. Il ne manque que Pierre. Je réponds à la prof qu'il est absent.
Je me retourne et regarde Justine. Elle me lance un air réprobateur mais ne dit rien. Je tente un timide sourire et croise alors le regard foudroyant de Paul !
- Tu veux quoi l'autiste !
- T'as ton livre d'histoire ?
- Sûrement pas pour toi !
- Merci Paul. Toujours ravi de discuter avec toi.
Je sors mon livre d'histoire de mon sac et l'ouvre à la page de la 5ème République. Tandis que le cours commence, je sors la lettre de ma poche. Je jette un coup d'oeil rapide pour voir si personne ne me regard. Mais tout le monde est bien trop occupé à discuter avec son voisin, et quelques personnes suivent le cours.
Je regarde la lettre. C'est une enveloppe en fait. Je la porte à mon nez pour sentir l'odeur. Mais il n'y aucune odeur particulière. Dommage, moi qui imaginait déjà sentir le parfum de Justine.
- Ben alors l'autiste. Manger du papier ne te suffit plus, tu le sniffes maintenant ?
Je ne remarque pas l'allusion et fais semblant de n'avoir rien entendu. Ce qui semble l'énerver encore plus !
- Oh je te parle ! T'aime ça le papier ?!
- Laisse le. Souffle alors Justine.
Je rêve ! Elle vient de prendre ma défense. J'ai du mal à comprendre ce qu'elle veut. Tantôt elle m'embrasse, puis elle m'enfonce face au prof d'éco avant de prendre ma défense. Je ne sais quoi faire. Ni comment réagir. Je bafouille un peu puis me retourne.
- J'ai pas besoin de toi pour me défendre !
- Tu lui parle comme ça Jack !
- Sinon quoi ? Tu me postillonne au visage ?
- T'aboies plus que tu mords l'autiste !
- Arrêtez tous les deux. Supplie Justine.
Je me retourne et décide ne plus réagir à ses provocations. Sinon, tout va me retomber dessus. Mais je rage, c'est presque une défaite que je viens de subir. J'ai pas eu le dernier mot.
Je reçois soudain une boulette de papier sur la tête. C'est Paul qui vient d'utiliser sa sarbacane. Je ne peux plus l'ignorer maintenant. IL vient de me déclarer la guerre. Je me prépare à riposter lorsque que quelqu'un frappe à la porte !