Note de la fic : Non notée

La_dechirure_du_temps


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 19/08/2013 à 01:13:59 par Pseudo supprimé

Chapitre 1

Washington, 16 octobre 1995. A coté de Dulles Airport.
Dans une voiture, Nick Hopewell, engagé depuis maintenant 8 ans dans les services secrets britanniques, reçoit une mission de la part de son supérieur hiérarchique, Mr Dallas. Ce dernier lui montre une photo d’une femme élégante sortant d’une voiture. Nick a pour mission d’éliminer cette femme, histoire d’effrayer son époux, les deux vivant à Boston. Nick prévient Mr Dallas :
- Cette fille est innocente, ça parait clair.
- Ouais, ça on le sait…
Puis Nick monte d’un ton :
- Alors dis-leur que c’est pas pour moi !
Nick s’apprête à se lever, mais Mr Dallas le retient :
- NICK ! Il faut que ça soit réglé jeudi prochain et débrouille-toi pour que ça se passe à Boston, là où ils crèchent.
Puis Nick prend la photo, regarde d’un air colérique Mr Dallas, puis sort de la voiture. Mr Dallas lui dit :
- Rendez-vous samedi à Londres, on fêtera l’événement avec une bonne bière !
Puis Nick entre dans l’aéroport. C’est un homme d’une quarantaine d’années, bien bâti, avec des cheveux tirés en arrière, tel un Stewart. Il est vêtu d’une chemise violette assez fine, d’un pantalon blanc. Sa ceinture englobe le bas de sa chemise, il a un style assez classique. Il n’a pas envie de tuer cette femme, elle n’a absolument rien à voir avec l’affaire. Mais dans son travail, on commet de temps à autres des choses horribles.
Il repense à son père, il lui avait pourtant promis qu’il démissionnerait. Mais il a une mission en cours et il ne peut la stopper à ce moment de la « partie ».

Une lambourgini arrive devant l’aéroport. Le chauffeur ouvre la portière, et un homme d’affaires en sort. Il se nomme Craig Toomey . Il a lui aussi les cheveux tirés en arrière. Il a l’air très antipathique. Comme tout agent boursier qui se respecte, il est vêtu d’un costume noir avec cravate assortie. Cet homme a autour des yeux des taches rouges, on aurait dit qu’il passe de nombreuses nuits blanches. Il commence à marcher vers l’aéroport, quand il est interpellé par un homme :
- MR TOOMEY ! MR TOOMEY ! Dieu soit loué, vous êtes encore là !
Craig le regarde d’un air méprisant. L’homme à qui il a à faire est le stéréotype parfait de l’intellectuel américain : un air naïf, de grosses lunettes, un visage plat.
Celui-ci reprend la parole :
- J’ai vérifié les chiffres de votre opération boursière avant-hier ! Il s’avère que vous n’avez pas gagné quarante trois millions de dollars, vous les avez perdu !
- Oui je sais !
- Vous le saviez ?
- Bien sûr, je suis à la tête du département des titres à la bourse. Je vous téléphonerai à Boston.
L’homme le retient en le prenant par le bras :
- Mr Toomey vous ne pouvez pas aller à Boston !
Craig se dégage, et lui dit :
-Oui…
-C’est vous qui avez autorisé toutes les transactions de cette opération ! Les administrateurs vont vous crucifier !!
- Je sais…c’est pourquoi je dois m’en aller. Soyez gentil, détendez-vous mon vieux, tout se passera très bien…En fait c’est une affaire, merveilleuse.
Sur ce, Mr Toomey lui sourit, puis s’en alla.

Dinah, une fille aveugle de douze ans, a assisté à la scène. Elle dit à sa tante :
- Y a quelque chose de bizarre dans la tête de cet homme…
Sa tante la rassura :
- Tu me raconteras ça dans l’avion.
Ces deux aussi sont en route pour Boston.
Dinah est petite, elle est habillée d’un pull rose et d’un short court et blanc. Elle porte des lunettes de soleil, car elle a perdu la vue il y a maintenant sept mois, suite à un accident. Ses cheveux sont bruns et courts.

A l’intérieur de l’aéroport, Laurel, ayant la même destination, est accompagnée par son amie.
Celle-ci l’interroge :
- Tu peux peut-être me dire pourquoi tu files à Boston ?
- J’t’en prie Doris je ne te dirai rien du tout alors n’insiste pas…
- Ca te ressemble pas, t’envoler pour une ville inconnue sans en expliquer les raisons à ta meilleure amie… Mais ça rime à quoi tout ça ?
Mais Laurel dut interrompre la conversation, car elle devait y aller.
- Ah ! Déjà, c’est mon vol ! Il faut que j’y aille, tu vas me manquer.
Laurel essaye tant bien que mal à rassurer Doris, mais cette dernière ne l’est pas :
- C’est pas drôle.

Puis, Nick des services secrets bouscule Laurel par mégarde. Il dit :
- Oh excusez moi je suis désolé…
Et il s’en va. Doris regarde Laurel comme pour dire : « il est canon nan ? »
Enfin, Laurel dit à Doris :
- Salut !
- Salut…
Laurel est blonde, cheveux longs et lisses. Elle est svelte, et a entre trente-cinq et quarante ans.

