Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:13:06 par Pseudo supprimé
L’employé qui tient le bureau d’entrée du Centre des Chasseurs de Primes a du mal à en croire ses yeux : un humanoïde cybernétique élancé bien que de petite taille s’avance vers lui, et semble attendre une phrase de bienvenue…
« Puis-je vous aider, Monsieur ? , parvient à articuler l’homme, ayant appris à ne jamais se laisser surprendre.
- Certainement. Je voudrais m’engager parmi le groupe des Chasseurs de Primes.
- Je vois… Eh bien, veuillez remplir ce formulaire puis passer cette porte. Vous subirez un test afin de voir si vous êtes apte.
- Parce que vous en doutez ?…
- Non, non… Pas du tout, hem… Mais c’est la procédure, voyez-vous…
- Très bien, merci. »
Heureuse d’avoir fait perdre son sang-froid à un garde du Centre (il faut bien profiter des bonnes choses !), Samus remplit un formulaire très classique. Elle le sait, le reste des tests sera effectué plus tard, et toutes les informations nécessaires lui seront tôt ou tard demandées. Inutile donc de s’ennuyer avec un questionnaire ridicule. Par contre, la perspective d’un test stimule bien plus la courageuse adolescente…
Passant la porte de la salle de test, Samus entend une voix féminine lui suggérer de ne pas valider l’épreuve en cas de maladie, de situation délicate ou d’état de faiblesse occasionnel. Mais le cyborg sourit, et demande la suite du programme.
« Veuillez vous munir de l’arme posée sur cette table » demande la voix, toujours aussi sucrée.
Evidemment, Samus méprise ce genre de pétoire antique, mais elle prend la peine de s’en emparer : l’épreuve ne commencera que si les capteurs de la table ne décèlent plus la présence de l’arme… Dès qu’elle l’a prise, une porte coulisse et donne sur une grande salle remplie de caisses, de tuyaux et d’obstacles en tous genres. Samus analyse rapidement son environnement afin de ne pas se laisser surprendre. La voix lui demande une dernière fois si elle est prête, et Justin répond affirmativement.
Immédiatement, la porte se referme, une lumière rouge envahit la salle et une musique très agressive poussée à fond résonne. Samus sait que tout ceci est fait pour déstabiliser les candidats, et elle tente donc de rester concentrée sur l’apparition des cibles qui ne devrait pas tarder… Mais malgré ses efforts, la première image holographique qui se manifeste la prend de court. Elle a le temps de tendre son arme et de tirer, mais son objectif a déjà bougé. Rectifiant sa position, la jeune fille tire à nouveau et atteint cette fois sa première cible.
Mais elle n’a pas le temps de souffler. Un second objectif apparaît immédiatement, suivi d’un troisième, puis d’un quatrième. Samus les repère rapidement et les élimine, mais elle ne peut que se féliciter d’avoir une perception à 360° de son environnement pour réagir assez vite. Finalement, les cibles cessent d’apparaître et la voix retentit :
« Seconde partie du test. Trouvez et atteignez la sortie de la salle en évitant les pièges. »
Simple pour la candidate. L’armure a déjà suffisamment d’éléments pour retranscrire une carte de la salle, et donc pour trouver la sortie. Samus se faufile ainsi à travers les caisses, atteint les tuyaux… et entend un déclic grâce à son ouïe exacerbée. Instinctivement, elle se jette au sol, juste à temps pour éviter un jet de vapeur très bien holographié ! Inoffensif, mais éliminatoire… Elle se relève, court vers le cylindre suivant, et se jette par dessus avant de s’en écarter le plus vite possible. Une fois encore, son instinct l’a sauvée, car le tuyau simule une explosion qui aurait pu être fatale.
