Note de la fic : Non notée

Poeme(s)_Personnel(s)


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 19/08/2013 à 01:11:59 par Pseudo supprimé

Voici donc quelques poèmes que j'ai écrit à des périodes différentes. Je ne sais pas si j'en posterai plusieurs. :( Mais quoi qu'il en soit, voici donc le premier. On pourrait penser que je ne parle que de moi et que je ne m'adresse que vaguement à quelqu'un, mais au contraire... J'y ai glissé un message caché beaucoup plus explicite... :p)

(Pour ceux qui n'auront pas trouvé, j'ai mis de quoi il s'agissait dans les commentaires)







Autant je souffre de ce voile noir qui m’interdit tout espoir
Noirs tes cheveux, comme les yeux dans lesquels je me noie
Iront loin mes restes de passion, ravagés ça et là
Sans pardon ni un regard, laissant une épave misérable
Sempiternel spectre qui erre dans ce cœur vulnérable
A jamais perdu sur les traces d’un passé bien peu désirable.


Mes vieux tourments surgissent en moi en cette âme devenue vide
Peines et souffrances fleurissent à nouveau sur ces terres arides
Trouvent leurs places dans mon cœur, qui se nourrit d’humeurs noires
Leur venin qu’elles déversent, je l’ai laissé coulé sans le vouloir
Echo du fond d’un gouffre sans fin, pourtant dénué de haine
Dans cette prison sans lumière, personne ne répond à cette peine
Ta main aurait pu se tendre et rattraper ma chute, car cette
Voix, brisée et lointaine, cette plainte si misérable, c’est la mienne.

Mon appel s’envolera un jour et me laissera seul, comme les précédents
Cœur second au mien, il quittera ce cachot pour errer à travers les plaines et les champs
S’affaibli alors mon espoir de croiser une main et répondre à un regard
Mais j’espère l’attirer près de moi, avant que mon souffle ne s’égare
Ma chance de voir la lumière réside en ce soupir qui doit trouver refuge
Passion et mélancolie sont ses bagages, mais peur et souffrance restent seuls juges
Vis ! J’entends les sanglots inonder ce cachot de leur va-et-vient
Pour noyer mes restes de chagrin et rattraper cet appel incertain, car
Toi même, loin de mes abysses, au fond, tu n’en sauras sans doute jamais rien…


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