Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:11 par Pseudo supprimé
Alors tout à coup Saren avait senti une grande fatigue, ses poumons s'embrasaient, son coeur battait la chamade, ses jambes le faisait souffrir.
Il avait cherché une place dans la rue, sur le trottoir, et il était assis là, le dos au mur. Maintenant, depuis une vingtaine de minute, il attendait. Un peu plus loin, il y avait le forgeron, avec une vieille enseigne qui pourrissait à la lumière. Saren immobile, il n'apercevait même pas les gens qui marchaient devant lui, qui parfois, lui jetaient un regard hautain avant de repartir. Il n'écoutait pas les voix qui murmuraient. Il sentait une sorte d'engourdissement qui gagnait tout son corps, qui montait comme un froid, qui rendait ses lèvres insensibles et paralysaient ses yeux.
Son coeur ne battait plus très fort; maintenant il était loin et faible, il remuait lentement dans sa poitrine, comme s'il allait s'éteindre à tout jamais.
Quand les voix lui avaient parlé, Saren s'était frotté la tête en râlant. Il restait immobile sur le trottoir, le front soutenu par ses avants bras. Maintenant, la populace était arrêtée devant lui, elle formait un rempart en demi-cercle comme lorsqu'un crieur public fait une annonce. Saren pensait qu'elle ferait mieux de s'en aller, de poursuivre sa route. Il entendait les voix qui parlaient dans sa tête, mais il ne cherchait pas à comprendre ce qu'elles disaient.
" Alerter..." disaient les voix. Alerter qui ? Saren pensait qu'il était devenu fou, une abérration puante qui dormait recrocquevillée sur le trottoir. Personne ne pouvait le voir, personne ne prêtait attention à un fêlé. Le froid continuait à s'emparer de son corps, lentement, dans ses membres, dans son ventre, jusqu'à sa tête.
Alors un cheval s'arrêta. Saren l'avait entendu venir, dans son demi-sommeil, il avait entendu le hennissement du cheval et l'homme qui en descendait. Mais ça lui était bien égal. la populace était dispercée, et Saren avait vu les bottes d'acier et les jambières qui s'approchaient de lui, il se contentait de fixer le métal brillant tandis que l'inconnu lui parlait, mais comme les voix qui le hantaient, il ne l'écoutait pas.
" - Tu es malade jeune homme ? "
Saren entendait la voix de l'homme en tunique noire. Elle se mêla aux autres et devin un murmure lointain.
" - Repose en paix. Tu auras été une belle proie. "
Les mains de l'homme soulevèrent Saren et un couteau se plaça sous sa gorge sale. Saren sentit la lame effleurer sa peau, mais il n'eut aucun mouvement, aucune pensée. Il gémit tout en essayant d'apercevoir le visage de l'inconnu, sans succès, la rue était sombre et la capuche de l'assassin masquait son identité. Puis la lame lui traversa la gorge, son sang gicla hors de lui et l'homme le laissa tomber, abandonnant sa victime en pleine rue, la laissant sur place, agoniser et se noyer dans son sang.
Mais cette homme avait laissé une trace, une enveloppe logée dans la main droite du cadavre, un mot où il était écrit : " Son âme appartient aux Corbeaux. "
L'assassin remonta sur son cheval, lança sa longue cape noire à terre, retira sa capuche, laissant apparâitre de longs cheveux blonds, il jeta un dernier regard sur Saren en esquissant un sourire satisfait. Alors que l'homme commençait à partir, une jeune femme blessée à la jambe, une elfe en l’occurrence se hâta vers lui en le suppliant de s'arrêter. Il ordonna à son destrier de rester sur place et lança un regard noir.
" - Monseigneur, je vous en prie, prenez mon enfant, le supplia la jeune femme en lui tendant un nouveau-né enveloppé dans de la soie. Je vous en conjure, aidez-moi.
- Pourquoi ferai-je cela, demanda-t-il avec un air aggacé. Cet enfant n'est pas miens ! "
Les gardes de la cité déboulèrent dans la rue, ils hurlaient à la femme de ce rendre, ils prétendaient que celle-ci avait assassiné le Iarl Godfroy, le régent de la ville et que si celle-ci ne se rendait pas, elle serait exécutée sur place. C'est en entendant les cris et sans aucun doute de peur que l'on découvre ce qu'il faisait ici que l'assassin saisit l'enfant et aboya à son cheval de reprendre la route. Tandis qu'il s'éloignait en se demandant ce qu'il allait faire de ce fardeau, une autre âme s'envolait.
