Note de la fic : Non notée
Cours_(tres)_particuliers
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Dilemme
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
:mac: Chapitre 13 : Dilemme :mac:
J : Oh putain !
Jules se redresse brusquement et se jette sur le lecteur DVD pour faire sortir le disque et éteint la télévision simultanément. Je suis debout maintenant mais je ne fais rien. Je reste là , les bras pendants, ne sachant pas comment aider.
J : Grouille-toi Lucas, monte !
En passant dans l’entrée, j’entends la clé tourner dans la serrure de la porte. Je me précipite dans les escaliers et réussit à arriver hors de vue au moment où la porte s’ouvre.
Merde, il est toujours en bas.
Je reste dans le couloir, voulant pouvoir écouter ce qu’il se passe en bas mais en faisant bien attention de ne pas être visible et de ne pas trahir ma présence.
F : Ben qu’est-ce que tu fais en bas ? Lucas est déjà parti ?
J : Non, non, il est là -haut, je venais chercher ça.
F : Haa, d’accord. Allez file bosser maintenant. Tu ne vas pas le décrocher sans travailler ton bac !
J’entends des pas dans les escaliers puis vois le visage de Jules apparaître.
J : Eh ben putain, on a eu chaud…
L : Tu m’étonnes…
J : Héhé, encore heureux que j’avais laissé ce bouquin en bas.
Il me montre un de ses manuels et l’ouvre au milieu pour laisser apparaître le disque qu’il avait glissé précipitamment à l’intérieur.
L : Qu’est-ce qu’il se serait passé si ta mère nous avait surpris ?
J : Euh… J’préfère pas imaginer… Je pense qu’elle aurait hurlé et qu’elle ne t’aurait sans doute plus jamais redemandé de venir… Et puis elle en aurait parlé à mon père aussi…
L : Il est pas tendre ton père ?
J : C’est le moins qu’on puisse dire… Bon, allez, on va dans ma chambre ? Bosser pour de vrai ?
Nous finissons donc par un cours totalement classique où nous rédigeons l’exposé qu’il doit préparer. Il doit donner son texte demain pour permettre à sa prof de le lire mais ne le présentera qu’après-demain.
Comme nous avons pris du retard, Jules descend quelques minutes au rez-de-chaussée pour négocier avec sa mère ma venue dès le lendemain afin de lui permettre de répéter son texte et d’avoir une prononciation irréprochable. A son grand sourire quand il revient dans la chambre, je devine que sa mère a accepté.
Le lendemain, en fin d’après-midi, je me rends chez Jules, une nouvelle fois.
F : Je suis vraiment désolé que tu sois obligé de venir encore une fois ce soir. Je ne comprends pas comment Jules s’organise pour tout faire à la dernière minute…
L : Mais non, je vous assure, ça ne me dérange pas Madame !
F : Flora !
L : Ha oui ! J’avais oublié ! Je vous assure que ça ne me dérange pas… Flora.
F : Tu manges avec nous ce soir.
L : Euh, je ne veux pas déranger…
F : Ce n’était pas une question ! Nous te gâchons ta fin de journée, alors mange au moins avec nous. Tu verras, tout le monde dit que je suis une bonne cuisinière.
L : Bon ben c’est avec plaisir Mad… Flora.
F : Par contre, pour pouvoir vous nourrir tous les trois, il faut que j’aille faire quelques courses. Donc à tout à l’heure !
Jules est venu Ă ma rencontre et nous Ă©coute sans rien dire depuis quelques instants, une main toujours sur la rampe.
Quand sa mère dit qu’elle va s’absenter, je le vois me lancer un regard. Je lui fais un discret signe négatif de la tête.
On a failli se faire choper hier, on va peut-être pas tenter le diable…
Mais à peine sa mère est-elle sortie qu’il insiste à nouveau.
J : Allez, Lucas ! C’était presque fini ! Elle va toujours au Cora d’Houdemont, elle en a au moins pour une heure et demi !
L : Non non Jules ! T’as oublié pour hier ou quoi ?
J : Roo, t’es pas drôle ! Dans une heure, le film est fini ! On remballe, on bosse l’anglais et c’est bon ! Ni vu ni connu !
L : C’est pas prudent Jules…
J : Rabat-joie…
L : T’as envie de ne plus me voir parce que ta mère m’a chassé de ta maison à cause de ça ?
J : Ha non, joue pas sur les sentiments !
« Sentiments » ? Hmm… J’aime quand tu dis ça mon p’tit Jules !
L : Allez, monte, y a ton exposé qui t’attend…
J : Pff d'accord... Viens, j'ai laissé mes affaires dans le salon.
Je le suis donc dans la pièce qui nous a apporté tant de frayeur la veille et vois effectivement ses affaires sur la petite table en bois.
J : Tu peux m’aider s’il-te-plaît ?
Mais au moment où je m’approche pour ramasser quelques feuilles, Jules se jette sur moi et me pousse sur le canapé. Je tombe à la renverse et l’espace d’un très bref instant nos deux corps sont collés l’un à l’autre. Je me débats pour me débarrasser de lui mais il me tient fermement au niveau des poignets et appuie de tout son poids en posant ses genoux sur mes cuisses.
J : Ha ben t’es installé dans le canapé Lucas ! T’es donc d’accord pour regarder le film !
L : Petit con ! Allez, on prend tes affaires et on monte !
J : NON ! Moi, je ne bouge pas de lĂ !
Il prend l’air boudeur d’un jeune enfant, s’assoit par terre en tailleur et regarde droit devant lui, ignorant totalement mes tentatives pour le convaincre. J’essaye d’utiliser la force en le tirant par les bras mais il ne réagit pas.
