Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Jack, 17 ans, asocial, mais...


Par : Salmanzare
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 6


Publié le 17/03/2009 à 18:07:47 par Salmanzare

J'allais quitter Édouard sur cette phrase mais je vis apparaître Justine.

Justine ! Mon cœur se serra ! Quelle salope, je n'en revenais toujours pas de ce qu'elle venait de faire. Je tournais la tête mais c'était trop tard.

- Jack ?
- J'ai pas le temps. Je dois faire mes devoirs d'éco.
- Je te passe les miens si tu veux.
- J'en veux pas. J'aime faire moi même mon travail.
- Comme tu veux. Je peux te parler ?
- Prend rendez-vous comme tout à l'heure avec le prof d'éco pour transmettre tes messages.
- C'est pas ce que tu crois.
- Je crois en rien !

Édouard reste perplexe devant cet échange assez vif. Il nous adresse un signe de la main avant de tourner les talons pour s'en aller à l'internat. Enfoiré ! Il me laisse seul avec Justine, je commence à perdre mes moyens. Elle est trop jolie. Non, ce n'est pas jolie. Elle est charmante. Et elle a un sourire magnifique !

Faut pas que je pense à ça !

- Jack, je voudrais qu'on se voit.
- C'est la cas là non ?
- Oui. Enfin, non. Pas comme ça.
- Alors au revoir !

Je m'en vais. Je viens d'envoyer balader l'une des filles les plus charmantes de mon lycée ! Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je m'en veux déjà horriblement, mais je ne veux surtout pas faire marche arrière. Je monte dans mon internat et m'allonge sur le lit.

J'écoute de la musique et commence à m'endormir. Me demandant pourquoi je réagis comme ça. J'ai l'impression d'avoir peur d'aimer quelqu'un. Comme si c'était contraire à l'un de mes principes.

- C'est quoi le pire : t'en vouloir d'avoir envoyer paître Justine ou de te couper un bras avec une pince à épiler ?
- C'est de répondre à une de tes questions Édouard ! J'en ai rien à faire de cette fille. C'est juste ma déléguée. Et elle me parle seulement car elle galère en maths.
- Oui. Sans doute. Donc la trace de bave à terre quand on parle d'elle, c'est pas toi ?

Je lui envoie mon oreiller dans la tête ! Commence alors une sanguinaire bataille où se mettent à voler les plumes de nos édredons. Crevés, nous finissons par nous allonger sur nos lits.

- Tu l'as dans la peau ?
- Tu me vois aimer quelqu'un !
- J'ai du mal à croire qu'on puisse t'aimer en fait...
- Enfoiré.


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