Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:14:12 par Pseudo supprimé
"J'avais 17 ans a ce moment là. Éleveurs de bétail de père en fils. Je devais prendre le même chemin que mon père, reprendre le flambeau, que ça me plaise ou non. L’Amérique des bouseux insouciants. On avait pas beaucoup d'argent, mais j'avais tout ce qu'il me fallait. Même les voleurs de bétails n'étaient qu'un faux problème. Ils ne tiraient que rarement, venir avec un fusil suffisait a les faire fuir. Ils étaient comme nous: Ils voulaient juste survivre. Une fois, mon père s'est fait tirer dessus. Il est rentré a la maison une balle dans la jambe. Coup de bol, la balle n'était pas rentré profond, Maman l'a retirée, je me suis occupé des bêtes une semaine et il a pu y retourner. J'avais une petite vie un peu misérable, mais ça me suffisait. "
Les policiers n'avaient plus la même tête que tout a l'heure. Ils étaient intéresses par l'histoire de ce vieillard a la barbe jaunie par la vie. Ils le laissèrent aller aux chiottes. Pendant qu'il pissait, le plus jeune des policiers, le pote du fumeur, entra dans la salle et vint lui parler.
"Désolé pour toute a l'heure. J'ai juste obéi. Je suis vraiment désolé, je voulais pas vous faire de mal, je n'ai fait qu'obéir aux ordres..."
"C'était l'excuse des nazis a Nuremberg. Toute ces histoires sont arrivés il y a cinquante ans. Jamais je pensais avoir a revivre ces moments là. Jamais je n'avais parlé de Maman depuis plus de vingts ans. Je sais que c'est pas de votre faute, et alors? Vous m'obligez a parler d'un passé que je veux oublier. A tout prix."
Il remonta sa braguette et repartit dans sa salle d'interrogatoire. Le flic a la clope le regardait d'un air soupçonneux.
"Continuez."
"Sans problèmes.
On a commencés a avoir des problèmes d'argent. Mon père jouait beaucoup. Beaucoup trop. Il dépensait tout notre argent au poker. Il a commencé a emprunter partout a des types pas nets, et dès que l'argent commença a manquer, vous devinez ce qui est arrivé... De plus en plus d'hommes armés et énervés venaient a la maison réclamer leur argent. Papa m'envoyait souvent dire qu'il n'était pas là. Alors les usuriers me regardaient droits dans les yeux, voyaient que je mentais et se cassaient, très énervés."
"Ce petit jeu a duré combien de temps?"
Le flic a la cigarette semblait s'intéresser a cette histoire, même si elle ne lui apportait pas de réponses concrètes a sa seule et unique question: Qui avait tué cette fille.
"Ça a duré un an. Et puis une nuit, alors que j'asseyais d'apprendre a faire un mélange a l'Américaine aux cartes, j'ai été réveillé par des cris. Après, c'est assez flou. Mon père était partit prendre l'air et il s'était fait tirer dessus. J'ai regardé par la fenêtre. Des mecs en veste grises, armés jusqu'aux dents. Ils avaient été payés pour buter tout le monde dans la maison. Ils ont courus dans la maison, et ils ont tout niqués. Ils ont jetés les meubles a terre, fracassés les tables. Je me suis caché sous mon lit en pleurant, un oreiller sur la tête. Je n'ai réussi a atténuer ni les cris de ma mère, ni la détonation. Alors, les larmes aux yeux, j'ai compris que je ne pourrait pas rester ici longtemps. J'ai empoigné mon vieux Bulldog rouillé, tout en sachant que je n'arriverais jamais a tuer l'un d'entre eux avec, et je suis sortit de ma chambre sur la pointe des pieds. Et bien sur, j'ai été assez chanceux pour faire grincer la porte.
Juste en sortant de la maison, la porte a émit un léger grincement. Ils l'ont entendus. Ils se sont précipités a ma poursuite. C'était le début d'une longue cavale. Une très longue cavale...
Les policiers n'avaient plus la même tête que tout a l'heure. Ils étaient intéresses par l'histoire de ce vieillard a la barbe jaunie par la vie. Ils le laissèrent aller aux chiottes. Pendant qu'il pissait, le plus jeune des policiers, le pote du fumeur, entra dans la salle et vint lui parler.
"Désolé pour toute a l'heure. J'ai juste obéi. Je suis vraiment désolé, je voulais pas vous faire de mal, je n'ai fait qu'obéir aux ordres..."
"C'était l'excuse des nazis a Nuremberg. Toute ces histoires sont arrivés il y a cinquante ans. Jamais je pensais avoir a revivre ces moments là. Jamais je n'avais parlé de Maman depuis plus de vingts ans. Je sais que c'est pas de votre faute, et alors? Vous m'obligez a parler d'un passé que je veux oublier. A tout prix."
Il remonta sa braguette et repartit dans sa salle d'interrogatoire. Le flic a la clope le regardait d'un air soupçonneux.
"Continuez."
"Sans problèmes.
On a commencés a avoir des problèmes d'argent. Mon père jouait beaucoup. Beaucoup trop. Il dépensait tout notre argent au poker. Il a commencé a emprunter partout a des types pas nets, et dès que l'argent commença a manquer, vous devinez ce qui est arrivé... De plus en plus d'hommes armés et énervés venaient a la maison réclamer leur argent. Papa m'envoyait souvent dire qu'il n'était pas là. Alors les usuriers me regardaient droits dans les yeux, voyaient que je mentais et se cassaient, très énervés."
"Ce petit jeu a duré combien de temps?"
Le flic a la cigarette semblait s'intéresser a cette histoire, même si elle ne lui apportait pas de réponses concrètes a sa seule et unique question: Qui avait tué cette fille.
"Ça a duré un an. Et puis une nuit, alors que j'asseyais d'apprendre a faire un mélange a l'Américaine aux cartes, j'ai été réveillé par des cris. Après, c'est assez flou. Mon père était partit prendre l'air et il s'était fait tirer dessus. J'ai regardé par la fenêtre. Des mecs en veste grises, armés jusqu'aux dents. Ils avaient été payés pour buter tout le monde dans la maison. Ils ont courus dans la maison, et ils ont tout niqués. Ils ont jetés les meubles a terre, fracassés les tables. Je me suis caché sous mon lit en pleurant, un oreiller sur la tête. Je n'ai réussi a atténuer ni les cris de ma mère, ni la détonation. Alors, les larmes aux yeux, j'ai compris que je ne pourrait pas rester ici longtemps. J'ai empoigné mon vieux Bulldog rouillé, tout en sachant que je n'arriverais jamais a tuer l'un d'entre eux avec, et je suis sortit de ma chambre sur la pointe des pieds. Et bien sur, j'ai été assez chanceux pour faire grincer la porte.
Juste en sortant de la maison, la porte a émit un léger grincement. Ils l'ont entendus. Ils se sont précipités a ma poursuite. C'était le début d'une longue cavale. Une très longue cavale...