Note de la fic : Non notée

Un_destin_seme_d_embûches..._


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 19/08/2013 à 01:14:59 par Pseudo supprimé

:mac: CHAPITRE 4 :ma:c


Aujourd’hui, c’est dimanche et je me suis levé tôt, le réveil a sonné à sept heures et quart !
J’ai rendez-vous à huit heures avec mes coéquipiers ; on va jouer en déplacement dans un club de la banlieue de Nantes ; cette année, je joue en D1 c'est-à-dire en départementale 1, c’est la troisième équipe du club et c’est le premier match de championnat de la saison.
Je vérifie mon sac ; raquette, licence, serviette, c’est bon tout y est.
Je descends pour prendre un rapide petit déj’ ; la maison est endormie, je suis seul debout et j’aime bien ça ; pas besoin de parler, je suis tout seul perdu dans mes pensées …

Un match de championnat se joue par équipe de six joueurs et en vingt points ; la première équipe qui marque onze points l’emporte. Je viens de gagner mon troisième match, 11-8 à la belle et je suis content ; j’ai battu un joueur mieux classé que moi, j’ai fais une perf’ et surtout maintenant on mène dix à huit ; plus qu’un point et on a gagné !...
Ca y est ! Julien, un copain de mon âge vient de battre facilement son adversaire et on a gagné !
On se congratule tous, heureux de ce premier succès qui laisse augurer d’une belle saison.
-« Tu viens, on va se changer ! me lance Julien.
-« Ouai j’arrive ! »
J’entends le bruit des douches alors que nous marchons dans le couloir qui mène aux vestiaires et tout d’un coup je me crispe un peu. Les vestiaires, au ping, c’est souvent seulement pour se changer ; en tous les cas dans mon club, il n’y a quasiment que les joueurs de régionale, surtout des adultes, qui prennent des douches …
Je rentre à la suite de mes coéquipiers et aperçois deux joueurs adverses qui sortent de la douche ; ils sont nus et ont l’air de s’en ficher complètement ; il y a un vieux mais aussi un gars d’une vingtaine d’année qui s’essuie tout près de moi. C’est juste impossible de ne pas le regarder et bien malgré moi, je profite du spectacle de sa nudité. Encore une fois je réagis et je sens mon sexe se tendre dans mon caleçon …
-« Tu prends pas de douche Nils ? » me demande Julien alors que je prends mon pantalon de survêt.
-« Heu non, je la prends chez moi …
-« T’es pas encore assez grand, t’as peur de te montrer tout nu ? Tu sais dans l’équipe, tout le monde prend une douche !
-« Laisse-le, il fait comme il veut ! Toi non plus, tu n’en prenais pas l’année dernière ! » intervient Jean- Pierre, mon capitaine.
-« Ouai mais j’ai grandi, j’suis un homme maintenant ! » reprend Julien en baissant son slip bleu et en s’exhibant fièrement …
Je baisse la tête, très gêné et en rougissant je me détourne pour ne pas montrer mon embarras et mon trouble …

