Note de la fic : Non notée

La_dechirure_du_temps


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 19/08/2013 à 01:13:59 par Pseudo supprimé

Chapitre 5

- Denver n’a plus de lumière c’est ça ? , demande alors Nick.
Bryan répond d’une voix à peine audible :
- Ouais… Ou alors la ville s’est volatilisée…
Nick regarde Albert, Bob, et Bethani, puis leur dit :
- Que tout le monde rejoigne sa place ! Nous aurons besoin de calme et de silence.
Bethani réplique d’une voix tremblotante :
- On n’a pas dit un mot depuis tout à l’heure.
Bethani regarde Albert, comme pour chercher de l’aide. Bob Jenkins dit à la jeune fille :
- Mmmh… venez, il a raison. Le commandant a des comptes à faire.
Sur ce, il ne reste plus que Bryan et Nick dans le cockpit. Notre pilote ne veut pas abandonner. Il recommence à moduler les fréquences, mais d’une manière autre que les précédentes. Bryan remet son casque. Nick questionne alors :
- Qu’est ce que vous faites ?
- J’utilise la bande de fréquence des militaires. Les fréquences radio militaires sont impossibles à couper !

Dans la cabine principale, Bob, Albert, et Bethani viennent prendre place. Comme Bob a l’air tracassé, Don Gaffney lui demande :
- Alors, y a du nouveau ?
- Euh…non, le commandant et le passager anglais essaient de contacter un aéroport par radio.
Il y a alors un silence d’une dizaine de secondes, puis Bob s’adresse à tous les passagers restants :
- Il serait bon… de nous présenter aux autres, vous ne trouvez pas ?
Don Gaffney, Laurel, et Albert acquiescent, puis Bob se présente :
- Je suis Bob Jenkins, j’écrie des romans sur le mystère. Je suis l’auteur d’une bonne quarantaine de livres.
Il baisse la tête, et continue, d’un ton plus bas :
- Aucun d’entre eux n’est aussi étrange que ça…
Laurel se lève de son siège, et se présente à son tour :
- Moi, je m’appelle Laurel Stevenson, et je suis professeur dans un collège de la St Fernando Valley, et ce sont les premières vacances que j’ai décidé de prendre en huit ans.
Laurel regarde Dinah, la fille de douze ans. Elle remarque que celle-ci n’est pas dans son assiette :
- Ca ne va pas Dinah ?
La petite fille se lève alors, se tourne vers les autres, puis dit :
- Moi, je m’appelle Dinah Bellman, et, j’ai pris cet avion pour aller me faire opérer des yeux à Boston. Après l’opération, je verrai à nouveau… enfin, probablement, ce n’est pas sûr encore. Les docteurs ont dit qu’il y avait soixante-dix pourcent pour que je retrouve la vue, et quarante pour que je la retrouve complètement.
Albert fait de même :
- Je suis Albert Kosner, je vais à Boston pour travailler dans une école de musique. Je suis violoniste. , dit alors le jeune homme en montrant son instrument aux autres et en leur souriant.
C’est au tour de la jeune fille :
- Moi, c’est Bethani Simth, je voulais un peu m’aérer la tête. J’allais passer quelques jours à Boston, chez ma tante. Mais je crois que là…
Puis elle se tait. Bob Jenkins reprend la parole, et s’adresse à Craig Toomey :
- Et vous monsieur, quel est votre nom ?
Toomey ne répond pas. Bob passe alors à Gaffney, il lui demande :
- Et vous monsieur ? Vous vous appelez comment ?
- Don Gaffney.
- Et qu’est ce que vous faites ?
- Je peints des avions et je fais de la manutention pour UR Set Coft. J’ai pris l’avion pour Boston pour aller voir ma première petite fille.
Bob leur dit :
- Parfait. Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir nous poser cette question : où sont passés les autres passagers, et… pourquoi ne sommes-nous pas partis avec eux.

Dans le cockpit, Bryan essaye d’établir cette fois-ci la connexion avec l’armée :
- Contrôle de l’armée de l’air, ici l’American Pride, vous me recevez ? Terminé !
Pas de réponse... Bryan continue :
- Cette liaison est rompue elle aussi. On est tout seul abandonnés, complètement, sans secours, sans rien du tout.
Nick met sa main sur l’épaule de Bryan, comme pour le réconforter. Mais non :
- Attendez, écoutez moi monsieur le commandant.
Bryan se tourne alors brusquement vers Nick, et ce dernier poursuit :
- On ne peut pas avoir de panique à gérer dans cet avion. Vous avez dix passagers à l’intérieur de ce Boeing et votre mission reste toujours la même. Vous devez les ramener sur terre en un seul morceau.
- Vous n’avez pas à dire en quoi consiste mon travail !
- J’ai bien peur de l’avoir déjà fait… mais vous avez une meilleure mine maintenant. , dit Nick en souriant.
- Qu’est ce que vous faites dans la vie Nick ? Ne me dites pas que vous êtes comptable !
La personne interpellée vient de reprendre place à côté de Bryan, et répond :
- Ah ah ah ah ah, non non ! Je suis agent diplomatique rattaché à l’ambassade britannique.
- Eh ben ! Rien que ça ! , dit Bryan par ironie.
- En tout cas, c’est la fonction qui est inscrite sur mes papiers. Si vous voulez lui donner une autre appellation, ce serait « mécanicien de Sa Majesté ». Je répare des choses qui ont besoin d’être réparées.
Il y a un silence, les deux hommes se regardent, puis « notre passager anglais » Nick Hopewell dit :
- Aujourd’hui, je m’occupe de vous !
- Vous êtes gentil mais je vais très bien.
- Alors c’est parfait. Qu’avez-vous l’intention de faire ? Pouvez vous piloter sans avoir de repère émis par la tour de contrôle ? Pouvez vous éviter les avions ?
- Mmmh… ouais, je peux piloter avec les instruments dont je dispose sur ce tableau de bord.
Et ce radar ici, nous indique qu’il n’y a aucun avion dans notre zone de navigation.
- Bien… nous ne risquons pas de percuter d’autres gros avions, c’est déjà ça.
Nick s’efforce de sourire pour détendre l’atmosphère. Il poursuit :
- Qu’est ce qu’on fait maintenant ? On va sur Boston ?
- Il ne fait pas jour, c’est l’un des aéroports les plus fréquentés du monde, sans avoir la moindre idée de ce qui se passe en dessous… non, c’est hors de question. On va se diriger sur Bangor, dans le Min.
Nick n’est pas rassuré, et Bryan déclare :
- Je crois qu’il est temps d’informer les passagers. Du moins, ce qui n’ont pas disparus !
Rudy Warrek, un des passagers, vient à leur rencontre, et questionne :
- Excusez-moi, pouvez-vous me dire où se trouve le buffet, je commence à avoir un creux.


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