Note de la fic : Non notée

Une_vie_mouvementee


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 15 : Le Procès


Publié le 19/08/2013 à 01:12:28 par Pseudo supprimé

Les jours, le semaines passent au fil du temps. Nous sommes à présent au mois de juillet, les vacances sont arrivés.
Mon père sorti de l’hôpital, s'est bien remis de sa blessure. Mon couple avec Sonia fonctionne à merveille, on sort souvent, on se fait des surprises, ma vie semble être devenue parfaite.
A part ce rêve qui revient mêmes si moins fréquemment...
Il fait un temps pluvieux en ce début de juillet. Les orages de la mi-juin on eux causé quelques dégâts dans le coin mais nous avons heureusement été épargné.
Il est 14h00 quand Sonia m'appelle :

- Salut chéri, tu vas bien ?
- Oui et toi, tu à l'air de bonne humeur.
- Je viens de recevoir un appel, je suis convoqué au procès m'opposant à Jérémy le 11 juillet à partir de 14h00. Je voulais savoir si toi aussi tu as reçu un appel.
- Pour l'instant non mais peut-être un peu plus tard s'ils t'on appelé à l'instant.
- Oui sans doute. C'était juste pour te dire ça. On se revoit bientôt sinon ?
- Oui bien sûr, peut-être ce week-end.
- Ok. Bisou
- Bisou.

J'étais content pour Sonia, il y allait enfin avoir justice rendue. De bonne humeur, je passais le reste de la journée à aider mon père, il devait refaire le mur de notre garage et la pluie avait cessé.
La journée finie, j'étais éreinté. A bout de force, je me jette dans le canapé lorsque la sonnerie du téléphone se fait entendre. Mon père me dit qu'il va décrocher :

- Bonjour Mr.Gilou
- Lui même
- Vous êtes convoqués au procès opposant votre fils Mr.Gilou Jean-Freud à Mr.Laingueden Jérémy. Le procès se déroulera dans la ville de la Roche/Yon le 11 juillet à 14h00. Veuillez vous présentez une heure avant le début du procès.
Un papier officiel vous donnera toutes les précisions au sujet du procès et arrivera demain dans votre boîte aux lettres.
- Euh, bien monsieur, nous viendrons répondit mon père ne sachant quoi dire.
- Bien, au revoir Mr.Gilou
- Au revoir

Peu après qu'il ai raccroché, je l'interpellais :

- Qu'y-à-t-il Papa ?
- Tu es convoqué au procès le 11 juillet à 14h00
- Merde.
- Et on a pas les moyens de se payer un avocat, on t'en fournira un d'office
- Oui je comprends

Un peu triste même s'il y avait peu de chance d'y échapper, j'envoyais rapidement un SMS à Sonia pour l'informer de la situation.

Le 11 juillet allait vite arriver, entre temps, je reçu la visite de mes grands-parents, de mon oncle et de ma tante.
Ils venaient me féliciter de ma bonne année scolaire, je venais d'être admis en 1ère S avec 14.72 de moyenne générale et une bonne appréciation.
Sonia, elle, à été admise en 1ère S avec 14.27 de moyenne générale.
J'étais content pour elle et j'avais prévu de lui offrir quelque chose notamment pour marquer le coup car ça faisait quand même plus de 5 mois que l'on était ensemble.

Le lendemain venu, je m'apprêtais et passer l'après-midi à déambuler dans les boutiques de la Roche/Yon à la recherche d'un petit présent pas trop cher à offrir à ma chérie
Je tombais sous le charme d'une magnifique petite montre à bracelet noir et au contour d'argent d'une beauté remarquable. Pas mécontent de ma trouvaille même si un peu cher, je n'hésitais pas et achetai la montre tout de suite. La fille à la caisse eut même l'amabilité de me faire un joli petit papier cadeau.

Le week-end arrivé, j'allais retrouvé Sonia comme à mon habitude à l'arrêt de bus avec une effervescence et une impatiente bien plus importante que nos précédentes rencontres. J'avais oublié mais en plus, par le plus grand des hasard, c'était aujourd'hui son anniversaire et donc une bonne raison de lui offrir maintenant mon cadeau.
Au loin je l'aperçus qui arriva rapidement. Elle été sublime. Elle portait un short en jean, un débardeur rouge, des ballerines et des lunettes de soleils aux branches dorées.
Quand elle arriva, je vis tout de suite qu'elle était super heureuse de me revoir :

- Salut
- Salut. Bonne anniversaire m’esclaffais-je
- Oh tu y a pensé ! s’enthousiasma-t-elle en se jetant à mon coup
- Bien sur, comment l'oublier ?
- Trop gentil.
- Je sais je suis un ange
- Oui, ça c'est sur. Ou vas-t-on ?
- Chez Mario !
- Oh super, ma pizzeria préféré ! s'exclama-t-elle en faisant un large sourire.
- Je savais que cela te plairais. Allons-y.