Heureuse d’avoir passé cette épreuve, Samus se dirige nonchalamment vers la porte de sortie… Et la fugitive pensée d’un dernier piège l’effleure. Elle s’arrête net, et observe la paroi. Rien ne semble anormal, et pourtant… Prise d’un doute, l’adolescente déclenche sa vision infrarouge. Mais elle ne voit toujours rien. Prenant le temps de réfléchir, elle se dit que s’il y avait un piège, un humain normal (mais bien entraîné) devrait pouvoir le détecter. Ce doit donc être un traquenard d’ordre sonore, visuel ou olfactif. Or, cette dernière fonction est rarement activée sur la combinaison. Samus, se refusant à enlever son armure (elle est sans doute filmée pendant le test), décide donc de lancer une analyse de l’air environnant.
Une fraction de seconde plus tard, l’analyse est terminée, et fait état d’un dispositif basé sur l’odeur de transpiration. Samus sourit et déclenche une expulsion d’air pur de son armure en avançant vers la porte. Celle-ci s’ouvre sans difficulté et rien ne surgit. Voilà la candidate dans la salle suivante, la porte se refermant derrière elle et interdisant toute retraite. Une fois encore, l’adolescente veut prendre le temps d’analyser son environnement et les pièges qu’il peut receler. Mais les concepteurs du test en ont décidé autrement…
Sans crier gare, toutes les lumières de la pièce s’éteignent. Presque en même temps, la combinaison lance automatiquement une procédure d’amplification de la lumière reçue. Mais Samus ne voit toujours rien, et pour cause : aucune lumière ne filtre nulle part, et l’appareil de vision nocturne de la combinaison ne peut donc rien amplifier ! La jeune fille pourrait produire sa propre source de lumière, mais ce serait sans doute très mal perçu par les évaluateurs du test. Cette fois-ci, elle devra donc se passer de l’aide de sa combinaison et se contenter de ses propres capacités…
Des images rapides passent devant les yeux de l’adolescente : encore des hologrammes destinés à la déconcentrer. Justin prend donc une forte décision : elle coupe les caméras de son armure et amplifie sa perception auditive. Les images cessent d’apparaître, et seuls les sons cruciaux sont perçus. Dès lors, la candidate peut se focaliser sur les dangers prévus par le test. Les sens aux aguets, les nerfs tendus, elle attend un indice sur la suite des dangers qui l’attendent…
Au bout de dix minutes, Samus commence à se demander ce qui ne tourne pas rond : rien ne se passe, et elle commence à se sentir un peu bête à rester ainsi debout sans rien faire. Réactivant ses caméras, elle repère immédiatement les lasers rouges qui ont envahi la pièce, et comprend que le but de l’épreuve consiste juste à se faufiler jusqu’au bout de la pièce… Réprimant son envie de pleurer de dépit, la jeune fille s’attaque à l’épreuve. Rien de très difficile, l’armure est suffisamment souple pour lui laisser passer les lasers les plus ardus. De plus, sa petite taille est un avantage.
Parvenant enfin à passer la porte, elle pénètre dans une salle assez grande et bien éclairée. La voix retentit une fois de plus :
« Test final : simulation de combat en milieu hostile d’après les informations recueillies sur les pirates de l’espace. Tenez-vous prêt. »
Assez tendue, Samus prépare ses systèmes d’armes. Puis l’obscurité envahit la pièce.
« Ca devient une habitude, de tout faire dans le noir… », pense la jeune fille.
Puis elle entend un petit grognement sur sa droite. Instinctivement, elle tend son arme et tire, faisant disparaître la carcasse holographique d’un petit monstre. Le flash illumine la pièce, lui permettant d’entrevoir une foule de créatures monstrueuses autour d’elle. Surmontant sa peur, Samus décide de se donner à fond en regrettant juste que son arme ne soit pas capable d’absorber la vie de monstres holographiques, et pour cause !
De sauts périlleux en pas de côté, Justin tire sur tout ce qui bouge. Evitant habilement les coups de griffes mortels, elle parvient à éliminer rapidement tous les ennemis. Finalement, tout ceci n’est rien comparé à ce qu’elle a vécu dans le vaisseau pirate quelques heures auparavant…
En ressortant du test, Samus rencontre un homme d’un certain âge, un ancien militaire à en juger par sa manière de se tenir…
« Alors, qu’en dites-vous ? », demande effrontément l’adolescente sans le laisser parler le premier.
