Note de la fic : Non notée
Cours_(tres)_particuliers
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 16 : Vacances
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
:mac: Chapitre 16 : Vacances :mac:
F : Vous avez pu terminer l’exposé ?
J : Oui, oui, on a fini. Ça a été dur par contre…
Il me regarde, fier du double sens de sa phrase…
Mais va falloir que tu t’calmes parce qu’à ce ryhtme, ça ne va pas rester secret très longtemps…
F : Allez, courage mon grand, les vacances de Pâques commencent vendredi, ça te laissera un peu de temps pour souffler.
J : Justement maman, je me demandais si on pouvait pas profiter des vacances pour faire venir Lucas un peu plus souvent histoire de tout revoir en maths et en anglais. Comme justement j’ai un peu de temps…
T’as bien joué le coup mon p’tit Jules mais t’aurais peut-être pu m’en parler d’abord… Parce que tu ne vas pas pouvoir me voir beaucoup des vacances vu le programme que j’ai prévu… Ça va me faire chier de ne pas pouvoir contempler ta frimousse pendant tout ce temps d’ailleurs…
F : Et tu en as parlé à Lucas avant de me demander ça ? Lucas, je suis sûr que tu as déjà des projets pour ces vacances…
L : Oui, effectivement.
Je vois Jules qui tourne la tête vers moi, visiblement déçu.
L : En fait, je pars quelques jours revoir ma famille et, ensuite, je me rends à Berlin en m’arrêtant en chemin à Cologne.
F : Avec des amis ?
L : Non, non, tout seul.
J : Et tu veux pas d’un compagnon de voyage ?
F : Jules !
J : Ça serait l’occasion de pratiquer mon anglais ! Je ne parle pas un mot d’allemand donc pas le choix ! En plus, t’avais dit que si j’bossais bien…
F : Jules, ça suffit ! Lucas ne veut pas d’un passager !
L : Vous savez, je devais partir avec une amie mais elle a annulé au dernier moment… Tout est déjà réservé pour les hôtels et si je pars tout seul, c’est perdu…
F : C’est gentil Lucas mais je ne pense pas que Jules soit assez mûr pour un voyage comme celui-ci. Il vous le gâcherait.
L : Réfléchissez-y. Mais moi, ça me ferait très plaisir en tout cas. Et puis, comme il l'a dit, je ne parle pas allemand non plus donc on serait obligé de pratiquer notre anglais. Et je pourrais lui faire réviser ses maths certains soirs…
Jouer avec son sinus, son cosinus ou d’autres mots qui se terminent en « nus »…
J : Maman, s’il-te-plaît.
F : Tu peux nous laisser, Jules, s’il-te-plaît.
J : Mais maman…
F : Laisse-nous.
Jules se lève et nous quitte à contrecœur en me faisant un signe des deux mains pour me motiver et dire qu’il croit en ma force de persuasion.
F : Lucas. Jules est un enfant impulsif. Tu n’as peut-être pas encore remarqué ce trait de sa personnalité mais il aime prendre des risques, parfois de manière inconsidérée.
Comme faire du pied à son prof au milieu d’un repas familial ?
L : J’ai cru le remarquer mais je pense que vous avez confiance en moi maintenant. Je prendrai soin de Jules et m’assurerai qu’il ne lui arrive rien. Un voyage comme celui-ci, ça serait une belle expérience pour votre fils.
Elle se lève et vient se placer derrière moi. Je sens ses deux mains se poser sur mes épaules, puis descendre le long de mon torse pour venir se croiser au niveau de ma poitrine. Sa tête s’approche de mon oreille…
F : Je connais un très bon moyen de me convaincre…
Putain, c’est moi ou elle me fait du chantage ?
J’enlève ses mains qui commencent à toucher mon corps et me lève brusquement.
L : Non, je n’peux pas. Désolé…
Mais alors que j’allais m’énerver davantage sur son attitude, je vois son visage décomposé. Tout doucement, elle pose une main sur sa bouche.