Dans un avion de la compagnie « American Pride », deux pilotes discutent. Ceux-ci se situent dans la cabine. L’un d’eux, Bryan Engle, prend la parole :
- Oh c’est pas vrai, ces indicateurs de pression nous font décidément la gueule ! Ca m’inquiète cette perte de pression.
- Ne t’en fait pas les mécanos vont regarder ça c’est leur problème.
- Désolé Dany je trouve ça inquiétant ! Tu sais bien ce que le système peut causer si il explose. On n’est pas là pour abîmer le portrait des passagers.
Bryan passe la main sur sa tête, et d’un air « fatigué » :
- Oh, et puis j’en sais rien ! Peut-être que je devrai penser à prendre un congé.

Un homme vêtu d’un costume rouge entre, et interpelle Bryan :
- Commandant Engle ?
- Oui, si c’est pour la fuite, je peux pas vous répondre… On n’a pas encore trouvé d’où elle provient.
- C’est pas au sujet de la pression commandant, j’ai besoin de vous parler seul à seul s’il vous plait…
- Pourquoi ? Qu’est ce qui se passe ?
- Allons dehors je vous en prie.
Bryan se lève, et va rejoindre son interlocuteur.
- Qu’est ce qu’il y a, ça rime à quoi…
- C’est à propos de votre femme.
- Ma femme ? Oh vous voulez dire mon ex-femme, on est divorcé. Pourquoi qu’est ce qu’il
y a ?
- Elle a été victime d’un accident, nous pourrions peut-être en parler seul à seul dans mon bureau.
Bryan regarde derrière lui, personne ne peut l’entendre. Il regarde l’homme, d’un air sérieux, et l’interroge :
- Parlez-moi d’elle…elle est grièvement blessée ?
L’homme baisse la tête, puis Bryan reprend :
- Elle est morte ?
-…Oui…je suis désolé.
Bryan devient pale, et l’homme poursuit :
- Un feu s’est déclaré dans son appartement.
Bryan pousse un soupir de tristesse, et l’homme essaie de lui remonter le moral :
- Ca va aller commandant ?
- Oui…ça fait un choc c’est tout.
- Il y a un avion qui part pour Boston dans trois minutes, vous pouvez le prendre si vous voulez.
-Entendu je, je file à Boston.
Bryan est d’une grande taille, cheveux un peu blancs, il a une moustache de la même teinte que ses cheveux, et a l’air sympathique. Il continue à marcher avec cet homme. Le haut-parleur annonce que les derniers passagers pour le vol 39 de l’American Pride sont priés de se rendre dans l’avion.
Bryan et cet homme continuent à progresser vers l’avion.
- Le vol à l’air complet.
- Oui en effet, quelle est la météo du jour ? , questionna Bryan.
- Il y aura des nuages à vingt mille pieds au dessus des grandes plaines jusqu’à Boston. On a aperçu quelques traits de lumière de l’aurore boréale au dessus du désert Mohave.
- Des jets d’électrons solaires, au-dessus de la Californie, à cette époque de l’année ?
- Pourquoi pas, le temps nous a vraiment tout fait cette année.

Les deux hommes passent devant Craig Toomey (le boursier), et surprise, cet homme est en train de crier sur une hôtesse :
- J’ai demandé un hublot, j’aimerais que vous respectiez mon choix ! Enfin, regardez c’est écrit ici !
- Oui bien sûr monsieur…
- Je veux un hublot et rien d’autre !
- Allez voir à l’enregistrement…
- NON NON NON, c’est VOUS qui allez voir avec l’enregistrement, car c’est à VOUS que je pose la question.

L’homme vêtu de rouge sourit et dit au commandant Bryan Engle:
- A chaque vol, il y a un casse-pieds.
- Ouais, y en a toujours un.
Une fois dans l’avion, le haut-parleur indique :
- Bienvenue à bord de ce vol de la compagnie American Pride. Nous vous rappelons qu’aucun bagage lourd n’est admis à côté des sièges. Si vous avez des bagages encombrants, adressez-vous à une hôtesse, elle trouvera toujours le moyen de le faire passer.
L’homme dit à Bryan :
- Bien, je vais vous laisser, commandant, faites bon voyage…et toutes mes condoléances.
- Je vous remercie.
- Excusez-moi.
L’homme part. Bryan s’installe sur son siège, et réfléchit. Sa femme morte, il ne s’attendait pas à ça… Dans l’avion, les cris de bébés se mêlent au remue-ménage des valises et des sacs. Bryan réfléchit à ses enfants, ce qu’ils vont devenir, sans leur mère. Il se rend compte qu’il n’aurait pas dû se disputer avec elle pour si peu. Il regrette, ne sait plus quoi faire, quoi penser. L’avion décolle, le haut parleur indique leur itinéraire, les services proposés, et remercie bien sûr les passagers d’avoir choisit la compagnie American Pride.
Bryan empreinte un coussin, et finit par s’endormir…


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