Rentré chez moi, je passe aussitôt à table ; le dimanche midi, c’est le repas où toute la famille mange ensemble ; pour mon père qui est souvent en déplacement pendant la semaine, c’est le moment pour discuter de la semaine passée et faire le point avec chacun.
-P« Alors Nils, ça se passe comment dans ton nouveau lycée ?
-N« Ca va, je commence à connaître quelques élèves et j’espère me faire des amis.
-P« Tant mieux, c’est important d’avoir des gens sur lesquels on peut compter. Et pas de nouvelles des voyous de l’année dernière, personne ne t’embête ?
-N« Non non ça va ! Mais tu sais, j’ai pas envie de parler de ça … »
Les fameux voyous auxquels mon père fait allusion, c’est le mensonge que je leur ai raconté à propos de gars qui me harcelaient, me rackettaient à Bergson. C’est comme ça que j’ai obtenu qu’ils me changent de lycée …
-M« Tu es grand maintenant et on te fait confiance mais s’il y a quoi que ce soit qui ne va pas, si quelqu’un te fait des histoires, il faudra nous en parler et ne pas attendre que ça atteigne des proportions aussi graves que l’année dernière …
-P« Tu sais que tu peux parler de tout Nils, nous sommes prêts à t’écouter … » rajoute mon père.
-N« Oui oui, je sais mais il n’y a pas de problème !
-S« En tous les cas moi si quelqu’un vient m’embêter, j’irai le dire tout de suite à la CPE » intervient Stellan mon petit frère.
-M« C’est exactement ce qu’il faut faire, le plus vite possible, comme ça ils peuvent intervenir tout de suite ! »
C’est vrai que du coup, mes parents ont sérieusement briefé Stellan pour que de pareilles choses ne lui arrivent pas. Je me suis senti un peu coupable d’avoir menti quand j’ai vu les proportions que ça prenait mais c’était trop tard, je ne pouvais pas revenir en arrière, déjà que j’ai du faire des pieds et des mains pour qu’on n’aille pas porter plainte !
De toute façon, j’avais trop honte et je ne pouvais pas leur parler de tout ça …

Après une petite promenade dominicale, dans le parc voisin, on est chacun retourné vaquer à nos affaires respectives. Anja, ma sœur, est partie travailler dans sa chambre ; Stellan est parti jouer chez un copain et moi j’ai prétexté du boulot pour m’isoler dans ma chambre.
En fait je me suis simplement allongé sur mon lit et je rêvasse…
Non, ce n’est pas vrai car j’ai des pensées bien précises en têtes, je repense à Julien ce matin quand il s’est déshabillé dans le vestiaire. Mon sexe s’est durci et commence à se sentir à l’étroit dans mon jean.
Je repasse ces images qui me font tant d’effet et je décide de me laisser aller.
Lentement je déboutonne mon jean, le baisse à mi cuisse et m’empare de mon sexe brûlant.
Cette décontraction, ce défi qu’il y avait presque dans ses yeux, ça m’excite plus que tout ! C’est comme s’il voulait me provoquer !
‘S’il savait, je ne pense pas qu’il s’exhiberait ainsi …’
En tous les cas, maintenant c’est trop tard, mes mains ont pris le relais de mes pensées et caressent sans ménagement ma verge. Je sens l’excitation monter le long de ma tige et je caresse mes boules de ma main gauche ce qui a pour effet immédiat de faire monter la sève.
J’accélère encore alors que j’entends le râle de ma respiration se précipiter, je sens mille feux éclater en moi et j’ouvre les yeux pour saisir le moment où le sperme vient se fracasser silencieusement en longs jets sur mon torse !
‘Merde, j’en ai mis partout ! Faut que j’nettoie ça sinon ça va faire désordre !’ rigole-je silencieusement en moi-même. Je ne pense pas que ma mère soit vraiment dupe de mes plaisirs solitaires mais ça ne sert à rien de lui donner plus d’évidences et ça pourrait me valoir une remarque ironique qu’il vaut mieux éviter !

Allongé à nouveau sur mon lit, je goûte le repos et le calme qui suivent l’excitation et le plaisir.
N’empêche, je me sens seul ; je n’ai personne à qui parler et même si j’ai compris depuis longtemps que je ne suis pas le seul garçon à être attiré par les personnes de mon sexe, je ne sais pas comment je vais vivre cela. L’année dernière, l’expérience que j’ai vécue m’a fait tellement mal qu’elle me brûle encore l’esprit et tout ce que je sais c’est que cette année, il faut absolument que tout se passe bien, que je ne fasse rien qui puisse attirer l’attention …
‘Non, il ne faut pas que ça recommence !’
Je pousse un gros soupir et me décide à me lever pour faire quelque chose qui me changera les idées, n’importe quoi mais il ne faut plus penser à tout ça. Non, c’est du passé !
Cette année, personne ne me connaît au lycée et je vais pouvoir vivre comme n’importe quel garçon de mon âge. Je ferme les yeux et je me le jure une nouvelle fois.
‘C’est du passé ! C’est fini Nils, cette année tout ira bien !’


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