F : Oh Lucas… Je suis désolée… Je pensais que… Enfin que… Ta gentillesse quand tu me parlais… Tes petits regards… Je pensais que…
L : Que je m’intéressais à vous ?
Je vois des larmes couler sur ses joues et je comprends sa bonne foi… Ce que je prenais pour du chantage n’était en fait pour elle que la suite logique de ce qu’elle prenait pour un flirt…
L : Je suis désolé.
F : Ce n’est pas à toi de t’excuser. C’est moi qui ai agi de manière totalement inappropriée. Que vas-tu penser de moi après ça ? Je ne suis pas comme ça Lucas. Je n’avais jamais fait ce genre de choses. Mais dès que je t’ai fait entrer chez nous, il y a un mois déjà, j’ai éprouvé quelque chose que je n’avais plus ressenti depuis des années… Comme je m’en veux...
L : Il ne faut pas. C’est humain…
C’est à mon tour de m’approcher d’elle. Je pose ma main délicatement sur son épaule. Et elle tombe dans mes bras. Je sens les soubresauts de ses sanglots qui n’en finissent plus. Elle ne cesse de répéter qu’elle est désolée d’avoir essayé d’avoir une relation avec moi et mes tentatives de réconfort sont sans effet.
Au bout de longues minutes, elle arrive finalement à sécher ses larmes.
F : Mais tu ne dis rien à mon mari… S’il apprenait ça, il me tuerait !
L : Bien sûr que non.
Nous entendons alors les pas de Jules qui descend les escaliers. Sa mère se dépêche d’essuyer ses larmes et de reprendre son calme habituel.
J : Je peux entrer ?
F : Oui, entre.
J : Alors ?
F : Je vais en parler à ton père ce soir. S’il est d’accord, tu pourras aller avec Lucas en Allemagne.
A voir le sourire qui illumine le visage de Jules, je suis sûr que si sa mère n’avait pas été là, il aurait bondi dans mes bras… Et bien plus encore...
Avant que je ne parte de chez lui, Jules arrive à me glisser à l'oreille :
J : C'est vrai que tu devais partir avec une amie à toi ?
L : Absolument pas. De la grande improvisation, je n'ai encore rien réservé !
F : Vous avez pu terminer l’exposé ?
J : Oui, oui, on a fini. Ça a été dur par contre…
Il me regarde, fier du double sens de sa phrase…
Mais va falloir que tu t’calmes parce qu’à ce ryhtme, ça ne va pas rester secret très longtemps…
F : Allez, courage mon grand, les vacances de Pâques commencent vendredi, ça te laissera un peu de temps pour souffler.
J : Justement maman, je me demandais si on pouvait pas profiter des vacances pour faire venir Lucas un peu plus souvent histoire de tout revoir en maths et en anglais. Comme justement j’ai un peu de temps…
T’as bien joué le coup mon p’tit Jules mais t’aurais peut-être pu m’en parler d’abord… Parce que tu ne vas pas pouvoir me voir beaucoup des vacances vu le programme que j’ai prévu… Ça va me faire chier de ne pas pouvoir contempler ta frimousse pendant tout ce temps d’ailleurs…
F : Et tu en as parlé à Lucas avant de me demander ça ? Lucas, je suis sûr que tu as déjà des projets pour ces vacances…
L : Oui, effectivement.
Je vois Jules qui tourne la tête vers moi, visiblement déçu.
L : En fait, je pars quelques jours revoir ma famille et, ensuite, je me rends à Berlin en m’arrêtant en chemin à Cologne.
F : Avec des amis ?
L : Non, non, tout seul.
J : Et tu veux pas d’un compagnon de voyage ?
F : Jules !
J : Ça serait l’occasion de pratiquer mon anglais ! Je ne parle pas un mot d’allemand donc pas le choix ! En plus, t’avais dit que si j’bossais bien…
F : Jules, ça suffit ! Lucas ne veut pas d’un passager !
L : Vous savez, je devais partir avec une amie mais elle a annulé au dernier moment… Tout est déjà réservé pour les hôtels et si je pars tout seul, c’est perdu…
F : C’est gentil Lucas mais je ne pense pas que Jules soit assez mûr pour un voyage comme celui-ci. Il vous le gâcherait.
