Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:11 par Pseudo supprimé
L'entrevue avec le roi venait d'être annulée, d'après les mages postés devant l'entrée du palais, un mal inconnu vient de s'abattre dans l'enceinte de la bâtisse. D'après certains rescapés, à l'intérieur il n'y plus aucune couleur, uniquement du sable venu d'on ne sait où et les ténèbres. Une brume grisâtre se faufilait sous l'immense porte de bois massif, l'air devenait de plus en plus froid. Quelque chose d'anormal se déroulait au nez et à la barbe de tout le monde.
La peur commençait à se dessiner sur le visage d'Aedan, il se mit à reculer lentement, Callian, qui l'avait remarqué, soupira et tira l'elfe vers lui. Il passa sa main ganté dans la barbe puis prit une légère inspiration.
"- Les corbeaux ne sont plus, déclara-t-il sur un ton grave. Cependant... Il ne servira à rien de les reformer.
- Et pourquoi cela ?
- Tu verras que j'ai raison...
- Que faisons-nous maintenant ?
- Attend les soldats de la lumière, moi, je vais entrer.
- C'est trop dangereux.
- Allons... C'est pas comme si mon ombre allait m'attaquer."
Et c'est sur ces mots que l'humain et ordonna l'ouverture de la porte et disparut dans la brume en compagnie d'une poignée de mages.
Les heures passèrent, aucune trace des soldats de la lumière, l'armée religieuse, ceux qui ont fait des Corbeaux des parias. Aedan s'inquiétait pour son nouvel ami, il faisait les cents pas sous le regard interrogatif des mages restants, au loin, il pouvait entendre des chants guerriers qui se rapprochaient rapidement. Au bout d'une dizaine de minutes, un groupe d'une vingtaine de soldats était stoppé devant l'enceinte du palais. L'un d'eux, un poil plus petit que les autres, le gradé sans aucun doutes s'avança et retira son casque orné de symboles en or.
"- Qui commande ici, aboya-t-il. Alors ? "
Aedan s'avança, en tendant l'amulette, le soldat lui lança un regard amusé puis reprit la parole.
"- Alors le dernier est mort. C'était donc vrai. Qui es-tu et comment as-tu eu ça ?
- Mon père me l'a donné avant de mourir, répondit Aedan d'un ton ferme.
- Où est ton maître, elfe ?
- Je n'en ai pas. Je suis un elfe libre et je veux la même chose que vous.
- Tiens donc... Et que veut-on ?
- Entrer.
- Qu'on donne une épée à ce jeune homme et qu'on lui prête une armure aussi, ordonna-t-il à ses troupes. "
Alors qu'une dizaine d'hommes, apparemment des mendiants, l'équipait, Aedan ne pouvait détourner le regard de la grande tour en pierre qui se dressait au centre du palais, celle-ci dominait toute la ville, on pouvait la voir de n'importe quel coin du territoire.
Une fois dans les rangs de la lumière, Aedan se sentit en sécurité pour la première fois depuis la mort de son père, il ajusta son casque d'acier et fit signe au meneur, le paladin Duncan Oeil-mort, que le groupement pouvait entrer. Ils s'enfoncèrent dans la grande cour et la porte se referma derrière-eux. La brume s'épaississait à chaque seconde, certains soldats grognaient nerveusement, d'autres en revanche attendaient patiemment le début des hostilités, les plus professionnels se disait l'elfe.
Soudain, la lumière disparu, il faisait noir, il faisait froid.
"- Comme une soirée d'hiver, murmura un soldat. "
Des cris se firent entendre, des fracas métallique aussi. Quelque chose décimait les rangs de la lumière petit à petit, une voix se mit à résonner, elle ne cessait de répéter " Il est à nous, vous nous l'avez donné ". Elle se répétait à chaque cris, chaque pertes. Duncan alluma une torche, un râle se fit entendre puis il vit en face de lui une créature humanoïde difforme. Elle recula et disparu dans les ténèbres, des ombres se dessinèrent, des yeux rougeâtre apparurent sur chacune d'elles, elles encerclèrent peu à peu le petit groupe restant.
"- Vous nous avez réveillé, vous avez rompu notre sommeil, dit la voix. Nous sommes maintenant en vous. Vous êtes brisés. Casser, comme de vulgaire jouets.
- Attend que je te choppe saloperie, jura Duncan. On n'élimine pas mes hommes sans châtiments !
- Vous serez bientôt à nous. Sentez les ténèbres vous envahir. "
Aedan envoya un coup d'épée sur un des spectres qui venait d'apparaître, celui-ci disparût dans un râle déchirant et fut remplacé par un autre. L'elfe était impuissant. Une douleur vive lui traversa le corps, il tomba genoux à terre sous le regard impuissant du paladin.
" - Vous ne voyez plus rien ? Vous abandonnez déjà ? Il est à nous, ajouta la voix. "
Sa vue se troubla, un mal de tête atroce apparut, la créature s'avança vers lui et caressa le visage d'Aedan avant de faire un apparaître un liquide noir dans la main, liquide qu'il enfouit dans la bouche de sa victime. L'elfe s'écroula dans les secondes qui suivirent.
Duncan se tenait debout, il ne bougeait pas, paralysé par le peur.
"- Vous l'avez méprisé, vous l'avez laissé à notre portée. Il est à nous. "
L'homme s'écroula, sa torche glissa lentement sur le sol et disparût subitement.