« Un grand potentiel, assurément, cyborg. Comment est-ce déjà, votre nom ? Samus Aran ? Etrange comme nom, vous ne croyez pas ?
- C’est plus simple quand on a un passé trouble…
- Ne vous foutez pas de moi. J’ai déjà vu cette armure quelque part. En fait, sur un schéma appartenant à un Professeur éminent. Il a disparu il y a des années. Je n’aurais jamais cru qu’il mènerait ce projet à bien, mais c’était un homme plein de ressources.
- En effet, avoue Samus, démasquée.
- Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien à personne. Masanarus était un homme discret, et j’étais son seul ami. Je suis donc le seul à savoir que vous portez sa dernière création. Je m’appelle Lorkon Golan. Je suis chargé du recrutement des Chasseurs de Primes. Quant à vous, je ne vous demanderai pas votre véritable identité, rassurez-vous. Je ne veux pas savoir qui se cache derrière cette combinaison. Le passé des Chasseurs de Primes est trop souvent trouble pour que cela constitue un critère de recrutement, n’est-ce pas ?
- Certes… Alors, vous me prenez ?
- Evidemment ! A l’origine, Masanarus a crée l’armure pour qu’elle soit particulièrement adaptée au combat contre la piraterie. Vous êtes donc potentiellement notre meilleur élément.
- J’en suis flattée.
- Par contre, Masanarus n’était pas un militaire. Nous allons donc vous apprendre à vous battre pour de bon. Vous cesserez bientôt de faire tous ces mouvements inutiles pour vous concentrer sur ce qui est vraiment important. Vous venez ? »
Ainsi remise à sa place, Samus suit son futur instructeur. Elle est finalement assez satisfaite de ne pas avoir à évoquer son action dans la destruction du vaisseau pirate près de Mars pour entrer dans le Centre des Chasseurs de Primes… Après tout, elle a encore beaucoup à apprendre, et désormais, les portes lui sont ouvertes. Bientôt… Très bientôt, elle sera un vrai Chasseur de Primes, et alors elle aura enfin les coudées franches pour venger ses parents.
Silencieusement, adoptant déjà l’attitude de soumission propre à un élève attentif, Samus parcourt les couloirs du Centre, les yeux fixés sur son avenir.
« Puis-je vous aider, Monsieur ? , parvient à articuler l’homme, ayant appris à ne jamais se laisser surprendre.
- Certainement. Je voudrais m’engager parmi le groupe des Chasseurs de Primes.
- Je vois… Eh bien, veuillez remplir ce formulaire puis passer cette porte. Vous subirez un test afin de voir si vous êtes apte.
- Parce que vous en doutez ?…
- Non, non… Pas du tout, hem… Mais c’est la procédure, voyez-vous…
- Très bien, merci. »
Heureuse d’avoir fait perdre son sang-froid à un garde du Centre (il faut bien profiter des bonnes choses !), Samus remplit un formulaire très classique. Elle le sait, le reste des tests sera effectué plus tard, et toutes les informations nécessaires lui seront tôt ou tard demandées. Inutile donc de s’ennuyer avec un questionnaire ridicule. Par contre, la perspective d’un test stimule bien plus la courageuse adolescente…
Passant la porte de la salle de test, Samus entend une voix féminine lui suggérer de ne pas valider l’épreuve en cas de maladie, de situation délicate ou d’état de faiblesse occasionnel. Mais le cyborg sourit, et demande la suite du programme.
« Veuillez vous munir de l’arme posée sur cette table » demande la voix, toujours aussi sucrée.
Evidemment, Samus méprise ce genre de pétoire antique, mais elle prend la peine de s’en emparer : l’épreuve ne commencera que si les capteurs de la table ne décèlent plus la présence de l’arme… Dès qu’elle l’a prise, une porte coulisse et donne sur une grande salle remplie de caisses, de tuyaux et d’obstacles en tous genres. Samus analyse rapidement son environnement afin de ne pas se laisser surprendre. La voix lui demande une dernière fois si elle est prête, et Justin répond affirmativement.