Allez Jules !! Bon ben il ne me reste plus qu’une seule solution… Voyons voir s’il est chatouilleux…
J : Oh putain !
Jules se redresse brusquement et se jette sur le lecteur DVD pour faire sortir le disque et éteint la télévision simultanément. Je suis debout maintenant mais je ne fais rien. Je reste là , les bras pendants, ne sachant pas comment aider.
J : Grouille-toi Lucas, monte !
En passant dans l’entrée, j’entends la clé tourner dans la serrure de la porte. Je me précipite dans les escaliers et réussit à arriver hors de vue au moment où la porte s’ouvre.
Merde, il est toujours en bas.
Je reste dans le couloir, voulant pouvoir écouter ce qu’il se passe en bas mais en faisant bien attention de ne pas être visible et de ne pas trahir ma présence.
F : Ben qu’est-ce que tu fais en bas ? Lucas est déjà parti ?
J : Non, non, il est là -haut, je venais chercher ça.
F : Haa, d’accord. Allez file bosser maintenant. Tu ne vas pas le décrocher sans travailler ton bac !
J’entends des pas dans les escaliers puis vois le visage de Jules apparaître.
J : Eh ben putain, on a eu chaud…
L : Tu m’étonnes…
J : Héhé, encore heureux que j’avais laissé ce bouquin en bas.
Il me montre un de ses manuels et l’ouvre au milieu pour laisser apparaître le disque qu’il avait glissé précipitamment à l’intérieur.
L : Qu’est-ce qu’il se serait passé si ta mère nous avait surpris ?
J : Euh… J’préfère pas imaginer… Je pense qu’elle aurait hurlé et qu’elle ne t’aurait sans doute plus jamais redemandé de venir… Et puis elle en aurait parlé à mon père aussi…
L : Il est pas tendre ton père ?
J : C’est le moins qu’on puisse dire… Bon, allez, on va dans ma chambre ? Bosser pour de vrai ?
Nous finissons donc par un cours totalement classique où nous rédigeons l’exposé qu’il doit préparer. Il doit donner son texte demain pour permettre à sa prof de le lire mais ne le présentera qu’après-demain.
Comme nous avons pris du retard, Jules descend quelques minutes au rez-de-chaussée pour négocier avec sa mère ma venue dès le lendemain afin de lui permettre de répéter son texte et d’avoir une prononciation irréprochable. A son grand sourire quand il revient dans la chambre, je devine que sa mère a accepté.
Le lendemain, en fin d’après-midi, je me rends chez Jules, une nouvelle fois.
F : Je suis vraiment désolé que tu sois obligé de venir encore une fois ce soir. Je ne comprends pas comment Jules s’organise pour tout faire à la dernière minute…
L : Mais non, je vous assure, ça ne me dérange pas Madame !
F : Flora !
L : Ha oui ! J’avais oublié ! Je vous assure que ça ne me dérange pas… Flora.
F : Tu manges avec nous ce soir.
L : Euh, je ne veux pas déranger…
F : Ce n’était pas une question ! Nous te gâchons ta fin de journée, alors mange au moins avec nous. Tu verras, tout le monde dit que je suis une bonne cuisinière.
L : Bon ben c’est avec plaisir Mad… Flora.
F : Par contre, pour pouvoir vous nourrir tous les trois, il faut que j’aille faire quelques courses. Donc à tout à l’heure !
Jules est venu Ă ma rencontre et nous Ă©coute sans rien dire depuis quelques instants, une main toujours sur la rampe.
Quand sa mère dit qu’elle va s’absenter, je le vois me lancer un regard. Je lui fais un discret signe négatif de la tête.
On a failli se faire choper hier, on va peut-être pas tenter le diable…
Mais à peine sa mère est-elle sortie qu’il insiste à nouveau.
J : Allez, Lucas ! C’était presque fini ! Elle va toujours au Cora d’Houdemont, elle en a au moins pour une heure et demi !
L : Non non Jules ! T’as oublié pour hier ou quoi ?
J : Roo, t’es pas drôle ! Dans une heure, le film est fini ! On remballe, on bosse l’anglais et c’est bon ! Ni vu ni connu !
L : C’est pas prudent Jules…
J : Rabat-joie…
L : T’as envie de ne plus me voir parce que ta mère m’a chassé de ta maison à cause de ça ?
J : Ha non, joue pas sur les sentiments !
« Sentiments » ? Hmm… J’aime quand tu dis ça mon p’tit Jules !
L : Allez, monte, y a ton exposé qui t’attend…
J : Pff d'accord... Viens, j'ai laissé mes affaires dans le salon.
Je le suis donc dans la pièce qui nous a apporté tant de frayeur la veille et vois effectivement ses affaires sur la petite table en bois.
J : Tu peux m’aider s’il-te-plaît ?
Mais au moment où je m’approche pour ramasser quelques feuilles, Jules se jette sur moi et me pousse sur le canapé. Je tombe à la renverse et l’espace d’un très bref instant nos deux corps sont collés l’un à l’autre. Je me débats pour me débarrasser de lui mais il me tient fermement au niveau des poignets et appuie de tout son poids en posant ses genoux sur mes cuisses.
J : Ha ben t’es installé dans le canapé Lucas ! T’es donc d’accord pour regarder le film !
L : Petit con ! Allez, on prend tes affaires et on monte !
J : NON ! Moi, je ne bouge pas de lĂ !
Il prend l’air boudeur d’un jeune enfant, s’assoit par terre en tailleur et regarde droit devant lui, ignorant totalement mes tentatives pour le convaincre. J’essaye d’utiliser la force en le tirant par les bras mais il ne réagit pas.
Allez Jules !! Bon ben il ne me reste plus qu’une seule solution… Voyons voir s’il est chatouilleux…