Note de la fic : Non notée

Poeme(s)_Personnel(s)


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 19/08/2013 à 01:11:59 par Pseudo supprimé

Et voici donc le dernier poème issu de la longue liste précitée. Il vaut ce qu'il vaut, mais je un peu de mal à évaluer le chemin parcouru... Vous pourriez me dire quel poème, entre ceux de cette série et le tout premier vous préfèreriez? Des choses à améliorer? D'ailleurs, merci pour tout vos posts. :-)

(Et pour les textes suivants, je ne garantis donc pas de sweeter aussi vite, loin de là.... :p) )







Pourquoi mes pas ralentissent-ils à l'approche de l'éternel?
Qu'est-ce qui me pousse à m'asseoir sur ses racines et me fait pensé à elle?
Une lueur en moi a scintillé depuis que j'ai menti aux étoiles
Et ses griffes menaçantes s'entrelacent et m'interdisent le ciel matinal
Quant au tronc de la déchéance, je reste recroquevillé dans son ombre
Perdu dans la nuit, personne ne voit plus mes larmes couler sur mon cœur sombre

Pourquoi suis-je de nouveau seul, en compagnie de la Lune?
La sempiternelle veuve, qui observe patiemment mon incertitude
J'entends d'ici les autres loups approcher et guetter mon désarroi
L'amour creuse les veines, je suis contraint de m'enfuir à l'orée des bois
Je connais pourtant le feu de joie sybillin qui appaise les cicatrices
Mais coincé dans silhouette, je ne pourrais le contempler que par le fond de mon iris.

Pourquoi admire-t-elle le vaste océan, tandis que j'ai les yeux dans la vague?
Le dernier souffle du vent balayera-t-il ses dernières bagues?
J'aurais aimé protéger, sur cette falaise sa si fragile compagnie
Et admirer sans un mot l'horizon, en face de nous, de l'infini
Que nous aurions pu parcourir jusqu'à ce que ton rire s'épuise
Mais la réalité me rend compte que je suis seul devant cette tempête qui me méprise.


Je ne trouve alors la tranquillité qu'en rêvant d'une nuit avec toi
Où les flots nous berceraient lorsque nous contemplerions les étoiles
Et cette fois-ci, je pourrais leur montrer que nos pensées ne sont plus des songes
Pendant que je flatterais son aura encore fragmentée, je pourrais enfin racheter mon mensonge.

Je ne peux plus imaginer cette odyssée jetée et éclatée dans les profondeurs
Elles sont si noires et obscures qu'en la cherchant, j'ai fini par y perdre aussi mon cœur.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.