Immédiatement, la porte se referme, une lumière rouge envahit la salle et une musique très agressive poussée à fond résonne. Samus sait que tout ceci est fait pour déstabiliser les candidats, et elle tente donc de rester concentrée sur l’apparition des cibles qui ne devrait pas tarder… Mais malgré ses efforts, la première image holographique qui se manifeste la prend de court. Elle a le temps de tendre son arme et de tirer, mais son objectif a déjà bougé. Rectifiant sa position, la jeune fille tire à nouveau et atteint cette fois sa première cible.
Mais elle n’a pas le temps de souffler. Un second objectif apparaît immédiatement, suivi d’un troisième, puis d’un quatrième. Samus les repère rapidement et les élimine, mais elle ne peut que se féliciter d’avoir une perception à 360° de son environnement pour réagir assez vite. Finalement, les cibles cessent d’apparaître et la voix retentit :
« Seconde partie du test. Trouvez et atteignez la sortie de la salle en évitant les pièges. »
Simple pour la candidate. L’armure a déjà suffisamment d’éléments pour retranscrire une carte de la salle, et donc pour trouver la sortie. Samus se faufile ainsi à travers les caisses, atteint les tuyaux… et entend un déclic grâce à son ouïe exacerbée. Instinctivement, elle se jette au sol, juste à temps pour éviter un jet de vapeur très bien holographié ! Inoffensif, mais éliminatoire… Elle se relève, court vers le cylindre suivant, et se jette par dessus avant de s’en écarter le plus vite possible. Une fois encore, son instinct l’a sauvée, car le tuyau simule une explosion qui aurait pu être fatale.
Heureuse d’avoir passé cette épreuve, Samus se dirige nonchalamment vers la porte de sortie… Et la fugitive pensée d’un dernier piège l’effleure. Elle s’arrête net, et observe la paroi. Rien ne semble anormal, et pourtant… Prise d’un doute, l’adolescente déclenche sa vision infrarouge. Mais elle ne voit toujours rien. Prenant le temps de réfléchir, elle se dit que s’il y avait un piège, un humain normal (mais bien entraîné) devrait pouvoir le détecter. Ce doit donc être un traquenard d’ordre sonore, visuel ou olfactif. Or, cette dernière fonction est rarement activée sur la combinaison. Samus, se refusant à enlever son armure (elle est sans doute filmée pendant le test), décide donc de lancer une analyse de l’air environnant.
Une fraction de seconde plus tard, l’analyse est terminée, et fait état d’un dispositif basé sur l’odeur de transpiration. Samus sourit et déclenche une expulsion d’air pur de son armure en avançant vers la porte. Celle-ci s’ouvre sans difficulté et rien ne surgit. Voilà la candidate dans la salle suivante, la porte se refermant derrière elle et interdisant toute retraite. Une fois encore, l’adolescente veut prendre le temps d’analyser son environnement et les pièges qu’il peut receler. Mais les concepteurs du test en ont décidé autrement…
Sans crier gare, toutes les lumières de la pièce s’éteignent. Presque en même temps, la combinaison lance automatiquement une procédure d’amplification de la lumière reçue. Mais Samus ne voit toujours rien, et pour cause : aucune lumière ne filtre nulle part, et l’appareil de vision nocturne de la combinaison ne peut donc rien amplifier ! La jeune fille pourrait produire sa propre source de lumière, mais ce serait sans doute très mal perçu par les évaluateurs du test. Cette fois-ci, elle devra donc se passer de l’aide de sa combinaison et se contenter de ses propres capacités…
Des images rapides passent devant les yeux de l’adolescente : encore des hologrammes destinés à la déconcentrer. Justin prend donc une forte décision : elle coupe les caméras de son armure et amplifie sa perception auditive. Les images cessent d’apparaître, et seuls les sons cruciaux sont perçus. Dès lors, la candidate peut se focaliser sur les dangers prévus par le test. Les sens aux aguets, les nerfs tendus, elle attend un indice sur la suite des dangers qui l’attendent…
Au bout de dix minutes, Samus commence à se demander ce qui ne tourne pas rond : rien ne se passe, et elle commence à se sentir un peu bête à rester ainsi debout sans rien faire. Réactivant ses caméras, elle repère immédiatement les lasers rouges qui ont envahi la pièce, et comprend que le but de l’épreuve consiste juste à se faufiler jusqu’au bout de la pièce… Réprimant son envie de pleurer de dépit, la jeune fille s’attaque à l’épreuve. Rien de très difficile, l’armure est suffisamment souple pour lui laisser passer les lasers les plus ardus. De plus, sa petite taille est un avantage.
