Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:59 par Pseudo supprimé
Voici un autre poème isolé, qui ne porte pas de nom. Mais vous comprendrez rapidement de quoi il s'agit...
Un vaste champ de ruine
Où s'abat une légère bruine
Ne laisse seul place qu'au vide
Sous une épaisse brume livide.
Il n'y a plus aucune vie
Que le malheur n'ait soumit
Au grand désespoir
D'un fantôme qui s'égare
Une silhouette qui n'est plus qu'une ombre
Qui a cessé de pleurer la pénombre
Enjambe les débris et les gravats
Erre dans les décombres, seul, las.
À la recherche d'une présence
Qui lui ôterait ce goût rance,
D'une âme perçant les lueurs
Et lui redonnerait les couleurs
Perdues il y a longtemps par la douleur
Brisées cent fois par jour, à chaque heure
Dernières traces de souvenirs meilleurs
Et la solitude veillant sur les hauteurs
Car ce vaste champ de ruine recouvert d'ardeur
Renferme l'enceinte endurcie du spectre de mon cœur.
Un vaste champ de ruine
Où s'abat une légère bruine
Ne laisse seul place qu'au vide
Sous une épaisse brume livide.
Il n'y a plus aucune vie
Que le malheur n'ait soumit
Au grand désespoir
D'un fantôme qui s'égare
Une silhouette qui n'est plus qu'une ombre
Qui a cessé de pleurer la pénombre
Enjambe les débris et les gravats
Erre dans les décombres, seul, las.
À la recherche d'une présence
Qui lui ôterait ce goût rance,
D'une âme perçant les lueurs
Et lui redonnerait les couleurs
Perdues il y a longtemps par la douleur
Brisées cent fois par jour, à chaque heure
Dernières traces de souvenirs meilleurs
Et la solitude veillant sur les hauteurs
Car ce vaste champ de ruine recouvert d'ardeur
Renferme l'enceinte endurcie du spectre de mon cœur.