Les ténèbres régnaient en maître sur le palais.
Au loin, un cri se faisait entendre, Callian et ses mages se tenaient à l'écart des ombres grâces à l'aura qui se dégageait du groupe.
La peur commençait à se dessiner sur le visage d'Aedan, il se mit à reculer lentement, Callian, qui l'avait remarqué, soupira et tira l'elfe vers lui. Il passa sa main ganté dans la barbe puis prit une légère inspiration.
"- Les corbeaux ne sont plus, déclara-t-il sur un ton grave. Cependant... Il ne servira à rien de les reformer.
- Et pourquoi cela ?
- Tu verras que j'ai raison...
- Que faisons-nous maintenant ?
- Attend les soldats de la lumière, moi, je vais entrer.
- C'est trop dangereux.
- Allons... C'est pas comme si mon ombre allait m'attaquer."
Et c'est sur ces mots que l'humain et ordonna l'ouverture de la porte et disparut dans la brume en compagnie d'une poignée de mages.
Les heures passèrent, aucune trace des soldats de la lumière, l'armée religieuse, ceux qui ont fait des Corbeaux des parias. Aedan s'inquiétait pour son nouvel ami, il faisait les cents pas sous le regard interrogatif des mages restants, au loin, il pouvait entendre des chants guerriers qui se rapprochaient rapidement. Au bout d'une dizaine de minutes, un groupe d'une vingtaine de soldats était stoppé devant l'enceinte du palais. L'un d'eux, un poil plus petit que les autres, le gradé sans aucun doutes s'avança et retira son casque orné de symboles en or.
"- Qui commande ici, aboya-t-il. Alors ? "
Aedan s'avança, en tendant l'amulette, le soldat lui lança un regard amusé puis reprit la parole.
"- Alors le dernier est mort. C'était donc vrai. Qui es-tu et comment as-tu eu ça ?
- Mon père me l'a donné avant de mourir, répondit Aedan d'un ton ferme.
- Où est ton maître, elfe ?
- Je n'en ai pas. Je suis un elfe libre et je veux la même chose que vous.
- Tiens donc... Et que veut-on ?
- Entrer.
- Qu'on donne une épée à ce jeune homme et qu'on lui prête une armure aussi, ordonna-t-il à ses troupes. "
Alors qu'une dizaine d'hommes, apparemment des mendiants, l'équipait, Aedan ne pouvait détourner le regard de la grande tour en pierre qui se dressait au centre du palais, celle-ci dominait toute la ville, on pouvait la voir de n'importe quel coin du territoire.
Une fois dans les rangs de la lumière, Aedan se sentit en sécurité pour la première fois depuis la mort de son père, il ajusta son casque d'acier et fit signe au meneur, le paladin Duncan Oeil-mort, que le groupement pouvait entrer. Ils s'enfoncèrent dans la grande cour et la porte se referma derrière-eux. La brume s'épaississait à chaque seconde, certains soldats grognaient nerveusement, d'autres en revanche attendaient patiemment le début des hostilités, les plus professionnels se disait l'elfe.
Soudain, la lumière disparu, il faisait noir, il faisait froid.
"- Comme une soirée d'hiver, murmura un soldat. "
Des cris se firent entendre, des fracas métallique aussi. Quelque chose décimait les rangs de la lumière petit à petit, une voix se mit à résonner, elle ne cessait de répéter " Il est à nous, vous nous l'avez donné ". Elle se répétait à chaque cris, chaque pertes. Duncan alluma une torche, un râle se fit entendre puis il vit en face de lui une créature humanoïde difforme. Elle recula et disparu dans les ténèbres, des ombres se dessinèrent, des yeux rougeâtre apparurent sur chacune d'elles, elles encerclèrent peu à peu le petit groupe restant.
"- Vous nous avez réveillé, vous avez rompu notre sommeil, dit la voix. Nous sommes maintenant en vous. Vous êtes brisés. Casser, comme de vulgaire jouets.
- Attend que je te choppe saloperie, jura Duncan. On n'élimine pas mes hommes sans châtiments !
- Vous serez bientôt à nous. Sentez les ténèbres vous envahir. "
Aedan envoya un coup d'épée sur un des spectres qui venait d'apparaître, celui-ci disparût dans un râle déchirant et fut remplacé par un autre. L'elfe était impuissant. Une douleur vive lui traversa le corps, il tomba genoux à terre sous le regard impuissant du paladin.
" - Vous ne voyez plus rien ? Vous abandonnez déjà ? Il est à nous, ajouta la voix. "
Sa vue se troubla, un mal de tête atroce apparut, la créature s'avança vers lui et caressa le visage d'Aedan avant de faire un apparaître un liquide noir dans la main, liquide qu'il enfouit dans la bouche de sa victime. L'elfe s'écroula dans les secondes qui suivirent.
Duncan se tenait debout, il ne bougeait pas, paralysé par le peur.
"- Vous l'avez méprisé, vous l'avez laissé à notre portée. Il est à nous. "
L'homme s'écroula, sa torche glissa lentement sur le sol et disparût subitement.
Les ténèbres régnaient en maître sur le palais.
Au loin, un cri se faisait entendre, Callian et ses mages se tenaient à l'écart des ombres grâces à l'aura qui se dégageait du groupe.