Parvenant enfin à passer la porte, elle pénètre dans une salle assez grande et bien éclairée. La voix retentit une fois de plus :
« Test final : simulation de combat en milieu hostile d’après les informations recueillies sur les pirates de l’espace. Tenez-vous prêt. »
Assez tendue, Samus prépare ses systèmes d’armes. Puis l’obscurité envahit la pièce.
« Ca devient une habitude, de tout faire dans le noir… », pense la jeune fille.
Puis elle entend un petit grognement sur sa droite. Instinctivement, elle tend son arme et tire, faisant disparaître la carcasse holographique d’un petit monstre. Le flash illumine la pièce, lui permettant d’entrevoir une foule de créatures monstrueuses autour d’elle. Surmontant sa peur, Samus décide de se donner à fond en regrettant juste que son arme ne soit pas capable d’absorber la vie de monstres holographiques, et pour cause !
De sauts périlleux en pas de côté, Justin tire sur tout ce qui bouge. Evitant habilement les coups de griffes mortels, elle parvient à éliminer rapidement tous les ennemis. Finalement, tout ceci n’est rien comparé à ce qu’elle a vécu dans le vaisseau pirate quelques heures auparavant…
En ressortant du test, Samus rencontre un homme d’un certain âge, un ancien militaire à en juger par sa manière de se tenir…
« Alors, qu’en dites-vous ? », demande effrontément l’adolescente sans le laisser parler le premier.
« Un grand potentiel, assurément, cyborg. Comment est-ce déjà, votre nom ? Samus Aran ? Etrange comme nom, vous ne croyez pas ?
- C’est plus simple quand on a un passé trouble…
- Ne vous foutez pas de moi. J’ai déjà vu cette armure quelque part. En fait, sur un schéma appartenant à un Professeur éminent. Il a disparu il y a des années. Je n’aurais jamais cru qu’il mènerait ce projet à bien, mais c’était un homme plein de ressources.
- En effet, avoue Samus, démasquée.
- Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien à personne. Masanarus était un homme discret, et j’étais son seul ami. Je suis donc le seul à savoir que vous portez sa dernière création. Je m’appelle Lorkon Golan. Je suis chargé du recrutement des Chasseurs de Primes. Quant à vous, je ne vous demanderai pas votre véritable identité, rassurez-vous. Je ne veux pas savoir qui se cache derrière cette combinaison. Le passé des Chasseurs de Primes est trop souvent trouble pour que cela constitue un critère de recrutement, n’est-ce pas ?
- Certes… Alors, vous me prenez ?
- Evidemment ! A l’origine, Masanarus a crée l’armure pour qu’elle soit particulièrement adaptée au combat contre la piraterie. Vous êtes donc potentiellement notre meilleur élément.
- J’en suis flattée.
- Par contre, Masanarus n’était pas un militaire. Nous allons donc vous apprendre à vous battre pour de bon. Vous cesserez bientôt de faire tous ces mouvements inutiles pour vous concentrer sur ce qui est vraiment important. Vous venez ? »
Ainsi remise à sa place, Samus suit son futur instructeur. Elle est finalement assez satisfaite de ne pas avoir à évoquer son action dans la destruction du vaisseau pirate près de Mars pour entrer dans le Centre des Chasseurs de Primes… Après tout, elle a encore beaucoup à apprendre, et désormais, les portes lui sont ouvertes. Bientôt… Très bientôt, elle sera un vrai Chasseur de Primes, et alors elle aura enfin les coudées franches pour venger ses parents.
Silencieusement, adoptant déjà l’attitude de soumission propre à un élève attentif, Samus parcourt les couloirs du Centre, les yeux fixés sur son avenir.