Il avait cherché une place dans la rue, sur le trottoir, et il était assis là, le dos au mur. Maintenant, depuis une vingtaine de minute, il attendait. Un peu plus loin, il y avait le forgeron, avec une vieille enseigne qui pourrissait à la lumière. Saren immobile, il n'apercevait même pas les gens qui marchaient devant lui, qui parfois, lui jetaient un regard hautain avant de repartir. Il n'écoutait pas les voix qui murmuraient. Il sentait une sorte d'engourdissement qui gagnait tout son corps, qui montait comme un froid, qui rendait ses lèvres insensibles et paralysaient ses yeux.
Son coeur ne battait plus très fort; maintenant il était loin et faible, il remuait lentement dans sa poitrine, comme s'il allait s'éteindre à tout jamais.
Quand les voix lui avaient parlé, Saren s'était frotté la tête en râlant. Il restait immobile sur le trottoir, le front soutenu par ses avants bras. Maintenant, la populace était arrêtée devant lui, elle formait un rempart en demi-cercle comme lorsqu'un crieur public fait une annonce. Saren pensait qu'elle ferait mieux de s'en aller, de poursuivre sa route. Il entendait les voix qui parlaient dans sa tête, mais il ne cherchait pas à comprendre ce qu'elles disaient.
" Alerter..." disaient les voix. Alerter qui ? Saren pensait qu'il était devenu fou, une abérration puante qui dormait recrocquevillée sur le trottoir. Personne ne pouvait le voir, personne ne prêtait attention à un fêlé. Le froid continuait à s'emparer de son corps, lentement, dans ses membres, dans son ventre, jusqu'à sa tête.
Alors un cheval s'arrêta. Saren l'avait entendu venir, dans son demi-sommeil, il avait entendu le hennissement du cheval et l'homme qui en descendait. Mais ça lui était bien égal. la populace était dispercée, et Saren avait vu les bottes d'acier et les jambières qui s'approchaient de lui, il se contentait de fixer le métal brillant tandis que l'inconnu lui parlait, mais comme les voix qui le hantaient, il ne l'écoutait pas.
" - Tu es malade jeune homme ? "
Saren entendait la voix de l'homme en tunique noire. Elle se mêla aux autres et devin un murmure lointain.
" - Repose en paix. Tu auras été une belle proie. "
Les mains de l'homme soulevèrent Saren et un couteau se plaça sous sa gorge sale. Saren sentit la lame effleurer sa peau, mais il n'eut aucun mouvement, aucune pensée. Il gémit tout en essayant d'apercevoir le visage de l'inconnu, sans succès, la rue était sombre et la capuche de l'assassin masquait son identité. Puis la lame lui traversa la gorge, son sang gicla hors de lui et l'homme le laissa tomber, abandonnant sa victime en pleine rue, la laissant sur place, agoniser et se noyer dans son sang.
Mais cette homme avait laissé une trace, une enveloppe logée dans la main droite du cadavre, un mot où il était écrit : " Son âme appartient aux Corbeaux. "
L'assassin remonta sur son cheval, lança sa longue cape noire à terre, retira sa capuche, laissant apparâitre de longs cheveux blonds, il jeta un dernier regard sur Saren en esquissant un sourire satisfait. Alors que l'homme commençait à partir, une jeune femme blessée à la jambe, une elfe en l’occurrence se hâta vers lui en le suppliant de s'arrêter. Il ordonna à son destrier de rester sur place et lança un regard noir.
" - Monseigneur, je vous en prie, prenez mon enfant, le supplia la jeune femme en lui tendant un nouveau-né enveloppé dans de la soie. Je vous en conjure, aidez-moi.
- Pourquoi ferai-je cela, demanda-t-il avec un air aggacé. Cet enfant n'est pas miens ! "
Les gardes de la cité déboulèrent dans la rue, ils hurlaient à la femme de ce rendre, ils prétendaient que celle-ci avait assassiné le Iarl Godfroy, le régent de la ville et que si celle-ci ne se rendait pas, elle serait exécutée sur place. C'est en entendant les cris et sans aucun doute de peur que l'on découvre ce qu'il faisait ici que l'assassin saisit l'enfant et aboya à son cheval de reprendre la route. Tandis qu'il s'éloignait en se demandant ce qu'il allait faire de ce fardeau, une autre âme s'envolait.