Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:14:12 par Pseudo supprimé
Chapitre 1
Vous ne saurez jamais leurs noms.
L'un d'eux fumait une clope. A l'époque, on disait que c'était bon pour la santé. On dit parfois que la torture physique fait bien plus mal que la torture psychologique. C'est faux. On ne peux pas laisser des hommes en torturer d'autres pour leur faire avouer des choses .Encore moins laisser des hommes de vingt-cinq ans torturer des vieillards.
Le regard dans le vide, les yeux rouges, la bouche entrouverte, il rassemblait maintenant a un rat. Un rat de laboratoire. Sa courte barbe était maintenant tachés de sang.
"Je répète ma question: Qu'avez-vous fait a cette femme le 18 Septembre 1912?"
L'hiver 1963 était particulièrement marqué par la mort du président Kennedy, qui était encore dans toutes les mémoires. En effet, le 22 Novembre dernier, Le président Kennedy était abbatu a Dallas. Pile un mois plus tard, on ne pouvait pas l'oublier, en particulier dans un petit village Texan où tout le monde se connait. Le vieil homme était assis sur cette chaise depuis plusieurs heures maintenant, et commençait a avoir une envie pressante. On la lui refusait. Sans doute pour qu'il avoue, qu'il est commis un crime ou pas.
"C'était la fin d'une époque. Vous aviez vingt ans. Vous pensiez tout pouvoir faire, mais un de vos anciens amis a craché."
L'agent de police lâcha une photo sur la table. Une vieille photo de mauvaise qualité, jaunie par le temps. On pouvait y apercevoir une femme, la trentaine, au sol, sur le ventre, plusieurs balles dans le dos. A l'époque, les autorités ne s'occupaient pas trop de ce genre d'affaire. Tellement de personne mourraient, c'était une routine.
"J'ai une explication"
Les deux policiers pouffèrent, mais l'ancêtre continua sons discours.
"C'est un peu long.
J'avais, comme vous le disiez, une vingtaine d'années. C'était pas une belle période pour les États-Unis. Des meurtres en série, des fusillades mortelles. C'était, comme vous l'aviez aussi remarqué, la fin d'une époque, la fin de la belle Amérique tranquille, campagnarde. Le début de la modernité, l'arrivée des voies de chemin de fer, des armes modernes. J'ai vu des routes de campagnes se transformer en rails, des maisons tranquilles au milieu de la campagne se changer en immenses villes. J'ai vu le gouvernement créer yen agence de connards qu'on appelle aujourd'hui le FBI. J'ai vu des flics arrêter des gens parce qu'ils marchaient en face d'eux. Apparemment c'est pas différent aujourd'hui, pas vrai? "
L'agent de police prit sa cigarette presque terminées, fit un signe a son acolyte. Celui-ci empoigna le bras du vieillard et le fumeur enfonça sa cigarette encore allumée au au niveau du poignet de l'ancien. Les cendres se mélangeaient a la chair a vif. Le cri fut effacé par les parois solides de la pièce. Le futur cancéreux a donc tiré sa chaise, a posé ses fesses dessus, et a répété sa question.
"Vous avez tué cette femme?"
Son interlocuteur secoua la tête en tremblant de douleur. Il ne mentait pas. Il n'avait jamais tué personne.
"Je reprends depuis le début. C'était en 1910."
Sweet?
))">
Vous ne saurez jamais leurs noms.
L'un d'eux fumait une clope. A l'époque, on disait que c'était bon pour la santé. On dit parfois que la torture physique fait bien plus mal que la torture psychologique. C'est faux. On ne peux pas laisser des hommes en torturer d'autres pour leur faire avouer des choses .Encore moins laisser des hommes de vingt-cinq ans torturer des vieillards.
Le regard dans le vide, les yeux rouges, la bouche entrouverte, il rassemblait maintenant a un rat. Un rat de laboratoire. Sa courte barbe était maintenant tachés de sang.
"Je répète ma question: Qu'avez-vous fait a cette femme le 18 Septembre 1912?"
L'hiver 1963 était particulièrement marqué par la mort du président Kennedy, qui était encore dans toutes les mémoires. En effet, le 22 Novembre dernier, Le président Kennedy était abbatu a Dallas. Pile un mois plus tard, on ne pouvait pas l'oublier, en particulier dans un petit village Texan où tout le monde se connait. Le vieil homme était assis sur cette chaise depuis plusieurs heures maintenant, et commençait a avoir une envie pressante. On la lui refusait. Sans doute pour qu'il avoue, qu'il est commis un crime ou pas.
"C'était la fin d'une époque. Vous aviez vingt ans. Vous pensiez tout pouvoir faire, mais un de vos anciens amis a craché."
L'agent de police lâcha une photo sur la table. Une vieille photo de mauvaise qualité, jaunie par le temps. On pouvait y apercevoir une femme, la trentaine, au sol, sur le ventre, plusieurs balles dans le dos. A l'époque, les autorités ne s'occupaient pas trop de ce genre d'affaire. Tellement de personne mourraient, c'était une routine.
"J'ai une explication"
Les deux policiers pouffèrent, mais l'ancêtre continua sons discours.
"C'est un peu long.
J'avais, comme vous le disiez, une vingtaine d'années. C'était pas une belle période pour les États-Unis. Des meurtres en série, des fusillades mortelles. C'était, comme vous l'aviez aussi remarqué, la fin d'une époque, la fin de la belle Amérique tranquille, campagnarde. Le début de la modernité, l'arrivée des voies de chemin de fer, des armes modernes. J'ai vu des routes de campagnes se transformer en rails, des maisons tranquilles au milieu de la campagne se changer en immenses villes. J'ai vu le gouvernement créer yen agence de connards qu'on appelle aujourd'hui le FBI. J'ai vu des flics arrêter des gens parce qu'ils marchaient en face d'eux. Apparemment c'est pas différent aujourd'hui, pas vrai? "
L'agent de police prit sa cigarette presque terminées, fit un signe a son acolyte. Celui-ci empoigna le bras du vieillard et le fumeur enfonça sa cigarette encore allumée au au niveau du poignet de l'ancien. Les cendres se mélangeaient a la chair a vif. Le cri fut effacé par les parois solides de la pièce. Le futur cancéreux a donc tiré sa chaise, a posé ses fesses dessus, et a répété sa question.
"Vous avez tué cette femme?"
Son interlocuteur secoua la tête en tremblant de douleur. Il ne mentait pas. Il n'avait jamais tué personne.
"Je reprends depuis le début. C'était en 1910."
Sweet?
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