On pris le bus, Sonia était vraiment super heureuse et cela me rendit moi aussi très content. Elle s'assit sur moi car il n'y avait plus de places assises et je fus extrêmement gêné quand je fus pris d'une érection quelque peu inopinée :

- Je te fais de l'effet me chuchota-t-elle à l'oreille en rigolant avec un sourire plein de malice.
- Un peu répondis-je très gêné

Le bus arrivait à destination, nous nous dirigeâmes au restaurant.
Quand nous arrivâmes, le serveur nous accueillit avec un grand sourire, il y avait de la musique italienne (
) :

- J'adore cette musique s'exclama Sonia
- Oui elle est pas mal

Je connaissais ce restaurent j'y avais déjà mangé avec mon père. Il était très spacieux avec de la belle décoration. Les tables étaient rondes avec des nappes à carreaux blancs et rouges. Des pizzas étaient en train de cuire dans le grand four central.
Je décidais de donner mon cadeau :

- Tiens, c'est pour toi. Bonne anniversaire mon amour
- Merci me dit-elle en déballant le cadeau
- Oh, une montre ! Depuis un petit peu, j'en cherchais pour remplacer mon ancienne !! Elle est superbe. Merci c'est vraiment trop gentil, fallait pas me dit-elle en m'embrassant fougueusement
- Ya pas de quoi. Ça me fait vraiment plaisir.
- Je la mets tout de suite.

Elle était heureuse et cela m'emplissait de joie. Elle commanda une pizza Regina et moi des pasta à la carbonara.
Le repas fut tout bonnement délicieux.

Une fois sorti, on partit se promener dans le centre ville et on se posa sur un banc :

- Dis, c'est quand toi ton anniversaire que je ne me retrouve pas prise au dépourvue
- C'est le 19 août
- Ok.
- Au fait tu veut aller ou plus tard pour les études supérieures ? J'ai pas envie que l'on se sépare
- Je pense faire des études d'ingénieurs et avec toi qui veut être dans le commerce/marketing, ça pas pas trop le faire
- Zut
- Mais t'inquiète comme ça, quand on se retrouvera, on sera encore plus heureux que si l'on se voyait tout les jours. Et puis, on a le temps avant d'en arriver là.
- Oui c'est sur. Je t'aime et rien ni personne ne pourras jamais nous séparer.
- J'espère
- Tu en doutes
- Non mais tout peut si vite arriver...
- Nan t'inquiètes, je sais qu'entre toi et moi, ça collera pour longtemps
- Si tu l'dis répliquais-je en l'embrassant.

Après avoir encore un peu marcher, on rentra assez tôt car Sonia devait aller chez le coiffeur.

Le jour du procès arriva, plus anxieux que jamais, je me lève et me prépare. Il fait un temps pluvieux et mon père était maussade. Il y avait de quoi, ce n'est pas tout les jours que son fils est convoqué au tribunal.
On avait informé mon père que le procès se déroulerait à huis-clos. L'avocat que l'on nous avait fourni se nommait Ernest Morlaix et était apparemment un assez bon avocat.

Il est 13h00 quand Sonia, son père, mon père et moi nous apprêtons à franchir la porte du tribunal de grande instance de la Roche/Yon.
Mon père salua celui de Sonia d'une poignée de main franche et nous pénétrâmes dans le tribunal.
L'ambiance était pesante, il n'y avait pas un bruit.
On nous montra ou nous asseoir.
Nous sommes arrivés en avance et nous vîmes Jérémy arriver, sous bonne escorte, la capuche sur le visage.
Dehors, les médias devaient s'affoler avec un tel procès.