L : Réfléchissez-y. Mais moi, ça me ferait très plaisir en tout cas. Et puis, comme il l'a dit, je ne parle pas allemand non plus donc on serait obligé de pratiquer notre anglais. Et je pourrais lui faire réviser ses maths certains soirs…
Jouer avec son sinus, son cosinus ou d’autres mots qui se terminent en « nus »…
J : Maman, s’il-te-plaît.
F : Tu peux nous laisser, Jules, s’il-te-plaît.
J : Mais maman…
F : Laisse-nous.
Jules se lève et nous quitte à contrecœur en me faisant un signe des deux mains pour me motiver et dire qu’il croit en ma force de persuasion.
F : Lucas. Jules est un enfant impulsif. Tu n’as peut-être pas encore remarqué ce trait de sa personnalité mais il aime prendre des risques, parfois de manière inconsidérée.
Comme faire du pied à son prof au milieu d’un repas familial ?
L : J’ai cru le remarquer mais je pense que vous avez confiance en moi maintenant. Je prendrai soin de Jules et m’assurerai qu’il ne lui arrive rien. Un voyage comme celui-ci, ça serait une belle expérience pour votre fils.
Elle se lève et vient se placer derrière moi. Je sens ses deux mains se poser sur mes épaules, puis descendre le long de mon torse pour venir se croiser au niveau de ma poitrine. Sa tête s’approche de mon oreille…
F : Je connais un très bon moyen de me convaincre…
Putain, c’est moi ou elle me fait du chantage ?
J’enlève ses mains qui commencent à toucher mon corps et me lève brusquement.
L : Non, je n’peux pas. Désolé…
Mais alors que j’allais m’énerver davantage sur son attitude, je vois son visage décomposé. Tout doucement, elle pose une main sur sa bouche.
F : Oh Lucas… Je suis désolée… Je pensais que… Enfin que… Ta gentillesse quand tu me parlais… Tes petits regards… Je pensais que…
L : Que je m’intéressais à vous ?
Je vois des larmes couler sur ses joues et je comprends sa bonne foi… Ce que je prenais pour du chantage n’était en fait pour elle que la suite logique de ce qu’elle prenait pour un flirt…
L : Je suis désolé.
F : Ce n’est pas à toi de t’excuser. C’est moi qui ai agi de manière totalement inappropriée. Que vas-tu penser de moi après ça ? Je ne suis pas comme ça Lucas. Je n’avais jamais fait ce genre de choses. Mais dès que je t’ai fait entrer chez nous, il y a un mois déjà, j’ai éprouvé quelque chose que je n’avais plus ressenti depuis des années… Comme je m’en veux...
L : Il ne faut pas. C’est humain…
C’est à mon tour de m’approcher d’elle. Je pose ma main délicatement sur son épaule. Et elle tombe dans mes bras. Je sens les soubresauts de ses sanglots qui n’en finissent plus. Elle ne cesse de répéter qu’elle est désolée d’avoir essayé d’avoir une relation avec moi et mes tentatives de réconfort sont sans effet.
Au bout de longues minutes, elle arrive finalement à sécher ses larmes.
F : Mais tu ne dis rien à mon mari… S’il apprenait ça, il me tuerait !
L : Bien sûr que non.
Nous entendons alors les pas de Jules qui descend les escaliers. Sa mère se dépêche d’essuyer ses larmes et de reprendre son calme habituel.
J : Je peux entrer ?
F : Oui, entre.
J : Alors ?
F : Je vais en parler à ton père ce soir. S’il est d’accord, tu pourras aller avec Lucas en Allemagne.
A voir le sourire qui illumine le visage de Jules, je suis sûr que si sa mère n’avait pas été là, il aurait bondi dans mes bras… Et bien plus encore...
Avant que je ne parte de chez lui, Jules arrive à me glisser à l'oreille :
J : C'est vrai que tu devais partir avec une amie à toi ?
L : Absolument pas. De la grande improvisation, je n'ai encore rien réservé !