A 14h05, les juges arrivent, nous devons nous lever ce que nous fîmes :

- Je déclare l'audience ouverte dit le juge principal.
Nous allons traiter en premier lieu de l'affaire opposant Mr.Laingueden Jérémy à Mlle Autier Sonia puis nous traiterons ensuite de l'affaire opposant Mr.Gilou J-F à Mr.Laingueden Jérémy.
- Mr.Laingueden est appelé à la barre, reprit le juge principal. Vous résidez au 13 rue des Pommiers, la Roche/Yon, vous êtes nés le 14 mars 1997 c'est exact ?
- Oui balbutia Jérémy
- Très bien. Nous vous accusons de viol et coups et blessures portés envers Mlle Autier. Niez vous les faits ?
- Je l'ai frappé mais pas violé ?
- Vous niez le viol ? Et comment expliquez vous que le témoin ici présent Mr.Gilou dit l'avoir retrouvé nue dans l'herbe avec vous en train de la frapper
- ...
- J'attends votre réponse monsieur
- Eh bien, en vérité, je ne sais pas, je l'ai déshabillé comme ça, pour être plus à l'aise ment-il.
- Cela ne tient pas la route, Mr.Gilou ici présent, jurez vous sur l'honneur avoir retrouvé Mlle.Autier nue par terre ?
- Je le jure sur l'honneur.
- Mr.Laingueden, vous savez bien qu'il est inutile de nier les faits, nous avons toutes les preuves contre vous et mentir ne ferait qu'aggraver votre peine.
- Dans ce cas, pourquoi me poser tant de questions lâcha froidement Jérémy
- Je ne sais pas si vous savez qu'avouez délibéremment les faits peut réduire considérablement votre peine.
- Je m'en fous de toute façon, oui je l'ai violé et frappé et j'aurai bien aimé faire plus si j'avais pu ! s'exclama Jérémy.

Silence dans la salle, le juge réfléchit longuement :

- Monsieur l'avocat de l'accusé a-t-il son mot à dire ?
- Il faudrait rechercher quelconque dérèglement psychologique chez mon client qui pourrait expliquer son geste déplacer. Sinon, son cas est indéfendable.
- Des tests ont été fait et il s'avère que l'accusé est parfaitement sain d'esprit. Il n'est donc en aucun cas excusable. Monsieur l'avocat de la défense a-t-il quelque chose à ajouté.
- Non rien si ce n'est que la sentence doit-être sévère à la hauteur du crime commis. Ma cliente à autant souffert aussi bien physiquement que psychologiquement.
- Très bien, nous allons donc laisser Mr. Le Procureur décider de la sanction à l'encontre de l'accusé.

Long silence dans la salle, le procureur réfléchit longuement, discute avec le juge, j'espère juste que la sanction sera dure, très dure car il la mérite :

- Mr.Laingueden Jérémy, l'Etat vous condamne à 25 ans de prisons dont 5 avec sursis et à 25000€ d'amende pour viol et coups et blessures.
- Messieurs, la séance est closes. Passons dès à présent à l'affaire suivante. reprit le juge principal. J'invite Mr.Gilou J-F à la barre.

Il reprit la procédure habituelle avec mes coordonnées, ma date de naissance etc... :

- Mr.Gilou, vous êtes accusés de coups et blessures envers Mr.Laingueden avec circonstances atténuantes. En effet, vous défendez Mlle.Autier ici présente. Niez vous les faits ?
- Non.
- Messieurs les avocats ont-t-ils quelque chose à rajouter ?
- Oui. l'avocat de Jérémy pris la parole.
- Nous vous écoutons.
- Mon client à eu une dent cassé, plusieurs hématomes dont un très important au visage. Nous demandons une peine à titre exemplaire.
- Non ! s'exclama Sonia
- Mlle. Autier souhaiterai-t-elle rajouter quelque chose.
- Oui, si J-F n'avait pas été là, je ne serai peut-être plus de ce monde aujourd'hui. On ne peut pas le condamner d'avoir commis cette acte qui était on ne peut plus courageux et qui était la seule chose à faire dit-t-elle pleine d'émotion.

Le juge visiblement très touché par le témoignage de Sonia s'entretint avec le procureur qui pris la parole pour dire la sentence :

- Mr.Gilou, l'Etat vous condamne à verser 100€ d'amende pour coups et blessures avec circonstances atténuantes envers Mr.Laingueden. L'affaire est close.

Nous sortîmes du tribunal sauf Jérémy qui allait directement en prison.
J'étais content, cela s'est plutôt bien passé et j'allais pouvoir passer le reste des vacances tranquille.


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